La Financière Sun Life annonce ses résultats du troisième trimestre
nov 3, 2010
Note à l'intention des rédacteurs : Tous les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire. Points saillants de la situation financière pour le troisième trimestre de 2010 - Le bénéfice net s'est élevé à 453 millions de dollars, comparativement à une perte de 140 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. - Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 0,79 $, en hausse par rapport à une perte par action de 0,25 $ au troisième trimestre de 2009. - Le rendement des capitaux propres s'est chiffré à 11,2 %, en hausse par rapport à un rendement négatif de 3,5 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. - Le dividende trimestriel s'est chiffré à 0,36 $ par action.
TORONTO, le 3 nov. /CNW/ - La Financière Sun Life inc.(1) (TSX, NYSE : SLF) a déclaré un bénéfice net de 453 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2010, comparativement à une perte de 140 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 0,79 $, comparativement à une perte par action de 0,25 $ au troisième trimestre de 2009.
Le bénéfice net au troisième trimestre a été stimulé principalement par l'amélioration du rendement des marchés boursiers et par l'incidence favorable des mesures prises par la direction et des modifications des hypothèses qui ont généralement lieu au troisième trimestre de chaque exercice. La Compagnie a augmenté ses provisions sectorielles relatives aux prêts hypothécaires en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux. Toutefois, les résultats enregistrés au chapitre du crédit, dans l'ensemble, ont continué de s'améliorer par rapport à l'exercice précédent. Les taux d'intérêt n'ont pas eu d'incidence importante sur les résultats du troisième trimestre puisque l'incidence défavorable de la baisse des taux d'intérêt a été largement contrebalancée par les fluctuations favorables des swaps de taux d'intérêt utilisés pour la gestion de l'actif et du passif.
L'actif géré a augmenté de 10 % par rapport à l'exercice précédent pour atteindre 455 milliards de dollars, alors que la Compagnie continue de profiter de ses solides capacités de gestion d'actif à l'échelle de l'entreprise. L'augmentation s'explique par l'amélioration des marchés boursiers, par la croissance des activités de gestion de patrimoine de la Compagnie, principalement attribuable aux souscriptions nettes liées aux fonds communs de placement et aux fonds gérés, et par l'incidence positive de l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni. Ces éléments ont été contrebalancés par l'appréciation du dollar canadien.
Le conseil d'administration de la Financière Sun Life a déclaré aujourd'hui un dividende trimestriel aux actionnaires de 0,36 $ par action ordinaire, maintenant ainsi les dividendes trimestriels à leur niveau actuel.
"L'amélioration des marchés boursiers et la mise en œuvre rigoureuse et continue de notre stratégie ont permis d'enregistrer un bénéfice important pour l'ensemble de nos principales branches d'activité et de nos principaux emplacements géographiques par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, a affirmé Donald A. Stewart, chef de la direction. Nous sommes satisfaits des résultats de nos activités au Canada et en Asie, des progrès relatifs à la mise en œuvre de notre stratégie aux États-Unis, ainsi que de la croissance et du rendement solide de la MFS Investment Management. Dans l'ensemble, les résultats du trimestre ont également profité de l'importance qu'accorde depuis longtemps la Compagnie à la gestion du risque."
"Les résultats de nos activités canadiennes témoignent d'une amélioration de l'environnement économique - notamment les gains enregistrés sur les marchés boursiers et l'amélioration de l'environnement de crédit - et d'un excellent rendement au chapitre des souscriptions, a ajouté M. Stewart. Comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, la FSL Canada a déclaré une augmentation des souscriptions de produits à taux d'intérêt fixe et de produits d'assurance-vie et d'assurance-maladie pour la Division des assurances et placements individuels. La Division des garanties collectives a également enregistré une hausse considérable de ses souscriptions."
"La FSL États-Unis a renoué avec la rentabilité en comparaison avec le trimestre précédent et la période correspondante de l'exercice précédent grâce à l'amélioration des marchés boursiers, partiellement contrebalancée par l'incidence défavorable de la fluctuation des taux d'intérêt et d'une provision sectorielle relative aux prêts hypothécaires en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux, explique M. Stewart. La MFS Investment Management continue d'afficher un très bon rendement, attribuable aux souscriptions nettes positives et à l'amélioration du rendement des marchés boursiers. Le total de l'actif géré au 30 septembre 2010 s'élevait à 204 milliards de dollars US."
"En Asie, la restructuration de la Sun Life Everbright est maintenant terminée. Nous continuons d'enregistrer de fortes hausses de souscriptions en Chine et en Indonésie, alors que les souscriptions en Inde sont toujours touchées par des changements apportés à la réglementation pour l'ensemble du secteur à l'égard des produits en unités de compte, a indiqué M. Stewart. Le bénéfice au Royaume-Uni a affiché une hausse considérable par rapport à la période précédente, attribuable à l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni au quatrième trimestre de 2009."
Points saillants liés à l'exploitation
Voici quelques-unes des réalisations importantes accomplies par la Financière Sun Life au cours du troisième trimestre de 2010.
