La Financière Sun Life annonce ses résultats du deuxième trimestre
aoû 4, 2010
Note à l'intention des rédacteurs : Tous les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire.
Points saillants de la situation financière pour le deuxième trimestre de 2010 - Le bénéfice net s'est élevé à 213 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net de 591 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. - Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 0,37 $, en baisse comparativement à un bénéfice par action de 1,05 $ au deuxième trimestre de 2009. - Le rendement des capitaux propres s'est chiffré à 5,4 %, en baisse par rapport à un rendement de 14,9 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. - Le dividende trimestriel s'est chiffré à 0,36 $ par action.
TORONTO, le 4 août /CNW/ - La Financière Sun Life inc.(1) (TSX, NYSE : SLF) a déclaré un bénéfice net de 213 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 591 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 0,37 $, comparativement à un bénéfice par action de 1,05 $ au deuxième trimestre de 2009.
Les conditions volatiles du marché ont continué d'avoir une incidence sur les résultats financiers de la Compagnie et reflètent un environnement du marché des capitaux bien différent de celui qui existait à la période correspondante de l'exercice précédent. Le recul des marchés boursiers et les fluctuations défavorables des taux d'intérêt ont eu une incidence négative sur le bénéfice net du deuxième trimestre de 2010. Cette situation contraste avec la forte reprise des marchés boursiers et la hausse des taux d'intérêt du deuxième trimestre de 2009 qui ont eu une incidence favorable sur les résultats de ce trimestre.
Les résultats enregistrés au chapitre du crédit au deuxième trimestre de 2010 ont été favorables, comparativement aux résultats enregistrés à la période correspondante de l'exercice précédent. En outre, une économie d'impôts enregistrée pour les activités de la Compagnie au Royaume-Uni a contribué à une économie d'impôts globale pour le trimestre.
Le conseil d'administration de la Financière Sun Life a déclaré aujourd'hui un dividende trimestriel aux actionnaires de 0,36 $ par action ordinaire, maintenant ainsi les dividendes trimestriels à leur niveau actuel.
"Nous avons continué de suivre nos stratégies de croissance pour ce trimestre, ce qui s'est traduit par une croissance solide des souscriptions, des primes et des encaissements pour nombre de nos activités et de nos emplacements géographiques, a affirmé Donald A. Stewart, chef de la direction.
"Nos activités canadiennes ont poursuivi sur leur forte lancée, stimulées par une hausse importante des souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle et d'assurance-maladie individuelle, de produits à revenu fixe et de rentes, a renchéri M. Stewart. La FSL Canada a également affiché une forte croissance de ses activités de continuité liées à la retraite et des souscriptions réalisées par la Division des garanties collectives dans le secteur des groupes nationaux.
"Aux États-Unis, les souscriptions de rentes à capital variable se sont accrues de 7 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent en raison de la hausse de la productivité des intermédiaires et de l'accroissement des investissements liés aux campagnes de marketing et au développement de la marque, explique M. Stewart.
"Le bénéfice de la MFS, notre gestionnaire d'actif aux États-Unis, a affiché une forte croissance par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, principalement en raison de l'accroissement de l'actif net moyen.
"Le recul des marchés boursiers et la diminution des taux d'intérêt ont eu une incidence défavorable sur le bénéfice présenté, mais cette incidence s'inscrit dans les sensibilités au risque de marché que nous avions publiées.
"La Sun Life continue d'adopter des mesures pour atténuer l'incidence des facteurs économiques et du marché touchés par la volatilité, notamment en modifiant la conception des produits et les gammes de produits dans le but de réduire le risque et d'augmenter le rendement, tout en continuant à répondre aux besoins de sa clientèle et de se concentrer sur la gestion des coûts.
"Nous continuons de mettre l'accent sur la gestion du risque et une gestion prudente du capital et de réaliser des investissements stratégiques dans le cours de nos activités, a conclu M. Stewart. Nos activités sous-jacentes sont solides et nous sommes prêts à tirer parti de la conjoncture économique et des marchés."
Points saillants
Voici quelques-unes des réalisations importantes accomplies par la Financière Sun Life au cours du deuxième trimestre de 2010.
Une société de fonds communs de placement nouvellement créée au Canada met à profit les capacités de la Financière Sun Life à l'échelle mondiale - La Financière Sun Life a annoncé la création d'une nouvelle société de fonds communs de placement qui proposera aux Canadiens une famille de fonds communs de placement de calibre mondial. Placements mondiaux Sun Life (Canada) inc. concevra et gérera des fonds qui seront lancés à l'automne 2010. La MFS Institutional Advisors Inc., Sun Capital Advisers LLC, la Sun Life du Canada, compagnie d'assurance-vie, McLean Budden Limitée et divers autres partenaires stratégiques agiront à titre de sous-conseillers pour ces fonds. De nouveaux produits lancés dans des marchés clés s'ajoutent à la gamme de produits diversifiée - Au Canada, deux nouveaux produits Sun Life avec participation ont été lancés en juin, fournissant des solutions aux Canadiens désireux de protéger leur famille, d'économiser pour leur retraite ou d'optimiser leur planification successorale. - Aux États-Unis, un produit vie universelle fondé sur les hypothèses courantes, Sun AccumULatorSM, a été lancé en juin. Le produit offre la possibilité de se constituer un capital en profitant d'avantages fiscaux, de faire des retraits à l'abri de l'impôt et d'obtenir des prêts pour assurer un revenu de retraite supplémentaire, payer des frais d'études ou répondre à d'autres besoins de revenus. - En Indonésie, CIMB Sun Life a lancé X-Tra Choice, un produit en unités de compte à prime unique qui est aussi le premier produit lancé par l'entremise de son canal de bancassurance. CIMB Sun Life a également lancé un produit d'assurance fonds d'études distribué par son canal de télémarketing. Des prix sont décernés à la MFS en reconnaissance de son excellent rendement et de la solidité de ses activités - La MFS s'est vu attribuer un rang élevé dans une étude publiée par Morningstar en juin et portant sur les 30 plus importantes sociétés de fonds communs de placement aux États-Unis. Les sociétés étaient classées en fonction du rendement des placements, du maintien en poste du gestionnaire, de la période d'affectation du gestionnaire et du niveau d'investissement du gestionnaire, ainsi qu'en fonction d'une évaluation de la gérance d'entreprise. La MFS s'est classée au cinquième rang général, au cinquième rang pour la gérance et au troisième rang pour le rendement des placements sur trois ans. - Lors de l'événement Europe 2010 Annual Awards for Excellence in Client Service du Financial News, soulignant l'excellence en matière de service à la clientèle, la MFS s'est vu décerner le prix de l'équipe de service à la clientèle de l'année (Client Service Team of the Year) et a obtenu le meilleur score, toutes catégories confondues, parmi les organisations mises en nomination provenant de 20 pays. La Financière Sun Life se distingue grâce à ses politiques d'entreprise en matière de responsabilité sociale et à ses pratiques d'affaires - L'édition 2010 du Report on Business Corporate Responsibility publiée par le Globe and Mail classe la Financière Sun Life au premier rang des sociétés de services financiers inscrites à l'indice TSX 60 de la Bourse de Toronto au chapitre de la responsabilité des entreprises et au cinquième rang global. - La Financière Sun Life fait partie des 20 sociétés les plus réputées au Canada et se situe au premier rang des compagnies d'assurances au pays, selon une étude du Reputation Institute publiée par le magazine Canadian Business. - Au terme du sondage Marques de confiance 2010 du Reader's Digest, réalisé auprès des consommateurs, la Financière Sun Life s'est avérée la "Compagnie d'assurance-vie la plus digne de confiance" au Canada. La qualité des produits, le service à la clientèle et l'expérience de la marque lui ont valu de nombreux points auprès des répondants qui ont choisi la Compagnie lorsqu'est venu le temps d'identifier la marque d'assurance-vie la plus digne de confiance.
Bénéfice et rentabilité
La Compagnie établit ses états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Compagnie, se reporter à ses états financiers consolidés intermédiaires et annuels et aux notes qui les accompagnent (états financiers consolidés) ainsi qu'aux rapports de gestion intermédiaires et annuels et à la notice annuelle, qui ont été déposés auprès des autorités de réglementation des valeurs mobilières au Canada et qui peuvent être consultés à l'adresse www.sedar.com. Ces documents ont également été déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et peuvent être consultés à l'adresse www.sec.gov. Les résultats financiers présentés dans le présent document ne sont pas vérifiés.
Le bénéfice d'exploitation et les autres mesures financières fondées sur celui-ci, comme le bénéfice d'exploitation par action et le rendement d'exploitation des capitaux propres, sont des mesures non définies par les PCGR. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consulter la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". Dans le présent document, les montants présentés au titre du bénéfice par action tiennent compte de la dilution, sauf indication contraire.
Le présent document contient des déclarations prospectives et des mesures financières non définies par les PCGR. De l'information additionnelle sur les déclarations prospectives et sur les mesures non définies par les PCGR figure aux rubriques "Déclarations prospectives" et "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR" qui suivent.
SOMMAIRE FINANCIER Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 213 409 296 (140) 591 622 378 Bénéfice (perte) d'exploitation (en millions de dollars) 213 409 296 (140) 591 622 405 Bénéfice (perte) de base par action ordinaire (en dollars) 0,38 0,72 0,53 (0,25) 1,06 1,10 0,68 Bénéfice dilué par action (en dollars) 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 1,09 0,67 Bénéfice d'exploitation dilué par action (en dollars) 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 1,09 0,72 Rendement des capitaux propres (%) 5,4 10,5 7,6 (3,5) 14,9 8,0 4,7 Rendement d'exploitation des capitaux propres 5,4 10,5 7,6 (3,5) 14,9 8,0 5,1 Nombre moyen d'actions ordinaires en circulation après dilution (en millions) 568,4 566,4 564,0 560,8 560,6 567,4 560,2 Nombre d'actions ordinaires en circulation à la fin (en millions) 569,2 566,8 564,4 562,4 560,7 569,2 560,7 -------------------------------------------------------------------------
Comparaison entre le T2 2010 et le T2 2009
La Financière Sun Life a présenté un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 213 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 juin 2010, comparativement à un bénéfice net de 591 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. Les résultats du deuxième trimestre de 2010 reflètent les conditions volatiles du marché. Au deuxième trimestre de 2010, le S&P 500 a perdu 11,9 % et l'indice composé S&P/TSX, 6,2 %. Les taux d'intérêt ont également diminué au cours du trimestre, les taux à long terme des gouvernements du Canada et des États-Unis perdant 42 et 89 points de base, respectivement.
Ont eu une incidence défavorable sur le bénéfice net du deuxième trimestre de 2010 les conditions des marchés boursiers pour 187 millions de dollars, la diminution des taux d'intérêt pour 99 millions de dollars et l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens du deuxième trimestre de 2009 pour 14 millions de dollars. Ces incidences défavorables ont été partiellement contrebalancées par l'incidence favorable des activités d'investissement à revenu fixe sur les provisions relatives aux contrats d'assurance et l'économie d'impôts globale pour le trimestre qui comprend notamment une économie d'impôts de 53 millions de dollars générée par les activités de la Compagnie au Royaume-Uni. Les résultats enregistrés au chapitre du crédit au deuxième trimestre de 2010 ont été favorables, comparativement aux résultats enregistrés à la période correspondante de l'exercice précédent.
Les libérations de provisions ont eu une incidence favorable sur les résultats du deuxième trimestre de 2009. Ces libérations de provisions découlent de la hausse des marchés boursiers et des taux d'intérêt ainsi que de l'incidence favorable du rétrécissement des écarts de taux. De bons résultats provenant de l'amélioration des marchés financiers au cours du deuxième trimestre de 2009 ont été partiellement contrebalancés par une augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie, par des modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit et par des pertes de valeur sur le crédit subies au cours du trimestre.
Le rendement des capitaux propres s'est chiffré à 5,4 % au deuxième trimestre de 2010, comparativement à 14,9 % au deuxième trimestre de 2009. La diminution du rendement des capitaux propres s'explique principalement par la baisse du bénéfice qui s'est chiffré à 0,37 $ par action au deuxième trimestre de 2010, comparativement à 1,05 $ au deuxième trimestre de 2009.
Comparaison entre le T2 2010 et le T2 2009 (cumul depuis le début de l'exercice)
Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est chiffré à 622 millions de dollars pour le premier semestre de 2010, comparativement à 378 millions de dollars pour la période correspondante de 2009. L'augmentation de 244 millions de dollars s'explique principalement par des résultats plus favorables au chapitre du crédit, l'incidence favorable des activités d'investissement à revenu fixe sur les provisions relatives aux contrats d'assurance et l'économie d'impôts générée par les activités de la Compagnie au Royaume-Uni. Ces améliorations ont été partiellement contrebalancées par les conditions défavorables du marché et la baisse des taux d'intérêt.
Le bénéfice d'exploitation net s'est chiffré à 622 millions de dollars pour le semestre terminé le 30 juin 2010, comparativement à 405 millions de dollars pour le premier semestre de 2009. L'écart entre le bénéfice d'exploitation net et le bénéfice net déclaré pour le premier semestre de 2009 reflète les coûts de restructuration de 27 millions de dollars engagés relativement aux mesures prises par la Compagnie pour réduire son niveau de dépenses et accroître ses économies opérationnelles. Il n'y a eu aucun écart entre le bénéfice d'exploitation net et le bénéfice net déclaré pour le premier semestre de 2010.
Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif
Dans son rapport de gestion intermédiaire pour le troisième trimestre de 2009, la Compagnie présente pour son "bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010"(2) une fourchette de 1,4 milliard de dollars à 1,7 milliard de dollars. En se fiant aux hypothèses et méthodes utilisées pour déterminer son bénéfice d'exploitation ajusté estimatif, la Compagnie a déterminé que son bénéfice d'exploitation ajusté était de 375 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2010 et de 734 millions de dollars pour le semestre terminé le 30 juin 2010. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter à la rubrique "Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010".
Rendement des différentes organisations
La Compagnie gère ses activités et présente ses résultats en fonction de cinq secteurs d'activité : la Financière Sun Life Canada (la FSL Canada), la Financière Sun Life États-Unis (la FSL États-Unis), la MFS Investment Management (la MFS), la Financière Sun Life Asie (la FSL Asie) et l'Organisation internationale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les secteurs, se reporter à la note 4 des états financiers consolidés intermédiaires de la Compagnie pour le trimestre terminé le 30 juin 2010. L'information financière concernant la FSL États-Unis et la MFS est présentée ci-dessous en dollars canadiens et en dollars américains afin de faciliter l'analyse des tendances sous-jacentes.
FSL Canada Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) Assurances et placements individuels 38 138 138 134 131 176 208 Garanties collectives 69 50 72 44 52 119 117 Gestion de patrimoine groupe 39 50 33 41 27 89 79 ------------------------------------------------------------------------- Total 146 238 243 219 210 384 404 -------------------------------------------------------------------------
La FSL Canada a enregistré un bénéfice net de 146 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 238 millions de dollars au premier trimestre de 2010 et à un bénéfice de 210 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. Le bénéfice au deuxième trimestre de 2010 a subi l'incidence défavorable du recul des marchés boursiers et des fluctuations des taux d'intérêt. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par l'incidence favorable des activités d'investissement à revenu fixe sur les provisions relatives aux contrats d'assurance, des gains liés à la mortalité et à la morbidité, des résultats favorables enregistrés au chapitre du crédit et de la baisse des impôts sur les produits financiers.
Les résultats du deuxième trimestre de 2009 ont profité de l'incidence favorable de la hausse des marchés boursiers, partiellement contrebalancée par l'incidence défavorable des couvertures de taux d'intérêt, des modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit et de l'augmentation de la charge d'impôts.
Le bénéfice pour le premier semestre de 2010 s'est chiffré à 283 millions de dollars, comparativement à 404 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La diminution du bénéfice net s'explique principalement par le recul des marchés boursiers et par les résultats moins favorables enregistrés au chapitre de la mortalité et de la morbidité, partiellement contrebalancés par l'incidence favorable des fluctuations des taux d'intérêt et par l'amélioration des résultats enregistrés au chapitre du crédit.
