À quel âge prendrez-vous votre retraite?

mar 8, 2011

Les Québécoises croient qu'elles devront travailler après 65 ans

MONTRÉAL, le 8 mars /CNW/ - Les Québécois, et particulièrement les Québécoises, ne sont pas optimistes par rapport à l'économie et à leur retraite. D'après les résultats de l'Indice canadien de report de la retraite 2011 publiés aujourd'hui par la Financière Sun Life, les Québécoises sont très préoccupées par l'économie et leurs finances personnelles. En effet, 45 % d'entre elles croient qu'elles travailleront encore au-delà de 65 ans, et davantage de femmes que d'hommes (38 % contre 27 %) ont changé leurs attentes à l'égard de la retraite.

Les résultats de l'étude mettent en évidence des différences notables entre les hommes et les femmes quant aux attitudes avec lesquelles chacun aborde la préparation de sa retraite.

Les femmes sont plus préoccupées
On remarque chez les femmes une sensibilité plus grande aux menaces potentielles à leur sécurité financière : les femmes s'inquiètent davantage de l'inflation et de l'évolution du coût des denrées alimentaires que les hommes. Aussi, elles ont tendance à moins tenir pour acquises les prestations de retraite provenant de l'État. Par conséquent, les femmes s'attendent aujourd'hui à travailler plus longtemps, notamment dans le but de gagner suffisamment d'argent pour vivre confortablement (63 %  des femmes par opposition à 46 % des hommes).

Ces chiffres illustrent bien la différence de perception des Québécoises :
Sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente des conditions économiques terribles et 5, des conditions excellentes, les femmes étaient davantage portées que les hommes à attribuer la note de 1 ou 2. Plus particulièrement :

  • 55 % des femmes sont préoccupées par le coût de la nourriture, par rapport à 43 % des hommes.
  • 55 % des femmes sont préoccupées par l'inflation, par rapport à 44 % des hommes.

Les prestations de l'État
L'indice indique également que la confiance des Québécois diminue quant à l'accès aux prestations de l'État lorsqu'ils seront à la retraite, passant de 45 en 2008, à 55 en 2009 pour terminer à 34 en 2011.

Encore ici, les femmes sont moins optimistes que les hommes :

  • 47 % des femmes ne sont pas du tout persuadées qu'elles auront accès à des prestations de l'État pendant la retraite au même titre que les retraités d'aujourd'hui, par rapport à 35 % des hommes.
  • 52 % des femmes ne sont pas du tout persuadées qu'elles auront accès à la même assurance médicaments que les retraités d'aujourd'hui, par rapport à 38 % des hommes.

Un plus grand nombre de femmes que d'hommes qui s'attendent à travailler au-delà de l'âge de 65 ans pensent qu'elles travailleront par nécessité :

  • 69 % des femmes continueront à travailler pour subvenir à leurs besoins, par rapport à 47 % des hommes.
  • 31 % des femmes continueront à travailler parce qu'elles le désirent, par rapport à 53 % des hommes.

Par ailleurs, à mesure qu'ils vieillissent et s'approchent de l'âge habituel de la retraite, les femmes et les hommes s'attendent à devoir travailler plus longtemps que le prévoient les Québécois plus jeunes.

L'importance d'avoir un plan
L'Indice canadien de report de la retraite 2011 démontre également que plus de 7 Québécois sur dix (77 %) n'ont pas de plan financier.

«Nous avons sondé l'état d'esprit des Québécois à l'égard de l'économie et de leur retraite et nous constatons qu'ils en sont très préoccupés, et tout particulièrement les femmes, indique Isabelle Hudon, présidente, Financière Sun Life, Québec. Ces éléments démontrent clairement le besoin d'établir un plan financier. Les résultats indiquent que les Québécois, femmes et hommes, qui ont un plan financier, un conseiller et un régime parrainé par l'employeur ont plus confiance en leurs finances et en leurs plans de retraite.»

Les résultats du sondage révèlent également que les Québécois qui ont un plan financier écrit sont :

  • plus confiants de pouvoir payer leurs dépenses courantes de base lorsqu'ils seront à la retraite (83 %, par rapport à 50 % des personnes n'ayant pas de plan);
  • plus confiants d'avoir assez d'argent pour s'adonner à leurs passe-temps et à leurs intérêts lorsqu'ils seront à la retraite (74 %, par rapport à 37 % des personnes n'ayant pas de plan);
  • plus confiants d'avoir assez d'argent pour s'offrir le mode de vie auquel ils aspirent lorsqu'ils seront à la retraite (75 %, par rapport à 32 % des personnes n'ayant pas de plan);
  • plus satisfaits de leur épargne en vue de la retraite (62 %, par rapport à 28 % des personnes n'ayant pas de plan);
  • plus confiants à l'égard de la retraite que ceux qui n'en ont pas (l'indice se situe à 54, comparativement à 38 pour ceux qui n'ont pas de plan).

Les personnes qui font affaire avec un conseiller, tout comme les personnes qui ont un plan financier, sont plus confiantes à l'égard de la retraite (46 %, comparativement à 37 % pour les personnes qui n'en ont pas).