Nouvelles initiatives de croissance pour la FSL Canada - La Financière Sun Life a lancé la Série SunWise Essentiel, une nouvelle solution de fonds distincts conçue pour aider les Canadiens à atteindre la sécurité financière grâce à un revenu garanti à vie, permettant aux clients de personnaliser une solution qui répond efficacement à leurs besoins individuels en matière de placement, de retraite et de planification successorale. - Placements mondiaux Sun Life (Canada) inc. a lancé une nouvelle gamme de fonds communs de placement sur le marché canadien. Les souscriptions débuteront le 25 octobre 2010. - Dans le cadre des plans de croissance de la FSL Canada pour le marché du Québec, la Compagnie a nommé Isabelle Hudon au nouveau poste de président, Financière Sun Life, Québec. Progrès de nos activités en Asie - En Chine, la Sun Life Everbright Insurance Company Limited ("Sun Life Everbright") a reçu l'approbation des organismes de réglementation pour sa restructuration en tant que compagnie d'assurance sur le marché national. Ce repositionnement permet à la Sun Life Everbright de s'approprier une plus grande part du secteur des services financiers chinois, qui est en pleine croissance. La Sun Life Everbright se situe actuellement au quatrième rang parmi les coentreprises étrangères en ce qui a trait aux primes annuelles perçues la première année, comparativement au onzième rang à la période correspondante de 2009. - Birla Sun Life Asset Management Company Limited ("BSLAMC") a été nommée "compagnie de gestion d'actif de l'année" en Inde par la revue The Asset Magazine de Hong Kong. Le prix souligne l'offre exhaustive et novatrice de BSLAMC, ses efforts importants pour joindre de nouveaux investisseurs et son rendement supérieur à la référence. - CIMB Sun Life, la coentreprise de Sun Life avec la CIMB Niaga Bank en Indonésie, a été nommée "meilleure nouvelle compagnie de l'année" au pays par l'International Business Awards. Ce prix prestigieux dans le monde des affaires est décerné à des entreprises et à leurs employés pour souligner leur rendement exceptionnel. Des campagnes sur la marque permettent d'obtenir des résultats à l'égard des priorités stratégiques au Canada et aux États-Unis - La première campagne sur la marque et campagne publicitaire de la Financière Sun Life aux États-Unis, qui comprend les droits de dénomination du stade Sun Life à Miami, a permis d'accroître la reconnaissance du nom de la Compagnie parmi les clients et les conseillers, ce qui représente une priorité stratégique clé. Selon l'étude Advisor Brandscape™ de Cogent Research, les conseillers placent la FSL États-Unis parmi les 10 premiers fournisseurs de produits de rentes à capital variable en ce qui a trait à la notoriété grâce à la marque (en hausse par rapport au 14e rang en 2009) et à la publicité (en hausse par rapport au 23e rang en 2009). - Au Canada, la Compagnie a lancé à la grandeur du pays une importante campagne publicitaire à la télévision, dans les médias imprimés et en ligne portant sur l'importance, pour les Canadiens, d'obtenir des conseils financiers et de créer un plan. La campagne invite les Canadiens à visiter les sites Web de la Financière Sun Life et à consulter ses conseillers. La Financière Sun Life conserve une position de chef de file en matière de responsabilité sociale d'entreprise - Pour une deuxième année de suite, la Financière Sun Life se situe parmi les 50 sociétés les plus socialement responsables au Canada, selon le magazine Maclean's et Jantzi-Sustainalytics, un chef de file mondial en analyse de la durabilité. Dessaisissement stratégique des activités de réassurance - Le 27 octobre 2010, la Compagnie a conclu une entente visant la vente de ses activités de réassurance vie. L'opération est assujettie à l'approbation des organismes de réglementation et devrait se conclure le 31 décembre 2010. La vente devrait accroître le ratio du montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE) de la Sun Life du Canada, compagnie d'assurance-vie (la "Sun Life du Canada"), pour le faire passer de 10 à 14 points de pourcentage. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la situation de capital de la Compagnie, se reporter à la rubrique "Gestion du capital et situation de trésorerie" du présent document.
Bénéfice et rentabilité
La Compagnie établit ses états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Compagnie, se reporter à ses états financiers consolidés intermédiaires et annuels et aux notes qui les accompagnent (états financiers consolidés) ainsi qu'aux rapports de gestion intermédiaires et annuels et à la notice annuelle, qui ont été déposés auprès des autorités de réglementation des valeurs mobilières au Canada et qui peuvent être consultés à l'adresse www.sedar.com. Ces documents ont également été déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et peuvent être consultés à l'adresse www.sec.gov. Les résultats financiers présentés dans le présent document ne sont pas vérifiés.
Le bénéfice d'exploitation et les autres mesures financières fondées sur celui-ci, comme le bénéfice d'exploitation par action et le rendement d'exploitation des capitaux propres, sont des mesures non définies par les PCGR. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consulter la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". Dans le présent document, les montants présentés au titre du bénéfice par action tiennent compte de la dilution, sauf indication contraire.
Le présent document contient des déclarations prospectives et des mesures financières non définies par les PCGR. De l'information additionnelle sur les déclarations prospectives et sur les mesures non définies par les PCGR figure aux rubriques "Déclarations prospectives" et "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR" qui suivent.
Sommaire financier Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 453 213 409 296 (140) 1 075 238 Bénéfice (perte) d'exploitation (en millions de dollars) 453 213 409 296 (140) 1 075 265 Bénéfice (perte) de base par action ordinaire (en dollars) 0,80 0,38 0,72 0,53 (0,25) 1,90 0,42 Bénéfice dilué par action (en dollars) 0,79 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,88 0,42 Bénéfice d'exploitation dilué par action (en dollars) 0,79 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,88 0,47 Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires (%) 11,2 5,4 10,5 7,6 (3,5) 9,1 2,0 Rendement d'exploitation des capitaux propres 11,2 5,4 10,5 7,6 (3,5) 9,1 2,2 Nombre moyen d'actions ordinaires en circulation après dilution (en millions) 570,2 568,4 566,4 564,0 560,8 568,4 561,0 Nombre d'actions ordinaires en circulation à la fin (en millions) 571,9 569,2 566,8 564,4 562,4 571,9 562,4 -------------------------------------------------------------------------
Comparaison entre le T3 2010 et le T3 2009
La Financière Sun Life a présenté un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 453 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 septembre 2010, comparativement à une perte de 140 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. Le bénéfice net au troisième trimestre de 2010 a été favorisé par l'amélioration des conditions des marchés boursiers pour un montant de 156 millions de dollars ainsi que par les modifications des hypothèses et les mesures prises par la direction pour un montant de 49 millions de dollars. La Compagnie a augmenté ses provisions sectorielles relatives aux prêts hypothécaires de 57 millions de dollars, ce qui a réduit le bénéfice net de 40 millions de dollars, en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux. Toutefois, les résultats enregistrés au chapitre du crédit, dans l'ensemble, ont continué de s'améliorer par rapport à l'exercice précédent. Les taux d'intérêt n'ont pas eu d'incidence importante sur les résultats du troisième trimestre puisque l'incidence défavorable de la baisse des taux d'intérêt a été largement contrebalancée par les fluctuations favorables des swaps de taux d'intérêt utilisés pour la gestion de l'actif et du passif.