Au deuxième trimestre de 2010, les souscriptions de produits individuels à taux d'intérêt fixe, notamment les rentes en capitalisation, les CPG et les rentes à constitution immédiate, ont augmenté de 19 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent pour se chiffrer à 296 millions de dollars. Les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle et d'assurance-maladie individuelle ont augmenté de 24 %. Cette augmentation est attribuable à l'amélioration des conditions des marchés, à des changements apportés aux produits et à des initiatives visant l'augmentation des souscriptions. En ce qui concerne la gestion de patrimoine groupe, les souscriptions de régimes collectifs de retraite ont diminué de 62 %. Cette diminution s'explique principalement par un ralentissement des activités dans ce secteur. Les souscriptions de produits de continuité liés à la retraite ont toutefois augmenté de 21 % pour atteindre 233 millions de dollars, ce qui représente un taux de conservation moyen sur quatre trimestres de 50 %. Les souscriptions de la Division des garanties collectives ont diminué de 19 %, particulièrement dans le secteur des moyennes entreprises, alors que les souscriptions dans les marchés des grandes et petites entreprises ont augmenté de 10 % par rapport au deuxième trimestre 2009.
FSL États-Unis Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars US) Rentes (55) 53 (80) (186) 187 (2) (137) Assurance individuelle (50) 5 50 (222) 70 (45) 13 Assurance collective 14 28 22 22 30 42 78 ------------------------------------------------------------------------- Total (en millions de dollars US) (91) 86 (8) (386) 287 (5) (46) Total (en millions de dollars CA) (95) 88 (9) (413) 364 (7) (43) -------------------------------------------------------------------------
La FSL États-Unis a déclaré une perte nette de 95 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 88 millions de dollars CA au premier trimestre 2010 et à un bénéfice net de 364 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au deuxième trimestre de 2009 a eu pour effet de diminuer la perte nette déclarée par la FSL États-Unis de 13 millions de dollars CA.
La FSL États-Unis a déclaré une perte nette de 91 millions de dollars US au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 287 millions de dollars US au deuxième trimestre de 2009. La perte du deuxième trimestre de 2010 reflète l'incidence défavorable du recul des marchés boursiers, de la diminution des taux d'intérêt et des résultats défavorables enregistrés au chapitre de la morbidité.
Le bénéfice était plus élevé au deuxième trimestre de 2009 en raison principalement de l'incidence favorable des marchés boursiers, du rétrécissement des écarts de taux et de l'augmentation des taux d'intérêt. L'incidence favorable sur le bénéfice a été partiellement contrebalancée par l'augmentation des provisions découlant des modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit et par l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie ainsi que par des pertes de valeur sur le crédit au cours du trimestre.
La perte nette s'est chiffrée à 5 millions de dollars US pour le premier semestre de 2010, comparativement à une perte nette de 46 millions de dollars US pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'amélioration par rapport à l'exercice précédent découle principalement des meilleurs résultats enregistrés au chapitre du crédit. Cette amélioration a été partiellement contrebalancée par le recul des marchés boursiers, par la diminution des taux d'intérêt et par les résultats défavorables enregistrés au chapitre de la morbidité pour l'exercice considéré.
Malgré les difficultés sur les marchés boursiers, les souscriptions de rentes à capital variable aux États-Unis au deuxième trimestre de 2010 ont augmenté de 7 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent pour s'établir à 893 millions de dollars US. Cette augmentation s'explique par la hausse de la productivité des intermédiaires et par le lancement d'un nouveau produit simplifié de rente à capital variable au cours du trimestre précédent. Le nouveau produit de rente à capital variable continue de répondre aux besoins des clients tout en permettant une gestion efficace du risque. Comme il était prévu, les souscriptions de rentes à capital fixe ont diminué au deuxième trimestre de 2010, la Compagnie ayant décidé de n'offrir ces produits que de façon ponctuelle. Les souscriptions enregistrées par la Division de l'assurance collective au deuxième trimestre de 2010 se sont chiffrées à 94 millions de dollars US, soit une baisse de 32 millions de dollars US ou de 25 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Au deuxième trimestre de 2010, les souscriptions enregistrées aux États-Unis par la Division de l'assurance individuelle se sont chiffrées à 33 millions de dollars US, ce qui représente une diminution de 40 % par rapport à l'exercice précédent en raison d'une diminution des souscriptions de produits d'assurance-vie universelle avec garantie de non-déchéance et d'une diminution des souscriptions de produits autres que les produits de base. La Compagnie quittera le marché des garanties de non-déchéance et continuera de se concentrer sur l'offre de produits d'assurance individuelle, nouveaux et existants, comme le produit vie universelle fondé sur les hypothèses courantes lancé récemment, qui présente un potentiel plus important de croissance durable et rentable.
MFS Investment Management Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars US) 46 47 47 39 27 93 50 Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars CA) 47 49 49 43 32 96 60 Ratio de la marge d'exploitation avant impôts(3) 29 % 30 % 29 % 28 % 23 % 29 % 22 % Actif net moyen (en milliards de dollars US) 191 189 181 162 140 190 133 Actif géré (en milliards de dollars US)(3) 183 195 187 175 147 183 147 Souscriptions nettes (en milliards de dollars US) 3,7 3,1 6,1 7,7 4,9 6,8 5,1 Augmentation (perte) de valeur de l'actif net (en milliards de dollars US) (15,9) 4,8 6,9 20,0 17,9 (11,1) 7,2 Indice S&P 500 (moyenne quotidienne) 1 134 1 121 1 088 994 893 1 128 852 -------------------------------------------------------------------------
La MFS a déclaré un bénéfice net de 47 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice de 49 millions de dollars CA au premier trimestre de 2010 et à un bénéfice de 32 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au deuxième trimestre de 2009 a eu pour effet de diminuer le bénéfice de la MFS de 6 millions de dollars CA.
En dollars américains, le bénéfice dégagé par la MFS au deuxième trimestre de 2010 s'est chiffré à 46 millions de dollars US, comparativement à un bénéfice de 27 millions de dollars US au deuxième trimestre de 2009. L'augmentation du bénéfice par rapport au deuxième trimestre de 2009 est principalement attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen, qui est passé de 140 milliards de dollars US au deuxième trimestre de 2009 à 191 milliards de dollars US au deuxième trimestre de 2010 en raison d'excellentes souscriptions nettes et d'un rendement accru des marchés financiers.
Le bénéfice s'est chiffré à 93 millions de dollars US pour le premier semestre de 2010, comparativement à 50 millions de dollars US pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation du bénéfice par rapport au premier semestre de 2009 est principalement attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen, qui est passé de 133 milliards de dollars US au premier semestre de 2009 à 190 milliards de dollars US au premier semestre de 2010.
Le rendement des fonds offerts aux particuliers de la MFS demeure solide, 83 % et 86 % des actifs des fonds de la MFS, respectivement, se classant au-dessus de la moyenne de leur catégorie Lipper sur trois ans et cinq ans. Le rendement des fonds d'actions mondiales et internationales a été particulièrement solide, 98 % des actifs des fonds se classant au-dessus de la moyenne respective de leur catégorie Lipper sur trois ans et cinq ans au 30 juin 2010.
Le total de l'actif géré au 30 juin 2010 a augmenté pour atteindre 183 milliards de dollars US, comparativement à 187 milliards de dollars US au 31 décembre 2009. Les souscriptions nettes de 6,8 milliards de dollars US ont été plus que contrebalancées par le rendement négatif des marchés financiers, ce qui a eu pour effet de réduire le niveau des actifs de 11,1 milliards de dollars US au premier semestre de 2010.
FSL Asie Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 23 4 27 13 19 27 36 -------------------------------------------------------------------------
Le bénéfice dégagé par la FSL Asie au deuxième trimestre s'est chiffré à 23 millions de dollars, comparativement à un bénéfice de 4 millions de dollars au premier trimestre de 2010 et à un bénéfice de 19 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. L'augmentation du bénéfice par rapport au deuxième trimestre de 2009 s'explique principalement par la croissance des affaires en vigueur et par l'amélioration des résultats en Inde, partiellement contrebalancées par les résultats plus favorables enregistrés au chapitre des placements au deuxième trimestre de 2009.
Le bénéfice net du premier semestre de 2010 s'est chiffré à 27 millions de dollars, comparativement à 36 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le recul du bénéfice net pour le premier semestre de 2010 par rapport à la période correspondante de 2009 est principalement imputable à une diminution du bénéfice à Hong Kong en raison de la hausse des pressions exercées par les affaires nouvelles en 2010, partiellement contrebalancée par la croissance des affaires en vigueur et l'amélioration des résultats en Inde. Le bénéfice du premier semestre de l'exercice précédent a profité de gains actuariels plus élevés.
Les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle au premier semestre ont diminué de 12 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, principalement en raison d'une diminution des souscriptions en Inde, lesquelles ont subi l'incidence des changements majeurs apportés à la réglementation pour l'ensemble du secteur à l'égard des produits en unités de compte. Compte non tenu de l'Inde, les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle ont augmenté de 71 % grâce à de fortes souscriptions dans tous les autres marchés. Plus particulièrement, les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle en Chine et à Hong Kong ont augmenté de 207 % et de 26 %, respectivement. Le 20 juillet, la Commission de contrôle des assurances de Chine a officiellement approuvé la restructuration de la Sun Life Everbright Life Insurance en compagnie d'assurance locale. La Financière Sun Life détiendra une participation de 24,99 % dans la société restructurée.
Organisation internationale
L'Organisation internationale comprend les activités de la Compagnie au Royaume-Uni (la FSL Royaume-Uni) et les Services de soutien généraux, qui englobent les activités liées au portefeuille de réassurance de la Compagnie, ainsi que les produits financiers, les charges, le capital et les autres éléments qui ne sont pas attribués aux autres secteurs d'activité de la Financière Sun Life.
Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) FSL Royaume-Uni 102 50 9 10 (50) 152 (50) Services de soutien généraux (10) (20) (23) (12) 16 (30) (29) ------------------------------------------------------------------------- Total 92 30 (14) (2) (34) 122 (79) -------------------------------------------------------------------------
L'Organisation internationale a déclaré un bénéfice net de 92 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 30 millions de dollars au premier trimestre de 2010 et à une perte de 34 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au deuxième trimestre de 2009, plus particulièrement par rapport à la livre sterling britannique, a eu pour effet de diminuer le bénéfice de l'Organisation internationale de 17 millions de dollars.
La FSL Royaume-Uni a déclaré un bénéfice net de 102 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à une perte de 50 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. L'augmentation du bénéfice est principalement attribuable à une économie d'impôts de 53 millions de dollars découlant d'un jugement fiscal favorable qu'a reçu la Compagnie et à l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni au quatrième trimestre de 2009. Les pertes enregistrées par la FSL Royaume-Uni au deuxième trimestre de 2009 s'expliquent principalement par l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement. La perte des Services de soutien généraux au deuxième trimestre de 2010 s'est chiffrée à 10 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net de 16 millions de dollars un an plus tôt. La diminution de 26 millions de dollars s'explique principalement par une diminution du bénéfice net des activités de réassurance en rétrocession vie de la Compagnie qui, malgré une augmentation par rapport au montant déclaré pour le premier trimestre de 2010, est inférieur au bénéfice net du deuxième trimestre de 2009.
Le bénéfice net de l'Organisation internationale s'est chiffré à 122 millions de dollars pour le premier semestre de 2010, comparativement à une perte de 79 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice de la FSL Royaume-Uni a augmenté, principalement en raison de l'économie d'impôts et de l'incidence favorable de l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni. Les pertes de la FSL Royaume-Uni au premier semestre de 2009 comprennent notamment l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement. Quant aux Services de soutien généraux, les pertes du premier semestre sont demeurées relativement stables par rapport à celles de l'exercice précédent. Les coûts de restructuration engagés dans le cadre des mesures prises par la Compagnie pour réduire son niveau de dépenses et accroître son efficience opérationnelle au premier semestre de 2009 ont été largement contrebalancés par une diminution du bénéfice des activités de réassurance en rétrocession vie de la Compagnie au premier semestre de 2010.
Information financière supplémentaire
PRODUITS
Selon les PCGR du Canada, les produits comprennent : i) les primes ordinaires tirées des contrats d'assurance-vie et d'assurance-maladie et les produits tirés des rentes à capital fixe, ii) les produits financiers nets qui comprennent les produits financiers provenant des actifs du fonds général et les variations de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés et iii) le revenu tiré des droits relatif aux services fournis. Aux termes des PCGR du Canada, les encaissements liés aux fonds distincts, aux fonds communs de placement et aux fonds gérés ne sont pas inclus dans les produits. Par conséquent, les produits ne tiennent pas compte de la totalité des souscriptions qui ont eu lieu au cours des périodes respectives.
Les fluctuations trimestrielles de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction exposent les produits financiers nets à une certaine volatilité. Les obligations et les actions qui couvrent les provisions techniques sont classées comme détenues à des fins de transaction; par conséquent, les variations de la juste valeur de ces actifs sont comptabilisées dans les produits financiers nets de l'état consolidé des résultats. Les variations de la juste valeur de ces actifs sont neutralisées en grande partie par les variations de la juste valeur des provisions techniques, lorsque l'appariement des actifs et des passifs est adéquat. La Compagnie procède à des analyses des flux de trésorerie dans le cadre desquelles des projections relatives aux flux de trésorerie sont établies en fonction de divers scénarios. Lorsqu'une moins-value est comptabilisée pour des actifs qui couvrent des passifs, en raison d'une perte de valeur ou d'un cas de défaut de paiement, la Compagnie procède à des évaluations actuarielles de la valeur d'actifs qui est nécessaire pour couvrir les provisions techniques. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les conventions comptables de la Compagnie, consulter son rapport de gestion annuel pour l'exercice 2009.
Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Produits (en millions de dollars) FSL Canada 2 739 2 697 2 291 3 388 3 479 5 436 5 728 FSL États-Unis 2 709 2 134 1 818 3 643 3 893 4 843 6 253 MFS 348 346 342 322 299 694 587 FSL Asie 398 398 353 588 634 796 872 Organisation internationale (déduction faite des ajustements de consolidation) 612 480 189 890 415 1 092 308 ------------------------------------------------------------------------- Total présenté 6 806 6 055 4 993 8 831 8 720 12 861 13 748 ------------------------------------------------------------------------- Incidence du change et des variations de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés 1 051 245 (794) 2 780 2 516 1 296 2 587 ------------------------------------------------------------------------- Total des produits ajustés 5 755 5 810 5 787 6 051 6 204 11 565 11 161 -------------------------------------------------------------------------
Au deuxième trimestre de 2010, les produits se sont chiffrés à 6,8 milliards de dollars, comparativement à 8,7 milliards de dollars pour le deuxième trimestre de 2009. La diminution de 1,9 milliard de dollars comprend un montant de 554 millions de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au deuxième trimestre de 2009. Déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change, d'autres éléments peuvent avoir une incidence sur les produits, notamment :
i) la diminution de 865 millions de dollars des produits financiers nets, principalement en raison de la diminution des gains nets sur les variations de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des dérivés détenus à des fins autres que de couverture; ii) la diminution des produits tirés des primes de 702 millions de dollars, principalement en raison de la diminution des primes de rentes à capital fixe de la FSL États-Unis, conformément à la décision de la Compagnie de n'offrir ces produits que de façon ponctuelle. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : iii) une augmentation de 207 millions de dollars du revenu tiré des droits, principalement de la MFS, attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen qui s'est traduit par une augmentation du revenu tiré des droits.
Les produits se sont élevés à 12,9 milliards de dollars pour le semestre terminé le 30 juin 2010, en baisse de 887 millions de dollars par rapport au montant de 13,7 milliards de dollars enregistré pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au premier semestre de 2009 a eu pour effet de diminuer de 1,2 milliard de dollars les produits déclarés. Déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change, d'autres éléments peuvent avoir une incidence sur les produits, notamment :
i) la diminution des produits tirés des primes de 1,0 milliard de dollars, principalement en raison de la diminution des primes de rentes à capital fixe de la FSL États-Unis. Cet élément a été partiellement contrebalancé par : ii) une augmentation des produits financiers nets de 837 millions de dollars, les gains sur dérivés détenus à des fins autres que de couverture ayant été partiellement contrebalancés par la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction; iii) une augmentation de 450 millions de dollars du revenu tiré des droits, principalement de la MFS, attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen qui s'est traduit par une augmentation du revenu tiré des droits.
IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
Au cours du deuxième trimestre de 2010, la Compagnie a comptabilisé une économie d'impôts de 84 millions de dollars relative au bénéfice avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle de 164 millions de dollars, ce qui s'est traduit par un taux d'imposition effectif négatif de 51,2 %. À titre comparatif, la Compagnie a comptabilisé au deuxième trimestre de 2009 une charge d'impôts de 228 millions de dollars relative au bénéfice avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle de 843 millions de dollars, ce qui a donné lieu à un taux d'imposition effectif de 27 %.