«L'élaboration d'un plan financier qui prend en compte l'épargne personnelle et professionnelle, les régimes de retraite, la diversification du portefeuille, la protection de l'actif, la réduction de la dette et la planification budgétaire peut permettre aux Québécois d'avoir l'esprit tranquille, affirme Isabelle Hudon. Notre indice démontre clairement que les personnes qui consultent un conseiller ont une meilleure vue d'ensemble globale de leur situation financière, ce qui leur permet de prendre les mesures nécessaires qui les aideront à avoir le style de vie qu'elles souhaitent à la retraite. Au Québec, nos 700 conseillers répartis dans plus de 150 collectivités sont là pour accompagner les Québécois dans cette démarche.»

Préparation de la retraite
L'étude a également révélé que l'indice global, qui mesure la confiance des travailleurs québécois, a baissé, passant de 50 en 2008 et 53 en 2009 à 40 en 2011. (Plus l'indice est faible, plus la perspective des participants sur les questions ayant une incidence sur la retraite est négative ou pessimiste.) Les Québécois ont moins confiance en leurs perspectives liées à la retraite, et ils sont inquiets quant à leur futur bien-être financier. D'ailleurs, 10 % seulement ont très bon espoir qu'ils auront assez d'argent pour maintenir le style de vie recherché à la retraite.

«L'optimisme est en baisse en 2010. La perte de confiance en général peut s'expliquer par le fait que, à la fin de 2009, un grand nombre de Québécois croyaient que la récession au pays était terminée et que la reprise économique allait être rapide. En dépit du fait que la récession était effectivement terminée, le Canada n'a pas connu le regain économique espéré... Le taux de chômage était encore élevé, le produit intérieur brut progressait lentement, et la santé économique préoccupante des autres pays continuait de peser sur notre économie», explique Isabelle Hudon.

Mesure de la confiance générale des Canadiens au chapitre de la retraite
L'Indice canadien de report de la retraite Sun Life mesure, pour la troisième fois, la confiance des travailleurs canadiens à l'égard de sujets qui ont une incidence sur la retraite.

L'indice est un ensemble de résultats liés à la confiance répartis dans cinq sous-indices : macroéconomie (résultat = 30), prestations de l'État (résultat = 37), finances personnelles (résultat = 38), prestations de l'employeur (résultat = 29) et santé (résultat = 62).

Les graphiques et les tableaux suivants montrent la différence entre les résultats de l'étude d'une année à l'autre.

Pour plus d'information au sujet de l'Indice canadien de report de la retraite 2011, rendez-vous à l'adresse www.sunlife.ca/ReportdelaretraiteResultats1Q. Vous pouvez également prendre connaissance du livre blanc (www.sunlife.ca/RapportMars2011-1Q), qui contient un sommaire des principaux résultats du sondage de 2011.

Méthodologie
Il s'agit de quelques-unes des conclusions d'une étude menée en ligne par Ipsos Reid pour le compte de la Financière Sun Life entre le 24 novembre et le 7 décembre 2010, auprès de 3 422 adultes âgés de 30 à 65 ans. Cette étude a été réalisée au moyen du panel en ligne canadien d'Ipsos Reid. L'échantillon est établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population adulte selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Pour un échantillon de cette taille, les résultats sont considérés exacts à +/- 1,7 point de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu'ils auraient été si l'ensemble des Canadiens adultes avaient été sondés. Un échantillon probabiliste non pondéré de la même taille que la portion non pondérée de l'échantillon représentant le Québec (n=374) aurait eu une marge d'erreur de +/- 5,07 %, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu'auraient été les résultats si l'ensemble des Québécois adultes avaient été sondés. D'autres sources d'erreur peuvent toucher les enquêtes par sondage, notamment les changements de méthodologie, les erreurs de couverture et les erreurs de mesure.

Ce sondage constitue la troisième partie d'une étude qui avait été réalisée auparavant par téléphone auprès d'un échantillon réduit. Pour certaines questions, l'ampleur des différences par rapport aux résultats des années précédentes peut s'expliquer par le changement de méthodologie et le passage d'un panel par téléphone à un panel en ligne. Toutefois, nous sommes convaincus du bien-fondé des tendances indiquées année après année, et nous pensons qu'elles concordent avec d'autres recherches effectuées récemment par Ipsos Reid sur des questions similaires, par téléphone et en ligne.

À propos de la Financière Sun Life
La Financière Sun Life, qui a été constituée en 1865, est une organisation de services financiers de premier plan à l'échelle internationale qui offre aux particuliers et aux entreprises une gamme diversifiée de services et de produits dans les domaines de l'assurance et de la constitution de patrimoine. Avec ses partenaires, la Financière Sun Life exerce aujourd'hui ses activités dans d'importants marchés du monde, notamment au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, à Hong Kong, aux Philippines, au Japon, en Indonésie, en Inde, en Chine et aux Bermudes. Au 31 décembre 2010, l'actif total géré des compagnies du groupe Financière Sun Life s'élevait à 464 milliards de dollars. Pour plus de renseignements, veuillez visiter le site www.sunlife.com.

Les actions de la Financière Sun Life inc. sont inscrites à la Bourse de Toronto (TSX), à la Bourse de New York (NYSE) et à la Bourse des Philippines (PSE) sous le symbole «SLF».

Note à l'intention des rédacteurs : Tous les montants sont en dollars canadiens.

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Renseignements pour les médias :
Hélène Soulard
Directrice, communications
Financière Sun Life Canada
Tél. : 514 866-3589
helene.soulard@sunlife.com