Les résultats du troisième trimestre de 2009 ont subi l'incidence défavorable de la mise à jour d'hypothèses actuarielles liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt et de l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie. Ces diminutions ont été partiellement contrebalancées par des libérations de provisions découlant de conditions favorables sur les marchés boursiers.
Le rendement des capitaux propres s'est chiffré à 11,2 % au troisième trimestre de 2010, comparativement à un rendement négatif de 3,5 % au troisième trimestre de 2009. L'augmentation du rendement des capitaux propres s'explique principalement par la hausse du bénéfice qui s'est chiffré à 0,79 $ par action au troisième trimestre de 2010, comparativement à un montant négatif de 0,25 $ au troisième trimestre de 2009.
Comparaison entre le T3 2010 et le T3 2009 (cumul depuis le début de l'exercice)
Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est chiffré à 1 075 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à 238 millions de dollars pour la période correspondante de 2009. Les résultats des neuf premiers mois de 2010 ont profité de l'incidence favorable des modifications des hypothèses et des mesures prises par la direction, partiellement contrebalancées par l'incidence défavorable des taux d'intérêt. Les résultats pour les neuf premiers mois de 2009 reflètent les résultats défavorables enregistrés au chapitre du crédit et l'incidence négative des mises à jour apportées aux estimations et hypothèses actuarielles. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par l'incidence favorable des résultats liés aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt.
Le bénéfice d'exploitation net s'est chiffré à 1 075 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2010, comparativement à 265 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2009. L'écart entre le bénéfice d'exploitation net et le bénéfice net déclaré pour les neuf premiers mois de 2009 reflète les coûts de restructuration de 27 millions de dollars engagés relativement aux mesures prises par la Compagnie pour réduire son niveau de dépenses et accroître ses économies opérationnelles. Il n'y a eu aucun écart entre le bénéfice d'exploitation net et le bénéfice net déclaré pour les neuf premiers mois de 2010.
Modifications des hypothèses et mesures prises par la direction
La direction pose des jugements en se basant sur des hypothèses ou des estimations relatives aux obligations de la Compagnie envers les titulaires de contrat. Dans certains cas, ces hypothèses et estimations s'appuient sur des éléments de nature incertaine. L'évaluation de ces hypothèses et estimations revêt une importance fondamentale dans l'établissement des résultats financiers de la Compagnie et elle exige de la direction qu'elle retienne des hypothèses en ce qui concerne le rendement des marchés boursiers, les taux d'intérêt, les défauts de paiement, les taux de mortalité et de morbidité, les résiliations de contrats, les charges, l'inflation et d'autres facteurs pour la période complète d'existence des contrats de la Compagnie.
Pour le troisième trimestre de 2010, l'incidence nette des modifications d'hypothèses et des mesures prises par la direction correspondait à une augmentation de 49 millions de dollars du bénéfice net. La Compagnie met généralement à jour ses hypothèses les plus probables au cours du troisième trimestre. D'autres mises à jour des hypothèses peuvent être effectuées en cours d'exercice pour tenir compte des améliorations apportées aux modèles, des modifications apportées à la réglementation et aux normes et pratiques actuarielles ainsi que des modifications importantes apportées aux caractéristiques des produits.
Modifications des hypothèses et mesures prises par la direction par catégorie au troisième trimestre de 2010 ------------------------------------------------------------------------- Hypothèse Incidence sur (en millions le bénéfice net de dollars) (après impôts) Commentaires ------------------------------------------------------------------------- Mortalité/ 216 En grande partie attribuable à des morbidité variations favorables au chapitre de la mortalité pour la Division de l'assurance individuelle de la FSL États-Unis et pour la Division de réassurance de l'Organisation internationale et au chapitre de la mortalité et de la morbidité pour les divisions d'assurance collective de la FSL Canada et de la FSL États-Unis. Déchéance des (217) Reflète l'incidence de l'augmentation contrats et du taux de maintien en vigueur autres découlant de la faiblesse des taux comportements d'intérêt pour la Division de l'assurance des titulaires individuelle de la FSL États-Unis, de contrat ainsi que de l'augmentation des taux de déchéance des contrats sur les renouvellements d'assurances temporaires pour la FSL Canada. Charges (72) Incidence des études récentes sur les résultats dans l'ensemble de la Compagnie. Rendement des 21 Principalement attribuable aux placements améliorations apportées aux stratégies de réinvestissement et à l'incidence de révisions d'hypothèses de rendement liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt pour l'ensemble de la Compagnie. Autres 101 S'explique principalement par des améliorations apportées aux modèles en vue d'améliorer les projections en matière de flux de trésorerie futurs et par la restructuration de la Sun Life Everbright pour la FSL Asie. ------------------------------------------------------------------------- Total 49 -------------------------------------------------------------------------
Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif
Dans son rapport de gestion intermédiaire pour le troisième trimestre de 2009, la Compagnie présente pour son "bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010"(2) une fourchette allant de 1,4 milliard de dollars à 1,7 milliard de dollars. En se fiant aux hypothèses et méthodes utilisées pour déterminer son bénéfice d'exploitation ajusté estimatif, la Compagnie a déterminé que son bénéfice d'exploitation ajusté était de 353 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2010 et de 1 087 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2010. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter à la rubrique "Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010".