Le taux d'imposition effectif de la Compagnie est généralement inférieur au taux d'imposition prévu par la loi de 30,5 % en raison d'un flux durable d'avantages fiscaux, comme l'avantage tiré des taux d'imposition moins élevés sur le bénéfice imposable dans des territoires étrangers, différentes sources de produits financiers exonérés d'impôts et d'autres éléments.
Le taux d'imposition effectif pour le deuxième trimestre de 2010 a subi l'incidence importante d'une économie d'impôts brute de 76 millions de dollars découlant d'un jugement favorable qu'a reçu la Compagnie au Royaume-Uni permettant à la Sun Life Assurance Company of Canada (U.K.) Limited de reporter en avant des pertes fiscales subies avant 2002 pour réduire le montant des impôts à payer pour l'exercice 2002 et les suivants. Cette économie d'impôts a été partiellement contrebalancée par une provision pour moins-value de 23 millions de dollars, ce qui s'est traduit par une économie d'impôts nette de 53 millions de dollars représentant la tranche des pertes pour lesquelles il est plus probable qu'improbable qu'elles se réalisent.
En outre, l'économie d'impôts de la Compagnie pour le trimestre a bénéficié de la baisse des impôts sur les produits financiers. Cet avantage a été partiellement contrebalancé par des pertes enregistrées dans les territoires où les impôts sont moins élevés au deuxième trimestre. De plus, la diminution du bénéfice pour l'ensemble de la Compagnie a également eu une incidence sur le taux d'imposition effectif et a contribué de façon importante au taux d'imposition négatif de la Compagnie pour le trimestre.
Au deuxième trimestre de 2009, le taux d'imposition effectif de la Compagnie s'est établi à 27 %, soit un taux inférieur au taux d'imposition prévu par la loi de 32 %, en raison de son flux durable d'avantages fiscaux. Le taux d'imposition effectif au deuxième trimestre de 2009 était considérablement plus élevé que le taux d'imposition effectif du trimestre considéré, principalement en raison d'un bénéfice avant impôts plus élevé dans des territoires où les impôts sont plus élevés, comme au Canada et aux États-Unis.
------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars, sauf indication contraire) T2 10 T2 09 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net total avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans le bénéfice net des filiales 164 $ 843 $ Charge (économie) d'impôts prévue au taux canadien combiné d'impôts sur les bénéfices fédéral et provincial prévu par la loi 50 30,5 % 270 32,0 % Augmentation (diminution) du taux résultant de ce qui suit: Produits financiers exonérés d'impôts(4) (39) (23,8)% (28) (3,3)% Augmentation (diminution) des provisions pour positions fiscales incertaines(5) (83) (50,6)% 1 0,1 % Charge (économie) d'impôts au titre des pertes non constatées(6) 14 8,5 % 19 2,2 % Autres(7) (26) (15,8)% (34) (4,0)% ------------------------------------------------------------------------- Total de la charge (l'économie) d'impôts sur les bénéfices (84)$ (51,2)% 228 $ 27,0 % -------------------------------------------------------------------------
ACTIF GÉRÉ
L'actif géré(8) totalisait 434 milliards de dollars au 30 juin 2010, comparativement à 432,6 milliards de dollars au 31 décembre 2009 et à 397,5 milliards de dollars au 30 juin 2009. L'augmentation de 1,4 milliard de dollars enregistrée entre le 31 décembre 2009 et le 30 juin 2010 s'explique principalement par les facteurs suivants :
i) des souscriptions nettes liées aux fonds communs de placement, aux fonds gérés et aux fonds distincts de 8,2 milliards de dollars; ii) la croissance des affaires de 2,7 milliards de dollars, principalement pour les activités d'assurance-vie individuelle et de gestion de patrimoine; iii) une augmentation de 2,0 millions de dollars découlant de la variation de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction; iv) une augmentation de 1,9 milliard de dollars découlant du recul du dollar canadien face aux devises par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : v) des fluctuations du marché défavorables de 13,4 milliards de dollars pour les fonds communs de placement, les fonds gérés et les fonds distincts.
L'actif géré a augmenté de 36,5 milliards de dollars du 30 juin 2009 au 30 juin 2010. L'augmentation de l'actif géré résulte principalement de ce qui suit :
i) des souscriptions nettes liées aux fonds communs de placement, aux fonds gérés et aux fonds distincts de 22,7 milliards de dollars; ii) des fluctuations du marché favorables de 22,3 milliards de dollars pour les fonds communs de placement, les fonds gérés et les fonds distincts; iii) une augmentation de 6,6 milliards de dollars des fonds distincts et de 1,3 milliard de dollars du fonds général découlant de l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni; iv) une augmentation de 4,5 milliards de dollars découlant de la variation de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction; v) la croissance des affaires de 5,3 milliards de dollars, principalement pour les activités de gestion de patrimoine. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : vi) une diminution de 26,2 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien face aux devises par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente.
VARIATION DU BILAN ET DES CAPITAUX PROPRES
L'actif total du fonds général se chiffrait à 124,9 milliards de dollars au 30 juin 2010, comparativement à 120,7 milliards de dollars un an auparavant et à 120,1 milliards de dollars au 31 décembre 2009. L'augmentation de l'actif total du fonds général par rapport au 31 décembre 2009 s'explique principalement par l'augmentation de 2,0 milliards de dollars découlant de la variation de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction et par la croissance des affaires de 2,7 milliards de dollars, essentiellement dans les activités liées à l'assurance-vie individuelle et aux rentes en Amérique du Nord.
Depuis le 30 juin 2009, date à laquelle il se chiffrait à 120,7 milliards de dollars, l'actif total du fonds général a augmenté de 4,2 milliards de dollars. Cette augmentation s'explique par l'augmentation de 4,5 milliards de dollars découlant de la variation de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction et par la croissance des affaires de 5,3 milliards de dollars, y compris l'incidence favorable de l'acquisition des activités de la Lincoln par la FSL Royaume-Uni. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par une diminution de 6,8 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente.
Les provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance se chiffraient à 87,7 milliards de dollars au 30 juin 2010, en hausse de 2,9 milliards de dollars par rapport au 31 décembre 2009. Cette hausse s'explique essentiellement par l'augmentation de 2,0 milliards de dollars de la juste valeur des provisions techniques et par la croissance des affaires.
Les provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance ont augmenté de 4,0 milliards de dollars par rapport au montant de 83,7 milliards de dollars enregistré au 30 juin 2009. La croissance des affaires, compte tenu de l'acquisition des activités de la Lincoln par la FSL Royaume-Uni et d'une augmentation de 4,5 milliards de dollars liée à une variation correspondante de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction, a été partiellement contrebalancée par une diminution de 4,8 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente.
Les capitaux propres, qui comprennent les actions privilégiées de la Financière Sun Life, se chiffraient à 17,9 milliards de dollars au 30 juin 2010, comparativement à 17,2 milliards de dollars au 31 décembre 2009. La variation au premier semestre de 2010 résulte principalement de ce qui suit :
i) le bénéfice net attribuable aux actionnaires de 665 millions de dollars, avant les dividendes privilégiés de 43 millions de dollars; ii) le produit net de 274 millions de dollars de l'émission d'actions privilégiées de catégorie A à dividende non cumulatif à taux pouvant être rajusté, série 8R; iii) une augmentation de 136 millions de dollars découlant de l'émission d'actions ordinaires, principalement dans le cadre du régime canadien de réinvestissement des dividendes; iv) une augmentation nette des gains non réalisés sur les actifs disponibles à la vente de 77 millions de dollars comptabilisés dans les autres éléments du résultat étendu; v) une augmentation de 15 millions de dollars découlant de la fluctuation du dollar canadien par rapport aux devises. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : vi) des dividendes de 406 millions de dollars versés sur les actions ordinaires.
Au cours du deuxième trimestre de 2010, la Compagnie a procédé à un ajustement comptable relatif à une erreur de Clarica, compagnie d'assurance sur la vie qui s'est produite avant l'acquisition de cette dernière par la Compagnie en 2002. L'incidence nette de cet ajustement a consisté en une diminution de 77 millions de dollars des bénéfices non répartis au 1er janvier 2008. Pour de plus amples renseignements concernant cet ajustement, se reporter à la note 2 des états financiers consolidés intermédiaires de la Compagnie pour le trimestre terminé le 30 juin 2010.
Au 2 août 2010, la Financière Sun Life inc. avait 596,2 millions d'actions ordinaires et 82,2 millions d'actions privilégiées en circulation.
FLUX DE TRÉSORERIE Cumul depuis Résultats le début de trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars) T2 10 T2 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie au début 4 517 7 022 5 865 5 518 Flux de trésorerie liés aux activités suivantes Exploitation 631 1 113 1 320 1 811 Financement 125 225 (41) 777 Investissement 384 248 (1 382) 342 Variations attribuables aux fluctuations des taux de change 191 (481) 86 (321) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 331 1 105 (17) 2 609 ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin 5 848 8 127 5 848 8 127 Titres à court terme à la fin 3 710 3 073 3 710 3 073 ------------------------------------------------------------------------- Total de la trésorerie des équivalents de trésorerie et des titres à court terme 9 558 11 200 9 558 11 200 -------------------------------------------------------------------------
À la fin du deuxième trimestre de 2010, le montant net de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des titres à court terme se chiffrait à 9,6 milliards de dollars, comparativement à 10,6 milliards de dollars à la fin du premier trimestre de 2010 et à 11,2 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre de 2009.
Au deuxième trimestre de 2010, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont diminué de 482 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, principalement en raison de la diminution des primes, partiellement contrebalancée par la diminution des sommes versées aux titulaires de contrat. Les flux de trésorerie provenant des activités de financement se sont chiffrés à 125 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à 225 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. Le solde du deuxième trimestre de 2009 comprenait le produit de 299 millions de dollars de l'émission de débentures de premier rang, partiellement contrebalancé par la hausse des dividendes aux actionnaires en raison du calendrier des paiements. Les flux de trésorerie affectés aux activités d'investissement se sont chiffrés à 384 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010, comparativement à des flux de trésorerie provenant des activités d'investissement de 248 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. L'augmentation de 136 millions de dollars s'explique essentiellement par une augmentation des activités d'investissement à long terme. La fluctuation de la valeur du dollar canadien par rapport aux devises s'est traduite par l'augmentation de 191 millions de dollars des soldes de trésorerie au deuxième trimestre de 2010, comparativement à une diminution de 481 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont diminué de 491 millions de dollars au premier semestre de 2010 par rapport à la période correspondante de 2009. La diminution des rentrées s'explique par une diminution des primes, contrebalancée en partie seulement par une diminution des sommes versées aux titulaires de contrat. Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se sont chiffrés à 41 millions de dollars au premier semestre de 2010, comparativement à des flux de trésorerie provenant des activités de financement de 777 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. Le solde du premier semestre de 2009 comprenait le produit de l'émission de débentures de premier rang, d'emprunts subordonnés et de financement non garanti totalisant 1,1 milliard de dollars, partiellement contrebalancé par la hausse des dividendes aux actionnaires en raison du calendrier des paiements. Les flux de trésorerie provenant des activités d'investissement se sont chiffrés à 1,4 milliard de dollars au premier semestre de 2010, comparativement à des flux de trésorerie affectés aux activités d'investissement de 342 millions de dollars au deuxième trimestre de 2009. La variation de 1,7 milliard de dollars s'explique principalement par la hausse des activités d'investissement à long terme au premier semestre de 2009. La fluctuation de la valeur du dollar canadien par rapport aux devises s'est traduite par l'augmentation de 86 millions de dollars des soldes de trésorerie au premier semestre de 2010, comparativement à une diminution de 321 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
RÉSULTATS TRIMESTRIELS
Le tableau ci-dessous présente un sommaire des résultats de la Financière Sun Life pour les huit trimestres les plus récents. De l'information plus détaillée sur les résultats trimestriels antérieurs de la Compagnie figure dans les rapports de gestion intermédiaires et annuels de la Compagnie.
------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 T1 09 T4 08 T3 08 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 213 409 296 (140) 591 (213) 129 (396) Bénéfice (perte) d'exploitation (en millions de dollars) 213 409 296 (140) 591 (186) (696) (396) Bénéfice de base par action (en dollars) 0,38 0,72 0,53 (0,25) 1,06 (0,38) 0,23 (0,71) Bénéfice dilué par action (en dollars) 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 (0,38) 0,23 (0,71) Bénéfice d'exploitation dilué par action (en dollars) 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 (0,33) (1,25) (0,71) Total des produits (en millions de dollars) 6 806 6 055 4 993 8 831 8 720 5 028 4 706 2 560 Total de l'actif géré (en milliards de dollars) 434 435 433 412 397 375 381 389 -------------------------------------------------------------------------
Premier trimestre de 2010
Le bénéfice net de 409 millions de dollars au premier trimestre de 2010 a bénéficié du rendement positif des marchés boursiers, des variations favorables des taux d'intérêt et de l'incidence positive d'un rééquilibrage des actifs et des passifs. L'acquisition de la Compagnie au Royaume-Uni au quatrième trimestre de 2009 a également contribué à l'amélioration du rendement des activités de la Compagnie au Royaume-Uni. La hausse des coûts à la suite de l'augmentation des volumes de souscription de nouveaux contrats a partiellement contrebalancé les gains découlant de l'amélioration de la conjoncture.
Quatrième trimestre de 2009
Le bénéfice net de 296 millions de dollars du quatrième trimestre de 2009 marque un retour à des conditions de marché plus favorables, notamment l'incidence positive d'un rééquilibrage entre actifs et passifs, de l'amélioration des marchés boursiers et de la hausse des taux d'intérêt. Le bénéfice net pour ce trimestre a en outre bénéficié d'une économie d'impôts globale. Ces incidences ont été partiellement contrebalancées par des pertes de valeur nettes, par l'abaissement des cotes de crédit sur le portefeuille de placement de la Compagnie et par une diminution des gains de réinvestissement de l'actif attribuables à des variations des écarts de taux.
Troisième trimestre de 2009
La perte de 140 millions de dollars du troisième trimestre de 2009 s'explique principalement par la mise à jour d'hypothèses relatives aux provisions techniques liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt de 513 millions de dollars et par l'augmentation des provisions de 194 millions de dollars découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par des libérations de provisions de 161 millions de dollars découlant de conditions favorables sur les marchés boursiers.
Deuxième trimestre de 2009
Les libérations de provisions ont eu une incidence favorable sur le bénéfice net de 591 millions de dollars du deuxième trimestre de 2009. Ces libérations de provisions découlent de la hausse des marchés boursiers et des taux d'intérêt ainsi que de l'incidence favorable du rétrécissement des écarts de taux. De bons résultats découlant de l'amélioration des marchés financiers au cours du trimestre ont été partiellement contrebalancés par une augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie, par des modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit et par des pertes de valeur sur le crédit.
Premier trimestre de 2009
La perte de 213 millions de dollars du premier trimestre de 2009 s'explique principalement par la consolidation des provisions, déduction faite des couvertures, découlant du recul des marchés boursiers, l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit sur le portefeuille de placement de la Compagnie ainsi que les pertes de valeur sur les actions et les pertes de valeur nettes sur le crédit. Compte non tenu de la charge après impôts de 27 millions de dollars liée aux coûts de restructuration engagés relativement aux mesures prises par la Compagnie pour réduire son niveau de dépenses et accroître son efficience opérationnelle, la Compagnie a déclaré une perte d'exploitation de 186 millions de dollars.
Quatrième trimestre de 2008
Le bénéfice net de 129 millions de dollars du quatrième trimestre de 2008 a subi l'incidence considérable de la détérioration persistante des marchés financiers à l'échelle mondiale et comprend des charges de 682 millions de dollars liées aux marchés boursiers, de 365 millions de dollars liées à des pertes de valeur de l'actif, à des réductions de valeur liées au crédit et à l'élargissement des écarts de taux ainsi que de 164 millions de dollars liées aux modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit plus élevées. Déduction faite du gain après impôts de 825 millions de dollars lié à la vente de la participation de 37 % de la Compagnie dans CI Financial, la Compagnie a présenté une perte d'exploitation de 696 millions de dollars.
Troisième trimestre de 2008
La perte de 396 millions de dollars au troisième trimestre de 2008 s'explique principalement par la détérioration des marchés financiers à l'échelle mondiale et comprenait des pertes de valeur de l'actif et des pertes liées au crédit de 636 millions de dollars ainsi que des charges de 326 millions de dollars liées aux fluctuations des marchés boursiers.