Rendement des différentes organisations
La Compagnie gère ses activités et présente ses résultats en fonction de cinq secteurs d'activité : la Financière Sun Life Canada (la FSL Canada), la Financière Sun Life États-Unis (la FSL États-Unis), la MFS Investment Management (la MFS), la Financière Sun Life Asie (la FSL Asie) et l'Organisation internationale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les secteurs, se reporter à la note 4 des états financiers consolidés intermédiaires de la Compagnie pour le trimestre terminé le 30 septembre 2010. L'information financière concernant la FSL États-Unis et la MFS est présentée ci-dessous en dollars canadiens et en dollars américains afin de faciliter l'analyse des tendances sous-jacentes.
FSL Canada Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) Assurances et placements individuels 149 38 138 138 134 325 342 Garanties collectives 82 69 50 72 44 201 161 Gestion de patrimoine groupe 31 39 50 33 41 120 120 ------------------------------------------------------------------------- Total 262 146 238 243 219 646 623 -------------------------------------------------------------------------
La FSL Canada a enregistré un bénéfice net de 262 millions de dollars au troisième trimestre de 2010, comparativement à 146 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010 et à 219 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. Le bénéfice au troisième trimestre de 2010 a profité de l'amélioration des conditions des marchés boursiers, des fluctuations favorables des swaps de taux d'intérêt utilisés pour la gestion de l'actif et du passif et des résultats du crédit. La FSL Canada a également profité des variations favorables nettes des modifications aux estimations et hypothèses actuarielles, notamment l'incidence positive de la mise à jour des hypothèses liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt pour la Division des assurances et placements individuels et l'incidence positive des résultats liés à la morbidité pour la Division des garanties collectives. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par l'incidence défavorable de la mise à jour des hypothèses concernant le comportement des titulaires de contrat.
Les résultats du troisième trimestre de 2009 ont subi l'incidence défavorable de la mise à jour des hypothèses liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt pour la Division des assurances et placements individuels et des résultats défavorables enregistrés au chapitre de la morbidité pour la Division des garanties collectives. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par des gains découlant du solide rendement des marchés boursiers, de changements apportés aux produits, des variations des taux d'intérêt et du placement d'actifs.
Le bénéfice pour les neuf premiers mois de 2010 s'est chiffré à 646 millions de dollars, comparativement à 623 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation du bénéfice net s'explique principalement par l'incidence nette favorable de la mise à jour des estimations et hypothèses actuarielles au troisième trimestre de 2010 et par l'amélioration des résultats enregistrés au chapitre du crédit, partiellement contrebalancée par des résultats moins favorables enregistrés au chapitre des marchés boursiers.
Au troisième trimestre de 2010, les souscriptions de produits individuels à taux d'intérêt fixe, notamment les rentes en capitalisation, les CPG et les rentes à constitution immédiate, ont augmenté de 32 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent pour se chiffrer à 257 millions de dollars. Les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle et d'assurance-maladie individuelle ont augmenté de 12 %, ce qui s'explique en partie par le lancement réussi des produits Sun Life avec participation. Les souscriptions de la Division des garanties collectives ont augmenté de 58 % par rapport au troisième trimestre de 2009 pour atteindre 106 millions de dollars, particulièrement dans le marché des grandes entreprises. En ce qui concerne la gestion de patrimoine groupe, les souscriptions de régimes collectifs de retraite ont diminué de 15 %. Cette diminution s'explique principalement par un ralentissement des activités dans ce secteur. Toutefois, les souscriptions de produits de continuité liés à la retraite sont demeurées élevées, affichant un taux de conservation moyen sur quatre trimestres de 49 %.
FSL États-Unis Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars US) Rentes 177 (55) 53 (80) (186) 175 (323) Assurance individuelle (171) (50) 5 50 (222) (216) (209) Assurance collective 33 14 28 22 22 75 100 ------------------------------------------------------------------------- Total (en millions de dollars US) 39 (91) 86 (8) (386) 34 (432) Total (en millions de dollars CA) 41 (95) 88 (9) (413) 34 (456) -------------------------------------------------------------------------
La FSL États-Unis a déclaré un bénéfice net de 41 millions de dollars CA au troisième trimestre de 2010, comparativement à une perte de 95 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2010 et à une perte de 413 millions de dollars CA au troisième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au troisième trimestre de 2009 a eu pour effet de diminuer le bénéfice net déclaré par la FSL États-Unis de 2 millions de dollars CA.
La FSL États-Unis a déclaré un bénéfice net de 39 millions de dollars US au troisième trimestre de 2010, comparativement à une perte de 386 millions de dollars US au troisième trimestre de 2009. Les résultats du troisième trimestre de 2010 reflètent une amélioration des conditions des marchés boursiers, contrebalancée par des variations défavorables des taux d'intérêt, principalement dans la Division de l'assurance individuelle, des résultats défavorables enregistrés au chapitre de la morbidité et l'augmentation des provisions sectorielles relatives aux prêts hypothécaires en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux. Le bénéfice au troisième trimestre a également été touché par des modifications nettes défavorables apportées aux estimations et hypothèses actuarielles, notamment les mises à jour pour la Division de l'assurance individuelle liées principalement au comportement futur des titulaires de contrat. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par les mises à jour favorables découlant de l'amélioration des résultats enregistrés au chapitre de la mortalité.
La perte au troisième trimestre de 2009 s'explique principalement par la mise à jour d'hypothèses liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt, par l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit sur le portefeuille de placement et par l'augmentation des provisions pour la Division de l'assurance individuelle à la suite de la mise à jour d'hypothèses concernant le comportement des titulaires de contrat. Ces pertes ont été partiellement contrebalancées par des libérations de provisions découlant de conditions favorables sur les marchés boursiers.
Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires pour les neuf premiers mois de 2010 s'est élevé à 34 millions de dollars US, comparativement à une perte de 432 millions de dollars US pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation du bénéfice s'explique principalement par des résultats plus favorables au chapitre du crédit et par la diminution de l'incidence nette défavorable de la mise à jour des estimations et hypothèses actuarielles par rapport aux neuf premiers mois de 2009. Ces améliorations ont été partiellement contrebalancées par l'incidence défavorable des fluctuations des taux d'intérêt et des résultats enregistrés au chapitre de la morbidité pour l'exercice considéré.
Les souscriptions de rentes à capital variable aux États-Unis au troisième trimestre de 2010 ont diminué de 27 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent pour s'établir à 794 millions de dollars US, ce qui reflète une concurrence accrue. Les souscriptions au troisième trimestre de 2009 ont affiché une hausse, et ce, préalablement aux changements continus apportés aux produits. Comme il était prévu, les souscriptions de rentes à capital fixe ont diminué au troisième trimestre de 2010 par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, la Compagnie ayant décidé de se concentrer sur d'autres gammes de produits. Les souscriptions enregistrées par la Division de l'assurance collective au troisième trimestre de 2010 se sont chiffrées à 98 millions de dollars US, soit une hausse de 9 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, cette hausse étant stimulée par de fortes souscriptions de produits d'assurance en excédent de pertes. Au troisième trimestre, les souscriptions enregistrées aux États-Unis par la Division de l'assurance individuelle ont diminué de 56 % par rapport au troisième trimestre de 2009 pour se chiffrer à 26 millions de dollars US, principalement en raison d'une diminution des souscriptions des contrats d'assurance-vie détenus par des entreprises.
MFS Investment Management Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars US) 53 46 47 47 39 146 89 Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars CA) 55 47 49 49 43 151 103 Ratio de la marge d'exploitation avant impôts(3) 31 % 29 % 30 % 29 % 28 % 30 % 24 % Actif net moyen (en milliards de dollars US) 195 191 189 181 162 192 143 Actif géré (en milliards de dollars US)(3) 204 183 195 187 175 204 175 Souscriptions nettes (en milliards de dollars US) 2,3 3,7 3,1 6,1 7,7 9,1 12,8 Augmentation (perte) de valeur de l'actif (en milliards de dollars US) 18,4 (15,9) 4,8 6,9 20,0 7,3 27,2 Indice S&P 500 (moyenne quotidienne) 1 094 1 134 1 121 1 088 994 1 117 900 -------------------------------------------------------------------------
La MFS a déclaré un bénéfice net de 55 millions de dollars CA au troisième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice de 47 millions de dollars CA au deuxième trimestre de 2010 et à un bénéfice de 43 millions de dollars CA au troisième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain a eu pour effet de diminuer le bénéfice de la MFS de 3 millions de dollars CA au troisième trimestre de 2010 par rapport au troisième trimestre de 2009.
En dollars américains, le bénéfice dégagé par la MFS au troisième trimestre de 2010 s'est chiffré à 53 millions de dollars US, comparativement à un bénéfice de 39 millions de dollars US au troisième trimestre de 2009. L'augmentation du bénéfice par rapport au troisième trimestre de 2009 est principalement attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen, qui est passé de 162 milliards de dollars US au troisième trimestre de 2009 à 195 milliards de dollars US au troisième trimestre de 2010 en raison d'excellentes souscriptions nettes et d'un rendement accru des marchés financiers.
Le bénéfice s'est chiffré à 146 millions de dollars US pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à 89 millions de dollars US pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation du bénéfice par rapport aux neuf premiers mois de 2009 est principalement attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen, qui est passé de 143 milliards de dollars US pour les neuf premiers mois de 2009 à 192 milliards de dollars US pour les neuf premiers mois de 2010. Le ratio de la marge d'exploitation avant impôts de la MFS témoigne également de ces solides résultats, puisqu'il est passé de 24 % pour les neuf premiers mois de 2009 à 30 % pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2010.
Le total de l'actif géré au 30 septembre 2010 s'est chiffré à 204 milliards de dollars US. Il s'agissait du premier mois, depuis 2007, pour lequel le total de l'actif géré, à la clôture, se chiffrait à plus de 200 milliards de dollars US. L'augmentation de 187 milliards de dollars US de l'actif géré par rapport au 31 décembre 2009 a été stimulée par des souscriptions nettes de 9,1 milliards de dollars US et par l'appréciation de l'actif pour un montant de 7,3 milliards de dollars US.
Le rendement des fonds de la MFS offerts aux particuliers demeure solide, 84 % des actifs des fonds de la MFS se classant au-dessus de la moyenne de leur catégorie Lipper sur trois ans et cinq ans. Le rendement des fonds d'actions mondiales et internationales a été particulièrement solide, 97 % des actifs des fonds se classant au-dessus de la moyenne respective de leur catégorie Lipper sur trois ans et cinq ans au 30 septembre 2010.