EXAMEN DES MÉTHODES ET HYPOTHÈSES ACTUARIELLES
La direction pose des jugements en se basant sur des hypothèses ou des estimations relatives aux obligations de la Compagnie envers les titulaires de contrat. Dans certains cas, ces hypothèses et estimations s'appuient sur des éléments de nature incertaine. L'évaluation de ces obligations revêt une importance fondamentale dans l'établissement des résultats financiers de la Compagnie et elle exige de la direction qu'elle retienne des hypothèses en ce qui concerne le rendement des marchés boursiers, les taux d'intérêt, les défauts de paiement, les taux de mortalité et de morbidité, les résiliations de contrats, les frais, l'inflation et d'autres facteurs pour la période complète d'existence des contrats de la Compagnie.
Aucune modification importante n'a été apportée aux méthodes et hypothèses au cours du deuxième trimestre de 2010. Des modifications sont apportées aux hypothèses les plus probables de la Compagnie en fonction des mises à jour des résultats chaque année, généralement au troisième trimestre. La Compagnie peut cependant mettre à jour toute autre hypothèse en cours d'exercice pour tenir compte d'améliorations aux modèles, de modifications à la réglementation et aux normes et pratiques actuarielles ainsi que de modifications importantes aux caractéristiques des produits.
PLACEMENTS
Le total des placements liés au fonds général de la Compagnie se chiffrait à 111,9 milliards de dollars au 30 juin 2010. La majeure partie du fonds général de la Compagnie est investi dans des titres à revenu fixe à moyen ou à long terme, comme des obligations ou des prêts hypothécaires. La composition du portefeuille est établie avec prudence, l'actif du fonds général étant composé à 86 % de placements liquides et de titres à revenu fixe. Les actions et les biens immobiliers constituaient 4 % et 5 % du portefeuille, respectivement. La proportion restante de 5 % du portefeuille était constituée d'immeubles, d'avances sur contrats, d'actifs dérivés et d'autres placements.
Obligations
Au 30 juin 2010, la Compagnie détenait des obligations qui représentaient 67,4 milliards de dollars, soit 60 % de l'ensemble de son portefeuille de placement. La proportion des obligations ayant reçu la cote A ou une cote supérieure s'établissait à 67 %, et le pourcentage de celles qui avaient reçu la cote BBB ou une cote supérieure était de 96 % du total du portefeuille obligataire au 30 juin 2010, au même niveau qu'au 31 décembre 2009.
Des obligations d'une valeur de 67,4 milliards de dollars que détient la Compagnie, les obligations de sociétés fermées comptent pour un montant de 14,2 milliards de dollars, soit 21 % de l'ensemble du portefeuille obligataire de la Compagnie, comparativement à 13,2 milliards de dollars ou 22 % au 31 décembre 2009. Les obligations de sociétés qui ne sont pas émises ni garanties par des gouvernements d'État ou régionaux ou par des administrations municipales représentaient 71 % du total du portefeuille obligataire au 30 juin 2010, comparativement à 73 % au 31 décembre 2009. Au 30 juin 2010, les obligations émises ou garanties par des gouvernements totalisaient 19,5 milliards de dollars. La Compagnie n'a aucune exposition directe à des obligations émises par le gouvernement de la Grèce et son exposition directe à des obligations de gouvernements nationaux libellées en euros est négligeable.
Les pertes brutes non réalisées de la Compagnie sur les obligations disponibles à la vente et les obligations détenues à des fins de transaction se chiffraient à 0,3 milliard de dollars et à 1,7 milliard de dollars, respectivement, au 30 juin 2010, comparativement à 0,4 milliard de dollars et à 2,4 milliards de dollars, respectivement, au 31 décembre 2009. La diminution des pertes brutes non réalisées est en grande partie attribuable à la baisse des taux d'intérêt, partiellement contrebalancée par l'accroissement des écarts de taux et par le recul du dollar canadien face aux devises par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente.
Le portefeuille obligataire de la Compagnie au 30 juin 2010 comprenait des obligations de 14,2 milliards de dollars dans le secteur financier, soit environ 21 % du portefeuille obligataire de la Compagnie ou 13 % de tous ses placements. Au 31 décembre 2009, ce montant se chiffrait à 14,5 milliards de dollars, soit 24 % du portefeuille obligataire de la Compagnie. Cette diminution de 0,3 milliard de dollars de la valeur des placements dans des obligations du secteur financier résulte des cessions et échéances, partiellement contrebalancées par des augmentations découlant de la diminution des taux d'intérêt.
Titres adossés à des actifs
Le portefeuille obligataire de la Compagnie au 30 juin 2010 comprenait des titres adossés à des actifs présentés à la juste valeur pour un montant de 4,4 milliards de dollars, soit environ 7 % du portefeuille obligataire de la Compagnie ou 4 % de tous ses placements. Au 31 décembre 2009, ce montant se chiffrait à 4,2 milliards de dollars. L'augmentation de 0,2 milliard de dollars de la valeur des titres adossés à des actifs découle d'acquisitions nettes, d'une diminution des taux d'intérêt et du recul du dollar canadien par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente, partiellement contrebalancés par l'accroissement des écarts de taux.
30 juin 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- (en millions Coût après Juste BBB et Coût après Juste BBB et de dollars) amortissement valeur mieux amortissement valeur mieux ------------------------------------------------------------------------- Titres adossés à des prêts hypothécaires commerciaux 2 148 1 901 90,8 % 2 219 1 772 92,9 % Titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels Agences 758 800 100,0 % 735 768 100,0 % Autres 1 248 867 68,7 % 1 318 886 80,2 % Titres garantis par des créances 217 146 25,6 % 243 169 34,9 % Autres(1) 805 668 80,8 % 729 571 80,6 % ------------------------------------------------------------------------- Total 5 176 4 382 84,4 % 5 244 4 166 87,5 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Le poste Autres comprend les prêts hypothécaires à risque, qui représentent une partie de l'exposition de la Compagnie aux prêts hypothécaires de type Alt-A et aux autres titres adossés à des actifs.
La Compagnie détermine la perte de valeur des titres adossés à des actifs selon des modèles d'actualisation des flux de trésorerie qui tiennent compte des pertes en fonction de la conjoncture économique actuelle et prévue ainsi que des taux de défauts de paiement présumés et des pertes découlant des défauts prévus pour le groupe de garanties sous-jacentes. Parmi les hypothèses utilisées se trouvent notamment des facteurs macroéconomiques comme la valeur des propriétés commerciales et résidentielles et les taux de chômage. Les taux de défauts de paiement présumés et les pertes découlant des défauts prévus pour le groupe de garanties sous-jacentes sont évalués indépendamment pour chaque titre en fonction de facteurs comme l'acclimatation et l'emplacement géographique des actifs sous-jacents, le fait que les actifs sous-jacents soient des prêts à taux fixes ou ajustables et la probabilité de refinancement aux dates de rajustement des taux. S'il ressort de l'utilisation des modèles d'actualisation des flux de trésorerie une perte économique et que la Compagnie est d'avis qu'il est plus probable qu'improbable que cette perte survienne, une perte de valeur est comptabilisée.
En raison de la complexité de ces titres, différentes séries d'hypothèses portant sur la conjoncture économique et sur la performance des groupes de garanties sous-jacentes pourraient se situer dans une fourchette de valeur raisonnable, mais mener à des estimations des pertes considérablement différentes. Le portefeuille de titres adossés à des actifs de la Compagnie est très sensible aux fluctuations des facteurs macroéconomiques, des taux de défauts de paiement présumés sur le groupe de garanties et des pertes découlant des défauts prévus. En outre, le portefeuille de titres adossés à des actifs de la Compagnie est exposé à des titres dont les cotes sont plus faibles, à fort levier financier et laissant un montant relativement faible de subordination disponible en dessous des titres de la Compagnie pour absorber les pertes du groupe de garanties sous-jacentes. Pour ces titres, si un pourcentage relativement faible du groupe de garanties sous-jacentes fait l'objet de défauts, la Compagnie pourrait perdre le montant en capital de son placement dans les titres.
D'autres pertes de valeur sur les titres ayant déjà fait l'objet d'une perte de valeur pourraient être comptabilisées par suite de la détérioration des facteurs économiques comme la valeur des propriétés et les taux de chômage ou de modifications aux taux de défauts de paiement présumés sur le groupe de garanties ou des pertes tenant compte des défauts prévues.
Au 30 juin 2010, les placements indirects de la Compagnie dans des titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels à risque et à des prêts hypothécaires de type Alternative-A (Alt-A) s'élevaient à 141 millions de dollars et à 113 millions de dollars, respectivement, et représentaient conjointement environ 0,2 % du total des placements de la Compagnie. Une proportion de 89 % de ces placements ont été émis avant 2006 ou sont assortis de la cote AAA.
Les prêts hypothécaires de type Alt-A sont des prêts hypothécaires résidentiels consentis à des emprunteurs dont le profil de crédit se situe entre le profil à haut risque et le profil à faible risque.
Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises
Au 30 juin 2010, la Compagnie avait des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises d'un montant de 19,7 milliards de dollars. Le portefeuille de prêts hypothécaires de 13,6 milliards de dollars de la Compagnie est presque entièrement constitué de prêts de premier rang.
------------------------------------------------------------------------- 30 juin 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux (en millions hypothé- entre- hypothé- entre- de dollars) caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Canada 7 468 5 393 12 861 7 534 5 175 12 709 États-Unis 6 117 406 6 523 6 185 246 6 431 Royaume-Uni 53 24 77 57 - 57 Autres - 209 209 - 252 252 ------------------------------------------------------------------------- Total 13 638 6 032 19 670 13 776 5 673 19 449 -------------------------------------------------------------------------
La reprise du marché des biens immobiliers commerciaux se produira vraisemblablement après celle de l'économie globale. Elle dépendra essentiellement de facteurs macroéconomiques tels que la création d'emplois et la confiance des consommateurs. Avec les baisses continues des taux d'occupation et des durées des contrats de location, les emprunteurs ont dû composer avec la diminution de leurs flux de trésorerie, entraînant une hausse des défauts de paiement et des prêts douteux qui touchent maintenant davantage de types de biens immobiliers et de secteurs géographiques.
Les tableaux suivants présentent les prêts hypothécaires et les prêts aux entreprises, classés selon la qualité du crédit, au 30 juin 2010 et au 31 décembre 2009. Au 30 juin 2010, le portefeuille de prêts hypothécaires de la Compagnie était composé principalement de prêts hypothécaires commerciaux d'une valeur comptable de 13 milliards de dollars et comptait environ 4 000 prêts hypothécaires, ce qui se rapproche des niveaux du 31 décembre 2009. Les prêts hypothécaires commerciaux visent notamment des immeubles de détail, des immeubles à bureaux, des immeubles d'habitation collective, des biens immobiliers industriels et des terrains. La quotité de financement moyenne pondérée du portefeuille de prêts hypothécaires commerciaux de la Compagnie est d'environ 60 %. Son ratio de couverture de la dette moyen pondéré estimatif est de 1,6 fois, ce qui se rapproche des niveaux de fin d'exercice. La Société canadienne d'hypothèques et de logement assure 23 % du portefeuille canadien de prêts hypothécaires commerciaux.
30 juin 2010 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable brute Provision pour pertes ----------------------------- ----------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux (en millions hypothé- entre- hypothé- entre- de dollars) caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Non échus 13 292 $ 5 995 $ 19 287 $ - $ - $ - $ Échus : Échus depuis moins de 90 jours 110 - 110 - - - Échus depuis 90 à 179 jours 5 - 5 - - - Échus depuis 180 jours ou plus - - - - - - Ayant subi une perte de valeur 335 61 396 104 24 128 ------------------------------------------------------------------------- Solde au 30 juin 2010 13 742 $ 6 056 $ 19 798 $ 104 $ 24 $ 128 $ ------------------------------------------------------------------------- 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable brute Provision pour pertes ----------------------------- ----------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux (en millions hypothé- entre- hypothé- entre- de dollars) caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Non échus 13 600 $ 5 649 $ 19 249 $ - $ - $ - $ Échus : Échus depuis moins de 90 jours 30 - 30 - - - Échus depuis 90 à 179 jours - - - - - - Échus depuis 180 jours ou plus - 1 1 - - - Ayant subi une perte de valeur 252 33 285 106 10 116 ------------------------------------------------------------------------- Solde au 31 décembre 2009 13 882 $ 5 683 $ 19 565 $ 106 $ 10 $ 116 $ -------------------------------------------------------------------------
Le montant net des actifs ayant subi une perte de valeur liés aux prêts hypothécaires et aux prêts aux entreprises, déduction faite des provisions, se chiffrait à 268 millions de dollars au 30 juin 2010, soit 99 millions de dollars de plus qu'au 31 décembre 2009. Les prêts hypothécaires ayant subi une perte de valeur ont augmenté de 85 millions de dollars pour atteindre 231 millions de dollars principalement en raison de la détérioration des conditions du marché des biens immobiliers commerciaux. Environ 80 % des prêts ayant subi une perte de valeur sont aux États-Unis.
En plus des provisions imputées à la valeur comptable des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises, la Compagnie disposait de provisions de 3,0 milliards de dollars au 30 juin 2010, comparativement à 2,9 milliards de dollars au 31 décembre 2009, visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs sur les actifs financiers, lesquelles étaient comprises dans les provisions techniques. Lorsqu'un actif est radié du bilan ou vendu, tout montant correspondant visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs sur cet actif est libéré et inscrit au bénéfice. Ces provisions de 3,0 milliards de dollars visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs sur les actifs du compte des actionnaires excluent les provisions visant à couvrir les diminutions de valeur éventuelles des titres de capitaux propres et des immeubles soutenant les provisions techniques.
Instruments financiers dérivés
Les valeurs relatives aux instruments dérivés de la Compagnie sont présentées dans le tableau suivant. L'utilisation d'instruments dérivés est évaluée en termes de montants nominaux de référence qui servent à calculer les paiements, mais ces montants ne correspondent généralement pas aux montants réels qui sont échangés.
------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars) 30 juin 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Juste valeur nette 145 125 Montant nominal de référence total 44 564 47 260 Montant en équivalent-crédit 849 1 010 Montant en équivalent-crédit pondéré en fonction des risques 6 7 -------------------------------------------------------------------------
Le montant nominal de référence total a diminué pour s'établir à 44,6 milliards de dollars au 30 juin 2010, contre 47,3 milliards de dollars au 31 décembre 2009, principalement en raison d'une diminution de la valeur nominale des contrats de taux d'intérêt et d'actions. La juste valeur nette a augmenté, passant de 125 millions de dollars à la fin de l'exercice 2009 à 145 millions de dollars au premier semestre de 2010.
Les valeurs des placements et les ratios présentés dans cette section sont fondés sur la valeur comptable des catégories d'actifs respectives. La valeur comptable des actifs disponibles à la vente et des actifs détenus à des fins de transaction est égale à leur juste valeur. Dans l'éventualité d'un défaut de paiement, si les montants recouvrés sont insuffisants pour couvrir les flux de trésorerie liés aux provisions techniques connexes que les actifs doivent soutenir, l'exposition au risque de crédit pourrait être supérieure à la valeur comptable des actifs.
PERSPECTIVES
La Compagnie subit l'incidence d'un certain nombre de facteurs qui sont étroitement liés à l'environnement économique. Le rendement des marchés boursiers, les taux d'intérêt, les conditions de crédit, les taux de rachat ou de déchéance des contrats, les taux de change et les écarts entre les taux d'intérêt crédités aux titulaires de contrat et le rendement obtenu sur les placements peuvent avoir une incidence importante sur la rentabilité des activités de la Compagnie.
L'incertitude économique a continué de caractériser l'environnement au deuxième trimestre de 2010. La crise d'endettement en Europe est demeurée d'actualité, les gouvernements de partout dans le monde ayant commencé à adopter des mesures d'austérité et à resserrer leurs politiques monétaires. La confiance des consommateurs, les données liées à l'habitation et les chiffres liés à l'emploi continuent de présenter des signes de faiblesse aux États-Unis. La Réserve fédérale américaine a maintenu ses taux d'intérêt inchangés et a revu à la baisse ses prévisions économiques lors de sa dernière réunion d'établissement des taux en juin. Au Canada, bien que les chiffres liés à l'emploi aient été plus favorables que prévu, ceux liés à l'habitation et au détail suggèrent des faiblesses. La Banque du Canada a élevé son taux cible du financement à un jour à deux reprises, le faisant passer de 0,25 % à 0,75 % lors de ses réunions d'établissement des taux tenues au mois de juin et de juillet, mais a formulé une mise en garde : elle s'attendait à ce que la reprise au pays et à l'échelle mondiale soit moins rapide qu'elle ne l'avait initialement prévu.
L'environnement de réglementation évolue, alors que les gouvernements et les organismes de réglementation rehaussent les exigences en matière de gestion du capital, des liquidités et des risques. Au Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) envisage d'apporter un certain nombre de modifications à la réglementation en matière de capital pour les compagnies d'assurance, notamment de nouvelles lignes directrices qui établiraient des exigences relatives à la suffisance du capital d'une entité autonome pour les sociétés d'assurance-vie actives, comme la Sun Life du Canada, compagnie d'assurance-vie (la Sun Life du Canada) et qui mettraient à jour les directives concernant les sociétés d'assurance-vie inactives agissant à titre de sociétés de portefeuille, comme la Financière Sun Life inc. En outre, le BSIF devrait modifier sa définition du capital réglementaire disponible dans le but d'harmoniser les définitions des compagnies d'assurance avec toute modification apportée aux définitions provenant des banques aux termes du nouvel Accord de Bâle sur les fonds propres proposé.
Le BSIF envisage des approches de modélisations fondées sur le risque plus sophistiquées en ce qui a trait au montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE), lesquelles pourraient s'appliquer aux fonds distincts et à d'autres produits d'assurance-vie. Plus particulièrement, le BSIF évalue à quel point les techniques de modélisation avancées peuvent produire des exigences en matière de capital plus rigoureuses et sensibles au risque pour les assureurs-vie canadiens, y compris des modèles internes pour le risque inhérent aux garanties liées aux fonds distincts. Le BSIF prévoit publier à l'automne 2010, afin de recueillir les commentaires du public, une ébauche de préavis qui doit modifier les exigences actuelles en matière de capital pour les nouveaux contrats de fonds distincts, plutôt que pour les contrats de fonds distincts en vigueur (c'est-à-dire les contrats conclus après 2010). Le BSIF évalue également, dans le cadre d'un processus d'examen continu, les modèles internes pour le risque inhérent aux garanties liées aux contrats de fonds distincts en vigueur. Le BSIF envisage différentes options pour les contrats en vigueur, notamment une approche plus axée sur le marché et, possiblement, du crédit pour la couverture. Bien qu'il soit difficile de prédire la durée du processus d'examen du risque inhérent aux garanties liées aux contrats de fonds distincts en vigueur, le BSIF prévoit y consacrer plusieurs années, probablement jusqu'en 2013. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions quant à l'incidence cumulative qu'aura ce processus sur les exigences en matière de capital pour les assureurs-vie canadiens.
L'issue de ces initiatives est incertaine et pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la Compagnie ou sur sa situation par rapport à d'autres institutions financières canadiennes et internationales avec lesquelles la Compagnie est en concurrence au chapitre des affaires et du capital. Plus particulièrement, l'ébauche de préavis portant sur les modifications aux exigences actuelles en matière de capital pour les nouveaux contrats de fonds distincts et que doit publier le BSIF à l'automne 2010 pourrait donner lieu à une augmentation des exigences en matière de capital pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts actuellement offerts par la Compagnie aux États-Unis et au Canada à la date d'entrée en vigueur des nouvelles règles et après cette date. La Compagnie est en concurrence avec d'autres fournisseurs de produits de rentes à capital variable et de fonds distincts qui exercent leurs activités conformément à différentes normes comptables et réglementations d'autres pays, lesquelles pourraient être à l'origine d'écarts au chapitre des exigences en matière de capital, de la rentabilité et du bénéfice déclaré sur ces produits. En raison de cette situation, la Compagnie pourrait se trouver désavantagée face à ses concurrents dans certaines de ses activités. En outre, les modifications finales qui seront apportées au terme de l'examen par le BSIF des modèles internes pour le risque inhérent aux garanties liées aux contrats de fonds distincts en vigueur pourraient changer considérablement le capital jugé nécessaire pour soutenir les activités liées aux contrats en vigueur de rentes à capital variable et de fonds distincts de la Compagnie. Se reporter aux rubriques "Sensibilité au risque de marché" et "Gestion du capital et situation de trésorerie" du présent document.
GESTION DU CAPITAL ET SITUATION DE TRÉSORERIE
La Financière Sun Life cherche à assurer la solidité de la situation de trésorerie et à générer la souplesse nécessaire pour tirer parti des occasions de croissance, gérer le risque lié à ses activités et optimiser le rendement pour les actionnaires. La structure du capital de la Compagnie vise à dépasser les exigences réglementaires en matière de cibles de capital interne et à conserver d'excellentes cotes de crédit, tout en maintenant une structure du capital efficace et des ratios de capital enviables. La Financière Sun Life gère son capital et celui de toutes ses filiales en tenant compte du profil de risque propre à chacune.
La Financière Sun Life, y compris toutes ses organisations, prépare chaque année un plan rigoureux en matière de capital aux termes duquel les options en matière de capital et de financement et les politiques en matière de dividendes sont présentées au conseil d'administration. Le capital fait régulièrement l'objet d'examens pour évaluer l'incidence potentielle en fonction de divers scénarios qui touchent la réglementation, les activités, les taux d'intérêt et les marchés financiers. Les éléments pertinents des examens du capital sont présentés chaque trimestre au conseil.
La Sun Life du Canada, principale filiale d'assurance-vie de la Compagnie en exploitation au Canada, est assujettie aux règles relatives au MMPRCE du BSIF. Le calcul du ratio du MMPRCE prévoit l'utilisation de modèles admissibles ou l'application de facteurs quantitatifs à certains actifs et passifs en fonction d'un certain nombre d'éléments de risque pour atteindre le capital requis et la comparaison du capital requis avec le capital disponible afin d'évaluer la suffisance du capital. À 210 % au 30 juin 2010, le ratio du MMPRCE de la Sun Life du Canada était supérieur aux niveaux réglementaires minimaux. Le ratio du MMPRCE est demeuré inchangé par rapport au premier trimestre de 2010 et a diminué par rapport par rapport au 31 décembre 2009 alors qu'il était de 221 %. Le recul du ratio du MMPRCE depuis le 31 décembre 2009 s'explique essentiellement par l'incidence défavorable des marchés des capitaux et des modifications apportées aux lignes directrices du BSIF pour 2010.
La Financière Sun Life adoptera les normes internationales d'information financière (IFRS) le 1er janvier 2011. La mise en œuvre des IFRS devrait avoir une incidence sur le niveau de capital réglementaire disponible. Aux termes du préavis du BSIF sur le Passage des entités fédérales aux Normes internationales d'information financière, les sociétés peuvent choisir d'appliquer progressivement l'incidence de la transition aux IFRS sur les bénéfices non répartis aux fins du capital réglementaire. L'incidence de la transition aux IFRS sur le ratio du MMPRCE de la Sun Life du Canada, la principale filiale en exploitation de la Compagnie, lors de l'exercice initial, ne devrait pas être importante en raison des modalités d'application progressive. Pour de plus amples renseignements concernant les IFRS, se reporter à la rubrique "Normes internationales d'information financière" du présent document.
Le capital est géré sur une base consolidée, en vertu de principes qui tiennent compte de tous les risques liés à un secteur d'activité donné, ainsi qu'au niveau de chaque division, en vertu de principes appropriés dans les territoires où elle est présente. Au 30 juin 2010, le capital de la Financière Sun Life était largement supérieur au capital minimal réglementaire. Comme l'illustre la section sur la sensibilité au risque de marché du présent document, le capital de la Sun Life du Canada demeurerait largement supérieur au capital minimal réglementaire même après une baisse de 10 % des marchés boursiers par rapport aux niveaux du 30 juin 2010.
La structure de gestion du risque de la Compagnie comprend plusieurs mécanismes de gestion du risque, notamment l'application de tests de tension, une surveillance continue et l'élaboration de plans d'urgence à l'égard des liquidités. La Compagnie maintient un profil de liquidités global à un niveau qui dépasse les exigences en matière de financement des obligations liées à la demande dont elle doit s'acquitter selon divers scénarios défavorables établis à l'interne concernant les obligations liées à la demande. Par ailleurs, la Compagnie gère activement et surveille de près l'appariement des actifs et des engagements ainsi que la diversification et la qualité de ses placements, par rapport aux objectifs établis.
Les rentrées de fonds liées à l'exploitation, notamment les primes, les frais de gestion de placements et les produits financiers nets, constituent la principale source de capitaux de la Compagnie. Ces capitaux servent principalement à payer les prestations prévues par les contrats, les participations attribuées aux titulaires de contrat, les règlements, les commissions, les frais d'exploitation, les intérêts débiteurs et les dividendes aux actionnaires. Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation sont généralement affectés aux paiements qui doivent être effectués ultérieurement, y compris le paiement des dividendes aux actionnaires.
GESTION DES RISQUES D'ENTREPRISE
La Financière Sun Life a établi un cadre de gestion des risques d'entreprise qui lui permet de classer par catégorie, de surveiller et de gérer les divers risques auxquels elle est exposée. Les principales catégories de risques définies sont les suivantes : risque de crédit, risque de marché, risque d'assurance, risque lié à l'exploitation et risque stratégique. Le risque lié à l'exploitation couvre une large gamme de risques, notamment les risques juridiques et réglementaires, ainsi que les risques associés aux personnes, aux systèmes et aux méthodes.
La Financière Sun Life applique de façon continue des méthodes de gestion des risques d'entreprise qui consistent à passer en revue les différents facteurs de risque pris en compte dans la structure établie et à communiquer les résultats de ces analyses à la haute direction et au comité d'examen des risques du conseil d'administration au moins une fois par trimestre. Les méthodes de gestion des risques d'entreprise mises en application par la Financière Sun Life et les facteurs de risque sont décrits dans le rapport de gestion annuel et la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
SENSIBILITÉ AU RISQUE DE MARCHÉ
Le bénéfice de la Compagnie subit l'incidence de l'évaluation de ses obligations envers ses titulaires de contrat aux termes des contrats d'assurance et de rentes. Ces montants sont déterminés d'après des modèles d'évaluation internes et sont comptabilisés dans les états financiers consolidés de la Compagnie principalement à titre de provisions techniques. L'évaluation de ces obligations exige de la direction qu'elle pose des hypothèses en ce qui concerne le niveau futur du rendement des marchés boursiers, des taux d'intérêt et d'autres facteurs pour la période complète d'existence de ces contrats. Les états financiers tiennent compte des différences entre les résultats réels de la Compagnie et ses hypothèses les plus probables. Le tableau suivant présente l'incidence immédiate estimative ou la sensibilité du bénéfice net et du ratio du MMPRCE de la Compagnie qui résulteraient de certaines fluctuations soudaines des taux d'intérêt et des cours des marchés boursiers au 30 juin 2010.
30 juin 2010 ------------------------------------------------------------------------- Variations des taux Bénéfice net (en d'intérêt(1) millions de dollars) MMPRCE(3) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 1 % 100 - 200 Augmentation maximale de 8 points de pourcentage Diminution de 1 % (275) - (375) Diminution maximale de 15 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- Variations des marchés boursiers(2) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 10 % 125 - 175 Augmentation maximale de 5 points de pourcentage Diminution de 10 % (175) - (225) Diminution maximale de 5 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 25 % 200 - 300 Augmentation maximale de 5 points de pourcentage Diminution de 25 % (550) - (650) Diminution maximale de 15 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- (1) Variation uniforme de 100 points de base des taux d'intérêt présumés sur l'ensemble de la courbe de rendement au 30 juin 2010. Les variations des rendements réalisés découlant de différences au chapitre de la durée à courir jusqu'à l'échéance, des catégories d'actifs, des écarts de taux et des cotes pourraient donner lieu à des sensibilités réalisées qui diffèrent de façon importante des sensibilités présentées ci-dessus. (2) Variation sur tous les marchés boursiers au 30 juin 2010 pour tous les produits, y compris les produits de rentes à capital variable et de fonds distincts dont il est question ci-dessous. En présumant que les risques réels liés aux marchés boursiers suivent de façon constante et précise l'ensemble des marchés boursiers. Étant donné qu'en pratique, les risques réels liés aux marchés boursiers diffèrent généralement de l'ensemble des indices boursiers (en raison de l'incidence de la gestion active, du risque de corrélation et d'autres facteurs), les sensibilités réelles pourraient différer considérablement de celles présentées ci-dessus. (3) Les sensibilités du MMPRCE illustrent l'incidence sur le ratio de MMPRCE de la Sun Life du Canada au 30 juin 2010.
Les sensibilités au risque lié aux marchés boursiers tiennent compte de l'incidence de la fourniture de garanties liées aux contrats de fonds distincts et de rentes à capital variable et sont présentées déduction faite de l'effet d'atténuation prévu des programmes de couverture de la Compagnie en vigueur au 30 juin 2010. Elles tiennent également compte des affaires nouvelles et des modifications apportées aux produits au cours du trimestre.
Environ 75 % à 85 % de la sensibilité au risque lié aux marchés boursiers de la Compagnie a trait aux produits de fonds distincts de la FSL Canada, aux produits de rentes à capital variable de la FSL États-Unis et aux activités de réassurance fermées de la Compagnie présentées dans le secteur de l'Organisation internationale qui fournissent des garanties liées au rendement des fonds sous-jacents. Ces garanties peuvent s'appliquer en cas de décès, d'arrivée à échéance, de retrait ou de constitution de rente, en fonction du rendement sur le marché des fonds sous-jacents.
Les tableaux suivants présentent de l'information sur les garanties fournies relativement aux activités liées aux rentes à capital variable et aux fonds distincts de la Compagnie.
30 juin 2010 ------------------------------------------------------------------------- Valeur Montant Valeur des Provisions (en millions de dollars) des fonds du risque garanties techniques ------------------------------------------------------------------------- FSL Canada 10 884 771 10 846 381 FSL États-Unis 21 678 3 657 25 109 1 104 Activités de réassurance fermées 2 919 873 2 933 530 ------------------------------------------------------------------------- Total 35 481 5 300 38 888 2 015 ------------------------------------------------------------------------- 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur Montant Valeur des Provisions (en millions de dollars) des fonds du risque garanties techniques ------------------------------------------------------------------------- FSL Canada 10 796 539 10 380 215 FSL États-Unis 21 069 3 006 23 944 675 Activités de réassurance fermées 3 049 811 2 930 452 ------------------------------------------------------------------------- Total 34 915 4 356 37 254 1 342 -------------------------------------------------------------------------
Pour les garanties de retrait à vie, la "valeur des garanties", présentée dans les tableaux précédents, correspond à la valeur actualisée des retraits futurs maximaux, en présumant que les conditions des marchés demeurent inchangées par rapport aux conditions actuelles. La valeur de toutes les autres garanties est déterminée en présumant que la totalité des règlements sont faits à la date d'évaluation. Le montant du risque présenté dans les tableaux précédents correspond à l'excédent de la valeur des garanties sur la valeur des fonds pour tous les contrats lorsque la valeur des garanties excède la valeur des fonds. Le montant du risque n'est pas exigible puisque les garanties sont payables seulement en cas de décès, d'arrivée à échéance, de retrait ou de constitution de rente si la valeur des fonds demeure inférieure à la valeur des garanties. Les provisions techniques représentent les provisions de la direction pour les coûts futurs liés à ces garanties, conformément aux notes d'orientation concernant la comptabilité et comprennent une provision pour écart défavorable conformément aux normes d'évaluation.
Le montant du risque et les provisions techniques au 30 juin 2010 ont augmenté par rapport au 31 décembre 2009, principalement en raison de la fluctuation des marchés boursiers. La valeur des fonds et la valeur des garanties ont légèrement augmenté au cours du semestre en raison des affaires nouvelles et des fluctuations des taux de change, alors que les fluctuations des marchés boursiers ont eu une incidence négative sur la valeur des fonds.
Le coût final de la fourniture de garanties relativement aux produits de fonds distincts et de rentes à capital variable est incertain, dépendra d'un certain nombre de facteurs, notamment les conditions générales des marchés financiers, le comportement des titulaires de contrat et les résultats au chapitre de la mortalité, comme il est expliqué à la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de 2009 de la Compagnie, et pourrait avoir une incidence négative sur le bénéfice net et le capital. La Compagnie a mis en œuvre des programmes de couverture qui prévoient le recours à des instruments dérivés afin d'atténuer une partie de la volatilité liée aux marchés boursiers à l'égard des coûts liés à la fourniture de ces garanties, réduisant ainsi l'exposition à cette catégorie précise de risque lié aux marchés boursiers.