FSL Asie Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 37 23 4 27 13 64 49 -------------------------------------------------------------------------
Le bénéfice dégagé par la FSL Asie au troisième trimestre s'est chiffré à 37 millions de dollars, comparativement à un bénéfice de 23 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010 et à un bénéfice de 13 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. Au cours du troisième trimestre de 2010, la coentreprise de la Compagnie en Chine a été restructurée avec l'ajout de nouveaux investisseurs stratégiques. Aux termes de la restructuration, qui s'est traduite par un gain net de 19 millions de dollars, la participation de la Compagnie dans la Sun Life Everbright a diminué, passant de 50 % à 24,99 %. Les résultats de la FSL Asie ont également augmenté grâce à l'amélioration des résultats en Inde, le recul des souscriptions ayant donné lieu à une diminution des pressions exercées par les affaires nouvelles.
Le bénéfice net des neuf premiers mois de 2010 s'est chiffré à 64 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net de 49 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse du bénéfice net pour les neuf premiers mois de 2010 par rapport à la période correspondante de 2009 est principalement attribuable à un gain découlant de la restructuration de la Sun Life Everbright et à l'amélioration des résultats en Inde. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par la diminution du bénéfice à Hong Kong en raison de la hausse des pressions exercées par les affaires nouvelles en 2010.
Les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle pour les neuf premiers mois de 2010 ont diminué de 13 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, principalement en raison d'une diminution des souscriptions en Inde, lesquelles ont subi l'incidence des changements majeurs apportés à la réglementation pour l'ensemble du secteur à l'égard des produits en unités de compte. Compte non tenu de l'Inde, les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle ont augmenté de 57 % grâce à une hausse des souscriptions dans tous les autres marchés. Plus particulièrement, les souscriptions de produits d'assurance-vie individuelle en Chine et en Indonésie ont augmenté de 178 % et de 54 %, respectivement.
Organisation internationale
L'Organisation internationale comprend les activités de la Compagnie au Royaume-Uni (la FSL Royaume-Uni) et les Services de soutien généraux, qui englobent les activités liées au portefeuille de réassurance de la Compagnie, ainsi que les produits financiers, les charges, le capital et les autres éléments qui ne sont pas attribués aux autres secteurs d'activité de la Financière Sun Life.
Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) FSL Royaume-Uni 50 102 50 9 10 202 (40) Services de soutien généraux 8 (10) (20) (23) (12) (22) (41) ------------------------------------------------------------------------- Total 58 92 30 (14) (2) 180 (81) -------------------------------------------------------------------------
L'Organisation internationale a déclaré un bénéfice net de 58 millions de dollars au troisième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 92 millions de dollars au deuxième trimestre de 2010 et à une perte de 2 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au troisième trimestre de 2009, plus particulièrement par rapport à la livre sterling britannique, a eu pour effet de diminuer le bénéfice de l'Organisation internationale de 6 millions de dollars CA.
La FSL Royaume-Uni a déclaré un bénéfice net de 50 millions de dollars au troisième trimestre de 2010, comparativement à un bénéfice net de 10 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. L'augmentation du bénéfice est principalement attribuable à l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni au quatrième trimestre de 2009. Les résultats enregistrés par la FSL Royaume-Uni au troisième trimestre de 2009 reflètent la mise à jour d'hypothèses actuarielles liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt et l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement. Le bénéfice net des Services de soutien généraux au troisième trimestre de 2010 s'est chiffré à 8 millions de dollars, comparativement à une perte de 12 millions de dollars un an plus tôt. L'augmentation de 20 millions de dollars s'explique principalement par l'amélioration des résultats du portefeuille fermé de réassurance et par l'incidence favorable d'économies d'impôts des Services de soutien généraux, partiellement contrebalancées par l'incidence favorable des gains sur les placements sur les résultats du troisième trimestre de 2009.
Le bénéfice net du secteur de l'Organisation internationale s'est chiffré à 180 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à une perte de 81 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice de la FSL Royaume-Uni a augmenté, principalement en raison de l'économie d'impôts liée à une décision fiscale favorable qu'a reçue la Compagnie et de l'incidence favorable de l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume-Uni. Les résultats de la FSL Royaume-Uni pour les neuf premiers mois de 2009 comprenaient notamment l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement. Quant aux Services de soutien généraux, les pertes des neuf premiers mois ont diminué principalement en raison de l'amélioration des résultats du portefeuille fermé de réassurance et des économies d'impôts favorables des Services de soutien généraux. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par l'incidence favorable des gains sur les placements sur les résultats de 2009. Les résultats pour les neuf premiers mois de 2009 comprenaient également les coûts de restructuration engagés pour accroître l'efficience opérationnelle.
Information financière supplémentaire
Produits
Selon les PCGR du Canada, les produits comprennent : i) les primes ordinaires tirées des contrats d'assurance-vie et d'assurance-maladie et les produits tirés des rentes à capital fixe, ii) les produits financiers nets qui comprennent les produits financiers provenant des actifs du fonds général et les variations de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés et iii) le revenu tiré des droits relatif aux services fournis. Aux termes des PCGR du Canada, les encaissements liés aux fonds distincts, aux fonds communs de placement et aux fonds gérés ne sont pas inclus dans les produits. Par conséquent, les produits ne tiennent pas compte de la totalité des souscriptions qui ont eu lieu au cours des périodes respectives.
Les fluctuations trimestrielles de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction peuvent exposer les produits financiers nets à une certaine volatilité. Les obligations et les actions qui couvrent les provisions techniques sont classées comme détenues à des fins de transaction; par conséquent, les variations de la juste valeur de ces actifs sont comptabilisées dans les produits financiers nets de l'état consolidé des résultats. Les variations de la juste valeur des actifs soutenant les provisions techniques sont neutralisées en grande partie par les variations correspondantes des provisions techniques. La Compagnie procède à des analyses des flux de trésorerie dans le cadre desquelles des projections relatives aux flux de trésorerie sont établies en fonction de divers scénarios. Lorsqu'une moins-value est comptabilisée pour des actifs qui couvrent des passifs, en raison d'une perte de valeur ou d'un cas de défaut de paiement, la Compagnie procède à des évaluations actuarielles de la valeur d'actifs qui est nécessaire pour couvrir les provisions techniques. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les conventions comptables de la Compagnie, consulter son rapport de gestion annuel pour l'exercice 2009.