Au 30 juin 2010, environ 90 % du total des contrats de la Compagnie sur des fonds distincts et des rentes à capital variable, évalués selon les valeurs des fonds associés, était couvert par un programme de couverture des actions. Grâce à ce programme de couverture des actions, la sensibilité du bénéfice net de la Compagnie aux reculs des fonds distincts et des rentes à capital variable est réduite d'environ 55 % à 65 %. Une part importante des contrats sont couverts par le programme de couverture des actions, mais l'exposition au risque lié aux marchés boursiers sur ces contrats n'est pas entièrement couverte. Pour les contrats sur des fonds distincts et des rentes à capital variable couverts par le programme de couverture des actions, la Compagnie couvre généralement la juste valeur des coûts nets futurs prévus des règlements et une partie des frais liés aux contrats. Le tableau suivant illustre l'incidence du programme de couverture de la Compagnie relativement à sa sensibilité à des diminutions de 10 % et de 25 % des marchés boursiers pour les produits de rentes à capital variable et de fonds distincts seulement.
30 juin 2010 ------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars) Diminution de Diminution de 10 %(1) 25 %(1) ------------------------------------------------------------------------- Avant couverture (400) - (450) (1 075) - (1 175) Incidence de la couverture 225 - 275 575 - 675 ------------------------------------------------------------------------- Déduction faite de la couverture (150) - (200) (450) - (550) ------------------------------------------------------------------------- (1) Variation respective sur tous les marchés boursiers au 30 juin 2010. En présumant que les risques réels liés aux marchés boursiers suivent de façon constante et précise l'ensemble des marchés boursiers. Étant donné qu'en pratique, les risques réels liés aux marchés boursiers diffèrent généralement de l'ensemble des indices boursiers (en raison de l'incidence de la gestion active, du risque de corrélation et d'autres facteurs), les sensibilités réelles pourraient différer considérablement de celles présentées ci-dessus. -------------------------------------------------------------------------
Comme la juste valeur des prestations couvertes diffère généralement de la valeur inscrite aux états financiers (en raison des différentes méthodes d'évaluation et de l'inclusion des marges d'évaluation relativement aux valeurs inscrites aux états financiers), cette méthode se traduira par l'inscription aux résultats et dans le capital déclaré d'une valeur correspondant à la volatilité résiduelle découlant de perturbations des marchés boursiers. La disponibilité et le coût de l'ensemble de ces instruments de couverture peuvent subir l'incidence défavorable de certains facteurs, notamment la volatilité, la détérioration des marchés boursiers et la diminution des taux d'intérêt.
Sensibilité au risque de marché - mise en garde additionnelle et hypothèses clés
Les renseignements concernant les sensibilités de la Compagnie au risque de marché constituent des estimations prospectives non définies par les PCGR. Il s'agit de mesures des sensibilités estimatives du bénéfice net et du capital de la Compagnie aux fluctuations des taux d'intérêt et des marchés boursiers présentées plus haut, en fonction des taux d'intérêt, des cours des marchés boursiers et de la répartition des activités au 30 juin 2010. Ces sensibilités sont calculées indépendamment pour chaque facteur de risque en présumant généralement que toutes les autres variables de risque demeurent constantes. Les résultats réels peuvent différer considérablement de ces estimations pour plusieurs raisons, notamment les différences dans la structure et la distribution des tensions à l'égard du marché présentées ci-dessus, l'interaction entre ces facteurs, les erreurs de modélisation ou les modifications des hypothèses sous-jacentes comme la répartition des activités, les taux d'imposition effectifs et la provision pour moins-value requise pour les actifs d'impôts futurs, le comportement des titulaires de contrat, les taux de change et autres variables du marché liées à ces hypothèses sous-jacentes à la date du calcul de ces sensibilités, soit le 30 juin 2010. Ces sensibilités présument également qu'aucun changement à la provision pour moins-value actuellement requise pour les actifs d'impôts futurs ne sera nécessaire.
Ces sensibilités reflètent la composition des actifs et des passifs de la Compagnie au 30 juin 2010. Des changements à ces positions par suite de nouvelles ventes ou d'échéances, de l'achat ou de la vente d'actifs ou d'autres mesures prises par la direction pourraient donner lieu à d'importants changements aux sensibilités présentées. Plus particulièrement, ces sensibilités reflètent l'incidence prévue des activités de couverture en fonction des programmes et portefeuilles de couverture en place à la date du calcul, soit le 30 juin 2010. L'incidence réelle de ces activités de couverture peut différer considérablement de l'incidence prévue lors de la détermination des sensibilités indicatives en raison des activités continues de rééquilibrage des couvertures, des modifications de l'envergure et de la portée des activités de couverture, des variations du coût ou de la disponibilité générale des instruments de couverture, du risque de corrélation (le risque que les couvertures ne reproduisent pas de façon exacte les résultats des portefeuilles sous-jacents), des risques de modélisation et autres risques liés à l'exploitation relativement à la gestion continue des programmes de couverture ou encore de l'incapacité potentielle des contreparties liées à la couverture de présenter un rendement répondant aux attentes.
Les sensibilités sont évaluées en fonction de méthodes et d'hypothèses à l'égard de la présentation de l'information financière en vigueur en date du 30 juin 2010. Des modifications apportées à l'environnement de réglementation, aux méthodes d'évaluation comptable ou actuarielle, aux modèles ou aux hypothèses, après cette date, pourraient donner lieu à d'importantes modifications aux sensibilités présentées. Des fluctuations des taux d'intérêt et des cours des marchés boursiers au-delà des variations présentées pourraient donner lieu à une variation de l'incidence autre qu'une variation proportionnelle.
Pour les raisons susmentionnées, ces sensibilités doivent être perçues uniquement comme des estimations directionnelles quant à la sensibilité sous-jacente à l'égard de chacun des facteurs de ces hypothèses spécialisées et ne devraient pas être interprétées comme des prévisions de la sensibilité future du bénéfice net et du capital de la Compagnie. Étant donné la nature de ces calculs, la Compagnie ne peut donner aucune garantie que l'incidence sur le bénéfice et le capital sera de l'ordre de celle présentée ici.
Des renseignements pertinents additionnels sont présentés aux rubriques "Perspectives", "Conventions et estimations comptables critiques" et "Gestion du risque" du rapport de gestion annuel et à la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
BÉNÉFICE D'EXPLOITATION AJUSTÉ ESTIMATIF POUR 2010
Dans son rapport de gestion intermédiaire pour le troisième trimestre de 2009, la Compagnie présente son "bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010"(9), pour illustrer l'incidence que les changements qui se sont produits sur les marchés au quatrième trimestre de 2008 et qui se sont poursuivis en 2009 devraient avoir sur les résultats financiers de la Compagnie en 2010. D'après les hypothèses et facteurs décrits ci-dessous, la Compagnie avait estimé, au troisième trimestre de 2009, que son bénéfice d'exploitation ajusté pour l'exercice terminé le 31 décembre 2010 serait de l'ordre de 1,4 milliard de dollars à 1,7 milliard de dollars. La Compagnie a fait une mise en garde : son bénéfice pour 2010 devrait refléter les niveaux d'actifs et la valeur des comptes moins élevés prévus pour 2010, ainsi que des frais liés à la gestion des risques plus élevés, une volatilité et une incertitude potentielles sur les marchés financiers, des niveaux prévus de capital requis par les organismes de réglementation plus élevés, un levier financier moins élevé, la fluctuation des taux de change et la possibilité de charges d'impôts plus élevées à mesure que les gouvernements partout dans le monde cherchent à combler des déficits plus élevés.
Les mises à jour des hypothèses les plus probables de la Compagnie ainsi que les changements aux indicateurs clés internes et externes au cours du premier semestre de 2010 n'ont eu aucune incidence sur la fourchette prévue et présentée précédemment, au troisième trimestre de 2009, à l'égard du bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010.
En se fiant aux hypothèses et méthodes utilisées pour déterminer son bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010, qui n'a pas changé depuis le troisième trimestre de 2009, la Compagnie a déterminé que son bénéfice d'exploitation ajusté était de 375 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2010 et de 734 millions de dollars pour le semestre terminé le 30 juin 2010. Le tableau suivant présente un rapprochement entre le bénéfice d'exploitation ajusté et le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de la Compagnie pour le deuxième trimestre de 2010.
(en millions de dollars) T2 10 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation ajusté(+) (après impôts) 375 Éléments d'ajustement : Incidence nette des marchés boursiers (187) Incidence nette des taux d'intérêt (99) Incidence des taux de change (14) Impôts (comprend l'économie d'impôts de 53 millions de dollars liée à la FSL Royaume-Uni) 72 Incidence des activités d'investissement à revenu fixe sur les provisions relatives aux contrats d'assurance 39 Autres gains (pertes) actuariels et modifications des hypothèses (comprend une incidence favorable nette liée au crédit de 6 millions de dollars) 27 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires 213 ------------------------------------------------------------------------- (+) Le bénéfice d'exploitation ajusté exclut : i) les pertes de valeur sur les placements de la Compagnie, déduction faite de la libération de provisions techniques connexes au cours de la période, ii) l'incidence des variations de provisions techniques découlant de modifications des cotes de crédit des placements de la Compagnie au cours de la période, iii) l'incidence des fluctuations des marchés boursiers au cours de la période qui diffèrent de l'hypothèse la plus probable de la Compagnie, soit une croissance de 8 % par année, principalement de l'indice S&P 500, de l'indice composé S&P/TSX et de l'indice TSX 60, iv) l'incidence des éléments fiscaux au cours de la période qui ont donné lieu à une variation du taux d'imposition effectif de la Compagnie, lequel s'est établi à l'extérieur d'une fourchette de 18 % à 22 % au cours de la période, v) certains autres éléments au cours de la période, notamment : les variations des écarts de taux sur les obligations de sociétés qui ont une incidence sur l'évaluation actuarielle des contrats en vigueur en changeant le taux hypothétique de rendement obtenu sur le placement des flux de trésorerie futurs, l'incidence des mesures de rééquilibrage entre actifs et passifs adoptées au cours de la période en réponse aux conditions des marchés, notamment en ce qui touche les marchés boursiers, les taux d'intérêt et les écarts de taux, afin d'ajuster la situation de gestion de la durée de l'actif et du passif de la Compagnie conformément aux politiques et pratiques de la Compagnie, y compris les politiques et pratiques à l'égard de la tolérance au risque; les variations des taux d'intérêt au cours de la période qui ont une incidence sur le rendement présumé des placements pour les affaires nouvelles, ainsi que l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt sur la valeur des instruments dérivés utilisés dans le cadre du programme de couverture de la Compagnie; les gains ou pertes à la vente des placements excédentaires de la Compagnie; les résultats enregistrés au chapitre de la mortalité et de la morbidité qui diffèrent des hypothèses les plus probables de la Compagnie; le comportement des titulaires de contrat, y compris les déchéances et les rachats, qui diffèrent des hypothèses les plus probables de la Compagnie; les modifications des méthodes et hypothèses actuarielles et autres mesures adoptées par la direction, dont la Compagnie ne peut estimer l'incidence nette de façon fiable.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 correspond à des perspectives financières constituant des mesures financières non définies par les PCGR qui présentent une estimation des résultats financiers après impôts de la Compagnie pour l'exercice 2010 complet et qui sont fondées sur :
i) l'émergence estimative au cours de la période du bénéfice découlant des contrats d'assurance en vigueur de la Compagnie, en fonction des meilleures estimations actuelles à l'égard des hypothèses relatives aux provisions techniques, plus le bénéfice prévu estimatif provenant des activités de gestion d'actifs de la Compagnie, ii) l'incidence estimative des souscriptions de nouveaux contrats au cours de la période, iii) les produits financiers estimatifs gagnés sur les placements excédentaires de la Compagnie, moins les coûts liés au service de la dette, au cours de la période, iv) un taux d'imposition effectif pour la Compagnie, au cours de la période, se situant entre 18 % et 22 %.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 est fondé sur des hypothèses liées à l'économie et d'autres hypothèses, notamment :
i) une croissance d'environ 8 % par année sur les marchés boursiers (principalement le S&P 500, l'indice composé S&P/TSX et le TSX 60), ii) la répartition des activités, les taux de change (par rapport, notamment, au dollar américain et à la livre sterling britannique), les écarts de taux (par exemple, les écarts de taux pour les obligations de sociétés et les swaps) et les taux d'intérêt (par exemple, les taux des obligations du gouvernement du Canada et du Trésor des États-Unis) correspondant aux niveaux existants en date du 30 septembre 2009, iii) le rendement obtenu sur les placements, les taux d'imposition, les exigences relatives au capital, les résultats au chapitre de la mortalité et de la morbidité et le comportement des titulaires de contrat conformes aux meilleures estimations actuelles de la Compagnie à l'égard des hypothèses relatives aux provisions techniques.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 ne tient pas compte des mesures adoptées par la direction ni des modifications des hypothèses utilisées pour l'évaluation des provisions techniques, des gains et des pertes actuariels ni d'autres éléments qui ne sont pas couverts par les hypothèses actuelles les plus probables, comme l'incidence du marché sur les garanties liées aux fonds distincts, les pertes de valeur sur le crédit, les modifications des cotes de crédit sur le portefeuille de titres à revenu fixe de la Compagnie ainsi que les gains et les pertes sur les placements dont l'incidence nette ne peut être estimée par la Compagnie de façon fiable.
Mise en garde relative au bénéfice d'exploitation ajusté estimatif
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 est une mesure financière prospective non définie par les PCGR, fondée sur des hypothèses relatives aux conditions économiques et à d'autres conditions, qualifications et lignes de conduite futures décrites dans cette rubrique et ailleurs dans le présent rapport de gestion. La Compagnie ne peut donner aucune garantie que son bénéfice déclaré pour 2010 se situera dans la fourchette présentée et ses résultats financiers déclarés pour l'exercice 2010 pourraient différer considérablement du bénéfice normalisé estimatif pour 2010 pour plusieurs raisons, notamment les modifications apportées aux hypothèses relatives à l'économie et à d'autres hypothèses utilisées pour estimer le bénéfice normalisé de 2010 et les conditions réelles de l'économie et autres résultats avant et pendant l'exercice 2010, lesquels pourraient différer des estimations de la Compagnie. Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 exclut les éléments qui sont inclus dans les résultats financiers déclarés par la Compagnie. La Compagnie est exposée à différentes sources de volatilité qui sont décrites ci-dessus et dans le rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009 et en raison desquelles le bénéfice d'exploitation ajusté pourrait s'écarter de la fourchette estimée.
L'information concernant le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 doit être lue en parallèle avec l'information figurant aux rubriques "Déclarations prospectives" et "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR" du présent document, aux rubriques "Conventions et estimations comptables critiques", "Gestion du risque", "Sensibilité au risque de marché" et "Perspectives" du rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009, ainsi qu'à la rubrique "Facteurs de risque" de sa notice annuelle pour l'exercice 2009.
QUESTIONS D'ORDRE JURIDIQUE ET RÉGLEMENTAIRE
De plus amples renseignements concernant les questions d'ordre juridique et réglementaire sont fournis dans les états financiers consolidés, le rapport de gestion annuel et la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIÈRE
Conformément aux exigences du Conseil des normes comptables du Canada, la Financière Sun Life adoptera les normes internationales d'information financière (IFRS) le 1er janvier 2011 et présentera des chiffres correspondants pour l'exercice précédent. La conversion de la Compagnie aux IFRS progresse conformément au plan et à l'échéancier établis. Le tableau qui suit présente l'état d'avancement des principaux éléments du plan de transition aux IFRS de la Compagnie et fournit une évaluation de l'incidence de la conversion aux IFRS reposant sur l'avancement de la préparation du bilan d'ouverture de la Compagnie conformément aux IFRS.
------------------------------------------------------------------------- Principaux éléments et étapes clés État d'avancement ------------------------------------------------------------------------- Formation - Fournir une formation technique - La formation technique des employés aux employés et aux membres la et de la direction a été donnée direction responsables de la avant le quatrième trimestre de production et de 2009 l'interprétation des états - Des séances de formation et des financiers avant le quatrième mises à jour régulières sont trimestre de 2009 fournies au conseil - Offrir des séances de formation d'administration et au comité de régulière sur les IFRS et des vérification de la Compagnie depuis mises à jour périodiques sur le deuxième trimestre de 2008 l'avancement du projet au - La formation continue se poursuivra conseil d'administration et au jusqu'à la mise en oeuvre comité de vérification de la - Un programme d'information sur Compagnie l'incidence des IFRS est en cours - Offrir aux employés, à la de préparation à l'intention des direction et au conseil parties prenantes externes et des d'administration de la séances d'information sont prévues formation sur les nouvelles pour le deuxième semestre de 2010 normes internationales d'information financière à mesure qu'elles sont finalisées - Déterminer les exigences en matière de communications aux parties prenantes externes avant le deuxième trimestre de 2010 ------------------------------------------------------------------------- Modifications de conventions comptables et présentation d'information financière - Identifier et documenter les - Les principales différences de différences de conventions conventions comptables entre les comptables entre les PCGR du PCGR du Canada et les IFRS ont été Canada et les IFRS avant le identifiées et documentées. quatrième trimestre de 2009 Différentes normes IFRS sont - Évaluer les exigences en toujours sous examen et les matière de présentation et décisions finales sur les choix de d'informations à fournir aux conventions comptables seront termes des IFRS et préparer des prises au cours de 2010 états financiers pro forma - Les états financiers pro forma et ainsi que les exigences clés en les exigences clés en matière de matière de notes notes complémentaires ont été complémentaires avant le préparés deuxième trimestre de 2010 - Les processus de présentation - Évaluer les exigences en périodique d'information à matière d'informations à l'externe sont en place fournir pour les rapports de - La Compagnie a commencé à préparer gestion intermédiaires et ses états financiers comparatifs de annuels, aux termes des IFRS 2010 conformément aux IFRS - Préparer un bilan d'ouverture conforme aux IFRS au 1er janvier 2010 ainsi que des données trimestrielles comparatives pour les trimestres de 2010 aux fins de la préparation des états financiers trimestriels de l'exercice 2011 ------------------------------------------------------------------------- Technologie de l'information et systèmes de données - Déterminer l'incidence sur les - Les modifications aux systèmes en systèmes de grand livre général place ont été préparées, testées et et d'alimentation de données mises en oeuvre comptables des changements de - Les contrôles de processus et de conventions comptables et systèmes qui s'appliquaient dans d'exigences en matière de l'environnement de production présentation aux termes des conforme aux actuels PCGR du Canada IFRS avant le quatrième demeurent en place et, lorsque trimestre de 2009 c'est pertinent, des contrôles ont - S'assurer que les systèmes IFRS été modifiés ou ajoutés, au besoin, demeurent conformes pendant la pour gérer la conversion aux IFRS phase de transition et de mise - La surveillance continue des en oeuvre systèmes comptables et de grand - Évaluer l'incidence et faire livre général et la préparation de les modifications nécessaires, systèmes autres que les systèmes le cas échéant, aux systèmes de de grand livre général et données et aux outils de d'alimentation de données présentation d'information et comptables se poursuivront en 2010 d'analyse, autrement que pour les systèmes de grand livre général et d'alimentation de données comptables ------------------------------------------------------------------------- Incidence sur les activités commerciales - Procéder à l'examen de tous - La Compagnie a presque totalement les produits et de toutes les terminé son examen de l'incidence branches d'activité pour des IFRS sur les produits et les déterminer l'incidence de la branches d'activité. La mise en conversion aux IFRS sur la oeuvre des IFRS au 1er janvier 2011 rentabilité déclarée, sur ne devrait pas avoir d'incidence l'établissement des prix, sur importante sur les activités la conception des produits et commerciales de la Compagnie. La sur la gestion des actifs et Compagnie assure le suivi de des passifs avant le troisième l'évolution de la situation en ce trimestre de 2009 qui a trait aux modifications - Procéder à l'examen de tous les comptables, lesquelles pourraient documents portant sur les avoir une incidence plus importante facilités de crédit et sur ses activités commerciales d'emprunt pour s'assurer de - Les clauses restrictives des leur conformité avec les IFRS facilités de crédit existantes ont avant le troisième trimestre été examinées à l'interne et de 2010 aucune faille n'a été détectée - Déterminer l'incidence des - Le secteur de l'assurance est modifications relatives aux actuellement en consultation avec IFRS sur les exigences en le BSIF pour déterminer l'incidence matière de capital des IFRS sur les exigences en matière de capital ------------------------------------------------------------------------- Contrôles et procédures de communication de l'information et contrôle interne à l'égard de l'information financière - Déterminer les modifications - Le contrôle interne à l'égard de nécessaires aux politiques et l'information financière et les processus connexes conformément contrôles et les procédures de aux IFRS pour la présentation communication de l'information déjà de l'information financière de en place de la Compagnie ont été 2011 (et des données maintenus et des contrôles comparatives de 2010) et additionnels et des processus évaluer les modifications d'approbation ont été mis en place nécessaires aux processus et pour la préparation des états rapports de la Compagnie financiers comparatifs de 2010. La - Procéder à l'examen de tous les Compagnie ne s'attend pas à ce que contrôles et processus clés les IFRS aient une incidence liés au contrôle interne à importante sur son contrôle interne l'égard de l'information à l'égard de l'information financière de la Compagnie et financière et ses contrôles et de ses contrôles et procédures procédures de communication de de communication de l'information actuels l'information, aux termes des - Le contrôle interne à l'égard de IFRS, pour s'assurer de l'information financière et les l'intégrité de la présentation contrôles et procédures de de l'information avant le communication de l'information de quatrième trimestre de 2010 la Compagnie ont fait l'objet d'un examen à la lumière des modifications aux politiques et processus connexes des IFRS. Les modifications nécessaires au contrôle interne à l'égard de l'information financière et aux contrôles et procédures de communication de l'information de la Compagnie seront mises en oeuvre au quatrième trimestre de 2010. Les dirigeants responsables de l'attestation de la Compagnie prévoient terminer la conception de ces contrôles et procéder à l'évaluation initiale de leur efficacité au quatrième trimestre de 2010 -------------------------------------------------------------------------
La Compagnie procède actuellement à la compilation et à l'analyse des données qui figureront dans son bilan d'ouverture préparé conformément aux IFRS au 1er janvier 2010. Celui-ci sera nécessaire à des fins de comparaison en 2011. Dans son rapport de gestion annuel pour l'exercice 2009, la Compagnie a présenté les modifications qui devraient être faites à la suite de la mise en œuvre des IFRS et qui pourraient avoir une incidence importante sur ses états financiers. Les principales incidences sur le bilan d'ouverture de la Compagnie préparé conformément aux IFRS découvertes à ce jour, ainsi que certaines incidences prévues sur le bénéfice net de la Compagnie aux termes des PCGR, sont présentées ci-dessous. L'information présentée ne constitue pas une liste exhaustive de tous les changements qui auront lieu dans le cadre de la transition de la Compagnie aux IFRS. Elle doit être lue en parallèle avec l'information figurant dans le rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009. Les choix de conventions comptables pourraient faire l'objet de certains changements.
Classement et évaluation des contrats -------------------------------------
Aux termes des IFRS, la comptabilisation et l'évaluation des contrats est fonction de leur classement. Pour la Compagnie, les contrats d'assurance-vie et d'assurance-maladie et les produits de rente existants seront classés comme des contrats d'assurance, des contrats de placement ou des contrats de service. La plupart des contrats du fonds général de la Compagnie demeureront classés dans les contrats d'assurance aux termes des IFRS (ce qui représente plus de 90 % des passifs relatifs aux contrats d'assurance aux termes des PCGR du Canada). Le mode d'évaluation des montants présentés dans les "Provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance" demeurera le même qu'aux termes des PCGR du Canada jusqu'à l'adoption d'une nouvelle norme exhaustive portant sur les contrats d'assurance, ce qui ne devrait pas avoir lieu avant 2013.
L'évaluation de certains contrats d'assurance existants classés comme des contrats de placement comportera des différences aux termes des IFRS. Aux termes des IFRS, un élément important du solde des contrats de placement du fonds général de la Compagnie a trait à trois séries de billets à moyen terme émis par la Compagnie en 2005 et en 2006 et qui arrivent à échéance en 2010, 2011 et 2013. Les billets à moyen terme de la première série sont arrivés à échéance et ont été rachetés en totalité le 6 juillet 2010. L'incidence de l'évaluation des différences au moment de la transition aux IFRS ne devrait pas être importante. Toutefois, jusqu'à l'échéance des billets à moyen terme, la FSL États-Unis pourrait observer une volatilité accrue de son bénéfice en raison de l'incidence sur le bénéfice net déclaré de la Compagnie des différences entre la juste valeur des actifs et la juste valeur des passifs du programme de billets à moyen terme.
Le mode d'évaluation des contrats d'assurance et des contrats de placements liés aux fonds distincts de la Compagnie demeurera le même aux termes des IFRS.
Écart d'acquisition -------------------
Aux termes des IFRS, le test de dépréciation de l'écart d'acquisition portera sur des éléments plus détaillés, les unités génératrices de trésorerie, plutôt que sur des unités d'exploitation comme c'est le cas aux termes des PCGR du Canada (par exemple, les rentes à capital fixe et les rentes à capital variable sont des unités génératrices de trésorerie de la FSL États-Unis). La détermination d'une unité génératrice de trésorerie repose principalement sur les entrées de trésorerie générées. Le test de dépréciation de l'écart d'acquisition compare la juste valeur d'une unité génératrice de trésorerie à sa valeur comptable. Si la juste valeur de l'unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur comptable, l'écart d'acquisition est jugé ne pas s'être déprécié. À l'inverse, si la valeur comptable de l'unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa juste valeur, le déficit est considéré comme une preuve de dépréciation.
La Compagnie s'attend à comptabiliser une charge de dépréciation nette d'environ 1,7 milliard de dollars à l'égard de l'écart d'acquisition. Cette charge sera portée en réduction du solde d'ouverture des bénéfices non répartis au moment de la transition aux IFRS. Cette charge de dépréciation a trait à la tranche de l'écart d'acquisition comptabilisée dans le cadre des acquisitions de Keyport Life Insurance Company aux États-Unis en 2001 et de Clarica, compagnie d'assurance sur la vie au Canada en 2002. Cette charge de dépréciation tient compte de l'application des IFRS et de l'incidence continue de l'environnement économique.
La dépréciation de l'écart d'acquisition est un élément hors trésorerie et n'aura aucune incidence sur le niveau de capital réglementaire pour la Compagnie puisque l'écart d'acquisition est déjà déduit du capital disponible aux fins de la réglementation lors du calcul du MMPRCE de la Sun Life du Canada.
Paiements fondés sur des actions --------------------------------
Certaines attributions liées à des paiements fondés sur des actions faites à des employés de la MFS sont actuellement considérées, conformément aux PCGR du Canada, comme des attributions réglées en instruments de capitaux propres et évaluées à la juste valeur à la date de l'attribution. Aux termes des IFRS, ces attributions seront considérées comme des passifs réglés en trésorerie et réévaluées à la juste valeur à chaque date de clôture jusqu'à ce que celles-ci soient réglées en trésorerie ou qu'elles arrivent à échéance. Actuellement, les PCGR du Canada prévoient une charge de rémunération comparable entre les périodes parce que la charge est fixe aux dates d'attribution. Aux termes des IFRS, la charge variera en fonction de la variation de la juste valeur, le cas échéant, des attributions de rémunération à base d'actions et des actions sous-jacentes (y compris les dividendes), ce qui pourrait se traduire par une volatilité accrue du bénéfice net.
Les attributions liées aux autres régimes de rémunération à base d'actions de la Compagnie et de ses filiales sont considérées comme des attributions réglées en instruments de capitaux propres et ne donneront pas lieu à des différences comptables importantes aux termes des IFRS.
Titres échangeables de Sun Life (SLEECS) ----------------------------------------
Aux termes des IFRS, tous les instruments financiers qui contiennent une option de conversion en actions ordinaires doivent être inclus dans le calcul du bénéfice dilué par action, sans égard à la probabilité de conversion. Certains instruments novateurs de catégorie 1 émis par la Compagnie (SLEECS de série A et de série B) sont assortis d'une option permettant à leur porteur de convertir ses titres en actions ordinaires dans certaines circonstances. L'inclusion de ces instruments financiers dans le calcul du bénéfice dilué par action de la Compagnie se traduira par une diminution du bénéfice dilué par action d'environ 0,03 $ par trimestre. Si les SLEECS de série A sont rachetés à leur date de remboursement à la valeur nominale, en 2011, la diminution du bénéfice dilué par action devrait se limiter à 0,01 $ par trimestre.
Comptabilité de couverture --------------------------
Certaines stratégies de couverture de la Compagnie pourraient être touchées par des modifications apportées en vertu des IFRS, notamment en raison de nouveaux critères liés à l'application de la comptabilité de couverture et de modifications apportées aux tests d'efficacité et à l'évaluation des relations de couverture. Par exemple, les IFRS ne permettent pas l'utilisation de la méthode de la concordance des conditions essentielles pour l'évaluation de l'efficacité des couvertures. Par conséquent, l'inefficacité de la couverture sera reflétée dans le bénéfice net déclaré.
Consolidation et présentation -----------------------------
Les IFRS exigent la consolidation de certaines structures hors bilan titrisées dont la consolidation n'était pas obligatoire aux termes des PCGR du Canada. Il est prévu que certaines structures de placement hors bilan, y compris les titres garantis par des prêts hypothécaires, les titres garantis par des créances et les titres synthétiques garantis par des créances, totalisant environ 900 millions de dollars en actifs, et un passif correspondant, seront consolidés aux termes des IFRS. L'incidence de cette consolidation sur le montant net du solde d'ouverture des capitaux propres devrait être minime.
En outre, l'actif et le passif des fonds distincts qui devaient être présentés séparément aux termes des PCGR du Canada seront dorénavant inclus dans le total de l'actif et le total du passif de la Compagnie. La Compagnie continuera toutefois de faire la distinction entre ces actifs et passifs et les autres actifs et passifs du fonds général.
IFRS 1, Première application des normes internationales d'information financière ---------------------------------------------------------------------
IFRS 1 est une norme d'information financière qui établit les exigences pour une entité préparant des états financiers conformément aux IFRS pour la première fois et qui s'applique au moment de la transition. IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives à la règle générale d'application rétrospective des IFRS. Ces exemptions optionnelles comprennent :
i) L'option de ramener à néant toutes les différences de conversion par le biais des bénéfices non répartis au moment de la transition; ii) L'option de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises pour des acquisitions qui ont eu lieu avant la date de transition; iii) L'option de constater le cumul des gains et pertes actuariels non amortis sur les régimes de retraite à prestations déterminées par le biais des bénéfices non répartis conformément aux PCGR du Canada au moment de la transition.
Bien que la Compagnie n'ait pas encore pris de décisions finales, elle prévoit actuellement se prévaloir des exemptions i) et ii); la décision portant sur les régimes de retraite à prestations déterminées doit cependant encore être étudiée.
Normes comptables futures -------------------------
Le 30 juillet 2010, l'International Accounting Standards Board a publié pour commentaires un exposé-sondage qui présente des modifications touchant l'évaluation des contrats d'assurance. La Compagnie procède actuellement à l'examen de l'exposé-sondage, mais prévoit déjà que les modifications touchant l'évaluation des contrats d'assurance, si elles sont adoptées telles qu'elles apparaissent dans l'exposé-sondage, se traduiront par des différences importantes par rapport aux dispositions actuelles des PCGR du Canada, ce qui aura une incidence importante sur les activités commerciales de la Compagnie et sur la volatilité de ses résultats déclarés. Les modifications proposées par ces exposés-sondages devraient être finalisées et applicables au plus tôt en 2013.
CONTRÔLE INTERNE À L'ÉGARD DE L'INFORMATION FINANCIÈRE
Il incombe à la direction de mettre en place et de maintenir un contrôle interne adéquat à l'égard de l'information financière afin de fournir une assurance raisonnable que l'information financière de la Compagnie est fiable et que ses états financiers ont été établis conformément aux PCGR du Canada.
Au cours de la période allant du 1er avril 2010 au 30 juin 2010, aucun changement concernant le contrôle interne à l'égard de l'information financière n'a eu, ou n'est raisonnablement susceptible d'avoir, une incidence importante sur le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la Compagnie.