Produits (en millions de dollars) Cumul depuis le début de Résultats trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- FSL Canada 3 625 2 739 2 697 2 291 3 388 9 061 9 116 FSL États-Unis 2 403 2 709 2 134 1 818 3 643 7 246 9 896 MFS 368 348 346 342 322 1 062 909 FSL Asie 655 398 398 353 588 1 451 1 460 Organisation internationale (déduction faite des ajustements de consolidation) 694 612 480 189 890 1 786 1 198 ------------------------------------------------------------------------- Total présenté 7 745 6 806 6 055 4 993 8 831 20 606 22 579 ------------------------------------------------------------------------- Incidence du change et des variations de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés 2 178 1 227 424 (617) 2 975 3 829 5 115 ------------------------------------------------------------------------- Total des produits ajustés 5 567 5 579 5 631 5 610 5 856 16 777 17 464 -------------------------------------------------------------------------
Au troisième trimestre de 2010, les produits se sont chiffrés à 7,7 milliards de dollars, en baisse de 1,1 milliard de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. La diminution totale des produits comprend un montant de 245 millions de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens au troisième trimestre de 2009. Déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change, d'autres éléments peuvent avoir une incidence sur les produits, notamment :
i) la diminution de 617 millions de dollars des produits financiers nets, principalement en raison de la diminution des gains nets sur la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des dérivés détenus à des fins autres que de couverture de 552 millions de dollars et d'une diminution des produits financiers de 80 millions de dollars découlant de la baisse des intérêts sur les obligations et les prêts hypothécaires et d'une hausse des provisions liées aux actifs; ii) la diminution des produits tirés des primes de 374 millions de dollars, principalement en raison de la diminution des primes de rentes à capital fixe de la FSL États-Unis, conformément à la décision de la Compagnie de n'offrir ces produits que de façon ponctuelle. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : iii) une augmentation de 150 millions de dollars du revenu tiré des droits, attribuable à l'accroissement d'activités fondées sur la perception de droits, dont la MFS.
Les produits se sont chiffrés à 20,6 milliards de dollars pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2010, en baisse de 2,0 milliards de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. L'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change moyens pour les neuf premiers mois de 2009 a eu pour effet de diminuer de 1,4 milliard de dollars les produits déclarés. Déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change, d'autres éléments peuvent avoir une incidence sur les produits, notamment :
i) la diminution des produits tirés des primes de 1,4 milliard de dollars, principalement en raison de la diminution des primes de rentes à capital fixe de la FSL États-Unis. Cet élément a été partiellement contrebalancé par : ii) une augmentation de 601 millions de dollars du revenu tiré des droits, partiellement attribuable à l'accroissement de l'actif net moyen de la MFS; iii) une augmentation des produits financiers nets de 231 millions de dollars, découlant essentiellement de gains sur la juste valeur de marché des actifs détenus à des fins de transaction.
Actif géré
L'actif géré(4) totalisait 454,7 milliards de dollars au 30 septembre 2010, comparativement à 432,6 milliards de dollars au 31 décembre 2009 et à 411,9 milliards de dollars au 30 septembre 2009. L'augmentation de 22,1 milliards de dollars enregistrée entre le 31 décembre 2009 et le 30 septembre 2010 s'explique principalement par les facteurs suivants :
i) des fluctuations favorables du marché de 12,3 milliards de dollars pour les fonds communs de placement, les fonds gérés et les fonds distincts; ii) des souscriptions nettes liées aux fonds communs de placement, aux fonds gérés et aux fonds distincts de 9,7 milliards de dollars; iii) une augmentation de 4,4 milliards de dollars découlant de la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des dérivés détenus à des fins autres que de couverture; iv) la croissance des affaires de 2,6 milliards de dollars, principalement pour les activités d'assurance-vie individuelle et de gestion de patrimoine. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : v) une diminution de 6,9 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien face aux devises par rapport aux taux de change en vigueur pour la fin de la période précédente.
L'actif géré a augmenté de 42,8 milliards de dollars du 30 septembre 2009 au 30 septembre 2010. L'augmentation de l'actif géré résulte principalement de ce qui suit :
i) des fluctuations favorables du marché de 22,1 milliards de dollars pour les fonds communs de placement, les fonds gérés et les fonds distincts; ii) des souscriptions nettes liées aux fonds communs de placement, aux fonds gérés et aux fonds distincts de 16,8 milliards de dollars; iii) une augmentation de 6,6 milliards de dollars des fonds distincts et de 1,3 milliard de dollars du fonds général découlant de l'acquisition des activités de la Lincoln Royaume- Uni; iv) une augmentation de 3,9 milliards de dollars découlant de la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des dérivés détenus à des fins autres que de couverture; v) la croissance des affaires de 3,2 milliards de dollars, principalement pour les activités de gestion de patrimoine. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : vi) une diminution de 11,1 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien face aux devises.
Variation du bilan et des capitaux propres
L'actif total du fonds général se chiffrait à 125,5 milliards de dollars au 30 septembre 2010, comparativement à 119,5 milliards de dollars un an auparavant et à 120,1 milliards de dollars au 31 décembre 2009. L'augmentation de l'actif total du fonds général par rapport au 31 décembre 2009 s'explique principalement par l'augmentation de 4,4 milliards de dollars découlant de la variation de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction et par la croissance des affaires de 2,6 milliards de dollars, essentiellement dans les activités liées à l'assurance-vie individuelle et aux rentes en Amérique du Nord. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par la diminution de 1,5 milliard de dollars découlant des fluctuations des taux de change.