UTILISATION DE MESURES FINANCIÈRES NON DÉFINIES PAR LES PCGR
La direction évalue le rendement de la Compagnie en fonction de mesures financières établies conformément aux PCGR et de certaines mesures financières non définies par les PCGR du Canada. La direction estime que ces mesures financières non définies par les PCGR peuvent aider les investisseurs à comprendre les résultats de la Compagnie et à comparer les résultats trimestriels et annuels des activités de la Compagnie. Ces mesures financières non définies par les PCGR ne font pas l'objet d'une définition normalisée et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables utilisées par d'autres sociétés. Elles ne doivent pas être considérées comme une mesure de rechange aux mesures de rendement financier établies conformément aux PCGR du Canada. Les rapports de gestion annuels et intermédiaires de la Compagnie ainsi que les trousses de renseignements financiers supplémentaires disponibles à la section "Investisseurs - Résultats et rapports financiers - Rapports de fin d'exercice" à l'adresse www.sunlife.com présentent des renseignements supplémentaires concernant ces mesures financières non définies par les PCGR, ainsi qu'un rapprochement avec les mesures selon les PCGR du Canada.
La direction mesure le rendement de la Compagnie en fonction du bénéfice d'exploitation et de mesures financières fondées sur le bénéfice d'exploitation, notamment le bénéfice d'exploitation par action et le rendement d'exploitation des capitaux propres, qui excluent certains éléments dont la nature ne relève pas de l'exploitation et qui ne sont pas susceptibles de se reproduire. Font aussi partie des mesures non définies par les PCGR utilisées par la direction i) les mesures du rendement financier qui sont établies selon un taux de change constant, sans tenir compte de l'incidence des fluctuations des taux de change, ii) les produits ajustés, qui correspondent au total des produits, déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change et de la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés, iii) le ratio de la marge d'exploitation avant impôts de la MFS dont le dénominateur exclut certains produits financiers et inclut certaines commissions versées, de façon à évaluer la rentabilité sous-jacente de la MFS, iv) l'actif géré, l'actif géré des fonds communs de placement, l'actif des fonds gérés et l'actif géré pour le compte de tiers, v) la valeur des affaires nouvelles utilisée pour mesurer la rentabilité générale et fondée sur des montants actuariels qui ne sont comparables à aucune mesure aux termes des PCGR du Canada.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 et la sensibilité au risque de marché de la Compagnie sont des mesures financières prospectives non définies par les PCGR pour lesquelles il n'existe aucune mesure définie par les PCGR qui soit directement comparable et pour lesquelles aucun rapprochement n'est possible puisqu'il s'agit de déclarations prospectives. Aucun rapprochement de ces montants avec les mesures définies par les PCGR du Canada les plus directement comparables n'est possible dans le cadre des déclarations prospectives, la Compagnie étant d'avis qu'il est seulement possible de fournir les fourchettes d'hypothèses utilisées pour déterminer ces mesures non définies par les PCGR puisque les résultats réels peuvent fluctuer considérablement, à l'intérieur ou à l'extérieur de ces fourchettes, d'une période à l'autre, ce qui peut avoir une incidence importante sur le bénéfice net présenté pour 2010.
Le tableau ci-après présente les éléments exclus du bénéfice d'exploitation de la Compagnie ainsi qu'un rapprochement de ces montants avec le bénéfice de la Compagnie, calculé selon les PCGR du Canada.
(en millions de dollars) Résultats trimestriels ------------------------------------------------------------------------- T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 T1 09 T4 08 T3 08 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice présenté (selon les PCGR du Canada) 213 409 296 (140) 591 (213) 129 (396) Gain (perte) après impôts sur éléments exceptionnels Gain à la vente de la participation dans CI Financial - - - - - - 825 - Coûts de restructuration pour réduire le niveau de dépenses - - - - - (27) - - ------------------------------------------------------------------------- Total des éléments exceptionnels - - - - - (27) 825 - ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation 213 409 296 (140) 591 (186) (696) (396) -------------------------------------------------------------------------
DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
Certaines informations contenues dans ce document, notamment les informations relatives aux stratégies de la Compagnie ainsi que d'autres déclarations de nature prévisionnelle dont la réalisation est tributaire, ou qui font mention, de conditions ou d'événements futurs, y compris l'information contenue dans le présent document aux rubriques "Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif", "Perspectives" et "Sensibilité au risque de marché", ou qui renferment des expressions telles que "s'attendre à", "prévoir", "avoir l'intention de", "planifier", "croire", "estimer" ou d'autres expressions semblables, sont des déclarations prospectives au sens des lois sur les valeurs mobilières. Entrent dans les déclarations prospectives les possibilités et hypothèses présentées relativement aux résultats d'exploitation futurs de la Compagnie. Ces déclarations font état des attentes, des estimations et des prévisions de la Compagnie en ce qui concerne les événements futurs et ne représentent pas des faits passés. Les déclarations prospectives ne constituent pas une garantie des résultats futurs et mettent en cause des risques et des incertitudes qui sont difficiles à prévoir. Les résultats et la valeur pour les actionnaires futurs pourraient différer sensiblement de ceux qui sont présentés dans ces déclarations prospectives, en raison, notamment, des facteurs traités sous la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de la Compagnie et des facteurs décrits dans d'autres documents déposés auprès des autorités canadiennes et américaines de réglementation des valeurs mobilières, y compris les rapports de gestion et les états financiers consolidés annuels et intermédiaires.
Les facteurs susceptibles d'entraîner un écart important entre les résultats réels et les résultats escomptés comprennent, mais sans s'y limiter, les pertes, les défauts de paiement et les changements d'évaluations sur les placements; la solvabilité des cautions et des contreparties liées aux instruments dérivés; le rendement des marchés boursiers; le coût, l'efficacité et la disponibilité de programmes de couverture des risques; les fluctuations des taux d'intérêt; les autres risques de marché, notamment les fluctuations des écarts de taux; un possible ralentissement économique durable; les modifications apportées aux règlements, aux lois et aux lignes directrices, y compris les lois fiscales; les modifications aux exigences en matière de capital réglementaire, notamment à l'égard du capital réglementaire exigé pour les fonds distincts et les rentes à capital variable; les enquêtes et les procédures relatives à la réglementation, ainsi que les démarches juridiques individuelles et les recours collectifs qui ont été engagés relativement aux pratiques dans les secteurs de la distribution de fonds communs de placement, de produits d'assurance, de produits de rente et de produits financiers; le risque d'illiquidité des marchés; des conditions de marché ayant une incidence négative sur la situation de la trésorerie de la Compagnie et sa capacité à lever des fonds; la baisse de la solidité financière ou des cotes de crédit; le rendement des placements et des portefeuilles de placement de la Compagnie qui sont gérés pour les clients, tels que les fonds distincts et les fonds communs de placement; l'incidence des fusions et des acquisitions; les risques d'assurance liés à la mortalité et à la morbidité, y compris les risques associés aux catastrophes naturelles ou causées par l'homme, aux pandémies et aux actes de terrorisme; les risques liés à la conception des produits et à l'établissement des prix des produits; les risques liés au comportement des titulaires de contrat; l'incapacité de maintenir des canaux de distribution solides et les risques liés à la conduite commerciale des intermédiaires et des agents; les risques liés aux activités menées en Asie, y compris les risques liés aux coentreprises; l'incidence de la concurrence; le risque lié à la fluctuation des taux de change; les risques liés aux erreurs de modélisation financière; les risques liés à la continuité des activités; les défaillances des systèmes d'information et de la technologie fonctionnant sur Internet; les atteintes à la sécurité informatique et au respect de la vie privée; la dépendance à l'égard de relations avec des tiers, y compris les contrats d'impartition; la capacité d'attirer et de conserver des employés; l'incertitude quant à l'amélioration du taux de mortalité; l'incidence de résultats défavorables du portefeuille de contrats fermé; le potentiel de pertes financières liées aux changements de l'environnement; la disponibilité, le coût et l'efficacité de la réassurance ainsi que l'inefficacité des politiques et procédures de gestion des risques et le potentiel de pertes découlant de risques multiples se présentant en même temps ou augmentant rapidement. La Compagnie ne s'engage nullement à mettre à jour ni à réviser ces déclarations prospectives pour tenir compte d'événements ou de circonstances postérieurs à la date du présent rapport ou par suite d'événements imprévus, à moins que la loi ne l'exige.
Conférence téléphonique portant sur les résultats
Les résultats financiers de la Compagnie pour le deuxième trimestre de 2010 seront présentés lors de la conférence téléphonique qui aura lieu le jeudi 5 août 2010, à 10 h, heure de l'Est. Pour écouter la webémission de la conférence en direct, visualiser les diapositives de la présentation et obtenir de l'information connexe, veuillez accéder à l'adresse www.sunlife.com et cliquer sur le lien vers les résultats du deuxième trimestre de la rubrique "Investisseurs" figurant à la page d'accueil, 10 minutes avant le début de la conférence. La webémission et la présentation seront archivées sur le site Web de la Compagnie par la suite et seront accessibles à l'adresse www.sunlife.com.
Pour écouter la conférence par téléphone, composez le 416-644-3415 (Toronto) ou le 1 800 814-4860 (ailleurs au Canada et aux États-Unis).
---------------------------- (1) Avec ses filiales et coentreprises, "la Compagnie" ou "la Financière Sun Life". (2) Initialement désigné par l'expression "bénéfice normalisé estimatif pour 2010". Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au rapport de gestion intermédiaire de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2009, à la rubrique "Bénéfice normalisé estimatif pour 2010". (3) Le ratio de la marge d'exploitation avant impôts et l'actif géré sont des mesures non définies par les PCGR. Se reporter à la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". (4) Le poste "Produits financiers exonérés d'impôts" reflète les impôts moins élevés sur les produits financiers pour le trimestre. (5) Le poste "Augmentation (diminution) des provisions pour positions fiscales incertaines" tient compte de l'économie d'impôts découlant de la résolution favorable du litige au Royaume-Uni. (6) Le poste "Charge (économie) d'impôts au titre des pertes non constatées" tient compte de la provision pour moins-value de 23 millions de dollars dont il a été question plus haut. (7) Le poste "Autres" tient compte de l'incidence des pertes dans des territoires où les impôts sont moins élevés au cours du trimestre. (8) L'actif géré est une mesure financière non définie par les PCGR. Se reporter à la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". (9) Initialement désigné par l'expression "bénéfice normalisé estimatif pour 2010". Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au rapport de gestion intermédiaire de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2009, à la rubrique "Bénéfice normalisé estimatif pour 2010".
À propos de la Financière Sun Life
La Financière Sun Life, qui a été constituée en 1865, est une organisation de services financiers de premier plan à l'échelle internationale qui offre aux particuliers et aux entreprises une gamme diversifiée de services et de produits dans les domaines de l'assurance et de la constitution de patrimoine. Avec ses partenaires, la Financière Sun Life exerce aujourd'hui ses activités dans d'importants marchés du monde, notamment au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, à Hong Kong, aux Philippines, au Japon, en Indonésie, en Inde, en Chine et aux Bermudes. Au 30 juin 2010, l'actif total géré des compagnies du groupe Financière Sun Life s'élevait à 434 milliards de dollars. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.sunlife.com.
Les actions de la Financière Sun Life inc. sont inscrites à la Bourse de Toronto (TSX), à la Bourse de New York (NYSE) et à la Bourse des Philippines (PSE) sous le symbole "SLF".
États consolidés des résultats ------------------------------------------------------------------------- Pour les trimestres Pour les semestres terminés les terminés les ------------------------------------------------------------------------- (non vérifié, en millions de dollars canadiens, à l'exception des 30 juin 30 juin 30 juin 30 juin montants par action) 2010 2009 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Produits : Primes : Rentes 709 $ 1 531 $ 1 454 $ 2 884 $ Assurance-vie 1 470 1 589 3 044 3 138 Assurance-maladie 1 099 1 072 2 195 2 189 ------------------------------------------------------------------------- 3 278 4 192 6 693 8 211 ------------------------------------------------------------------------- Produits financiers nets (pertes de placement nettes) : Variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction 1 070 2 858 1 702 1 953 Revenu (perte) lié(e) aux instruments dérivés 347 (366) 284 (447) Gains nets (pertes nettes) sur les actifs disponibles à la vente 37 (15) 80 (65) Autres produits financiers nets 1 317 1 423 2 604 2 866 ------------------------------------------------------------------------- 2 771 3 900 4 670 4 307 ------------------------------------------------------------------------- Revenu tiré des droits 757 628 1 498 1 230 ------------------------------------------------------------------------- 6 806 8 720 12 861 13 748 ------------------------------------------------------------------------- Prestations et charges Sommes versées aux titulaires de contrat, aux bénéficiaires et aux épargnants : Capitaux échus et rachats 921 1 178 1 852 2 558 Rentes 331 343 665 686 Règlements décès et invalidité 650 784 1 334 1 632 Règlements maladie 804 802 1 606 1 602 Participations et intérêts sur les règlements et les sommes en dépôt 264 367 556 699 ------------------------------------------------------------------------- 2 970 3 474 6 013 7 177 Virements nets aux (des) fonds distincts 214 242 459 350 Augmentation (diminution) des provisions techniques 2 092 2 806 2 949 3 334 Commissions 389 424 799 821 Frais d'exploitation 810 767 1 635 1 544 Taxes sur primes 54 55 107 110 Charge d'intérêts 113 109 223 206 ------------------------------------------------------------------------- 6 642 7 877 12 185 13 542 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle 164 843 676 206 Charge (économie) d'impôts sur les bénéfices (84) 228 (3) (217) Part des actionnaires sans contrôle dans le bénéfice net (la perte nette) de filiales 5 3 10 6 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net total (perte nette totale) 243 612 669 417 À déduire : bénéfice net (perte nette) attribuable aux titulaires de contrat avec participation 8 4 4 4 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires 235 608 665 413 À déduire : dividendes aux détenteurs d'actions privilégiées 22 17 43 35 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires 213 $ 591 $ 622 $ 378 $ ------------------------------------------------------------------------- Résultat par action De base 0,38 $ 1,06 $ 1,10 $ 0,68 $ Dilué 0,37 $ 1,05 $ 1,09 $ 0,67 $ Bilans consolidés Chiffres arrêtés aux ------------------------------------------------------------------------- (non vérifié, en millions de 30 juin 31 décembre 30 juin dollars canadiens) 2010 2009 2009 ------------------------------------------------------------------------- Actif Obligations - détenues à des fins de transaction 55 750 $ 51 634 $ 49 876 $ Obligations - disponibles à la vente 11 648 9 673 10 512 Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises 19 670 19 449 21 177 Actions - détenues à des fins de transaction 3 777 4 331 3 771 Actions - disponibles à la vente 606 635 841 Immeubles 4 949 4 877 4 941 Trésorerie, équivalents de trésorerie et titres à court terme 9 558 11 868 11 200 Actifs dérivés 1 476 1 382 1 306 Avances sur contrats et autres placements 3 526 3 503 3 594 Autres placements - détenus à des fins de transaction 468 425 380 Autres placements - disponibles à la vente 443 452 524 ------------------------------------------------------------------------- Placements 111 871 108 229 108 122 Écart d'acquisition 6 439 6 419 6 496 Actifs incorporels 925 926 968 Autres actifs 5 680 4 517 5 070 ------------------------------------------------------------------------- Total de l'actif du fonds général 124 915 $ 120 091 $ 120 656 $ ------------------------------------------------------------------------- Actif net des fonds distincts 80 392 $ 81 305 $ 70 772 $ ------------------------------------------------------------------------- Passif et capitaux propres Provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance 87 666 $ 84 758 $ 83 721 $ Sommes en dépôt 4 351 4 181 4 114 Gains nets réalisés et reportés 225 225 253 Débentures de premier rang 3 811 3 811 3 312 Passifs dérivés 1 331 1 257 1 898 Autres passifs 6 371 5 432 6 348 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif total - fonds général 103 755 99 664 99 646 Emprunts subordonnés 3 051 3 048 3 064 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 51 42 33 Total des capitaux propres 18 058 17 337 17 913 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Total du passif et des capitaux propres - fonds général 124 915 $ 120 091 $ 120 656 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif relatif aux contrats liés aux fonds distincts 80 392 $ 81 305 $ 70 772 $ ------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------
Pour plus de renseignements: Renseignements: Renseignements pour les médias: Kathleen Killen, Gestionnaire, relations publiques et relations avec les médias, Téléphone: 416-868-6097, kathleen.killen@sunlife.com; Renseignements pour les investisseurs: Phil Malek, Vice-président, relations avec les investisseurs, Téléphone: 416-204-8163, investor.relations@sunlife.com