Depuis le 30 septembre 2009, date à laquelle il se chiffrait à 119,5 milliards de dollars, l'actif total du fonds général a augmenté de 6,0 milliards de dollars. Cette augmentation s'explique par l'augmentation de 3,9 milliards de dollars de la valeur des actifs détenus à des fins de transaction, par la croissance des affaires de 3,2 milliards de dollars et par l'augmentation de 1,3 milliard de dollars découlant de l'acquisition des activités de la Lincoln à la FSL Royaume-Uni. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par une diminution de 2,4 milliards de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux devises.
Les provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance se chiffraient à 88,2 milliards de dollars au 30 septembre 2010, en hausse de 3,4 milliards de dollars par rapport au 31 décembre 2009. Cette hausse s'explique essentiellement par les variations de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction, reflétées dans les fluctuations des passifs, et par la croissance des affaires. Ces éléments sont partiellement contrebalancés par une diminution découlant des fluctuations des taux de change.
Les provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance ont augmenté de 3,9 milliards de dollars par rapport au montant de 84,3 milliards de dollars enregistré au 30 septembre 2009. La croissance des affaires, compte tenu de l'incidence favorable de l'acquisition des activités de la Lincoln à la FSL Royaume-Uni et de l'incidence de la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction, a été partiellement contrebalancée par une diminution découlant de l'appréciation du dollar canadien par rapport aux devises.
Les capitaux propres, qui comprennent les actions privilégiées de la Financière Sun Life, se chiffraient à 18,3 milliards de dollars au 30 septembre 2010, comparativement à 17,2 milliards de dollars au 31 décembre 2009. La variation pour les neuf premiers mois de 2010 résulte principalement de ce qui suit :
i) le bénéfice net attribuable aux actionnaires de 1,1 milliard de dollars, avant les dividendes privilégiés de 68 millions de dollars; ii) une augmentation nette des gains (pertes) non réalisé(e)s sur les actifs disponibles à la vente de 393 millions de dollars comptabilisés dans les autres éléments du résultat étendu; iii) le produit net de 274 millions de dollars de l'émission d'actions privilégiées à 4,35 %; iv) une augmentation de 197 millions de dollars des actions ordinaires émises dans le cadre du régime canadien de réinvestissement des dividendes et de 19 millions de dollars découlant de la rémunération à base d'actions. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par : v) une diminution de 273 millions de dollars découlant de l'appréciation du dollar canadien; vi) des dividendes de 605 millions de dollars versés sur les actions ordinaires.
Au 1er novembre 2010, la Financière Sun Life inc. avait 571,9 millions d'actions ordinaires et 82,2 millions d'actions privilégiées en circulation.
Flux de trésorerie Cumul depuis Résultats le début de trimestriels l'exercice ------------------------------------------------------------------------- (en millions de dollars) T3 10 T3 09 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie au début 5 848 8 127 5 865 5 518 Flux de trésorerie liés aux activités suivantes Exploitation 327 934 1 647 2 745 Financement (155) (165) (196) 612 Investissement (556) (140) (1 938) 202 Variations attribuables aux fluctuations des taux de change (103) (433) (17) (754) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (487) 196 (504) 2 805 ------------------------------------------------------------------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin 5 361 8 323 5 361 8 323 Titres à court terme à la fin 3 972 3 508 3 972 3 508 ------------------------------------------------------------------------- Total de la trésorerie des équivalents de trésorerie et des titres à court terme 9 333 11 831 9 333 11 831 -------------------------------------------------------------------------
À la fin du troisième trimestre de 2010, le montant net de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des titres à court terme se chiffrait à 9,3 milliards de dollars, en baisse de 2,5 milliards de dollars par rapport au troisième trimestre de 2009.
Au troisième trimestre de 2010, les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation se sont chiffrés à 327 millions de dollars, comparativement à 934 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. La diminution de 607 millions de dollars s'explique principalement par le rachat de billets à moyen terme de la FSL États-Unis et par une diminution des primes de rentes, partiellement contrebalancés par une augmentation du bénéfice net. Les flux de trésorerie affectés aux activités d'investissement se sont chiffrés à 556 millions de dollars au troisième trimestre de 2010, comparativement à 140 millions de dollars au troisième trimestre de 2009. L'augmentation s'explique essentiellement par une augmentation des activités d'investissement net à long terme en 2010. La fluctuation de la valeur du dollar canadien par rapport aux devises s'est traduite par une diminution de 103 millions de dollars des soldes de trésorerie au troisième trimestre de 2010, comparativement à une diminution de 433 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation ont diminué de 1,1 milliard de dollars pour les neuf premiers mois de 2010 par rapport à la période correspondante de 2009. La diminution s'explique par le rachat de billets à moyen terme et par la diminution des primes de rentes, partiellement contrebalancés par une augmentation du bénéfice net. Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement se sont chiffrés à 196 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à des flux de trésorerie provenant des activités de financement de 612 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le solde des neuf premiers mois de 2009 comprenait le produit de l'émission de débentures de premier rang, de titres d'emprunts subordonnés et de dette non garantie de 1,1 milliard de dollars, partiellement contrebalancé par la diminution des dividendes en espèces en raison d'une augmentation de la participation au régime de réinvestissement des dividendes. Les flux de trésorerie affectés aux activités d'investissement se sont chiffrés à 1,9 milliard de dollars pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à des flux de trésorerie provenant des activités d'investissement de 202 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2009. La variation de 2,1 milliards de dollars s'explique principalement par la hausse des activités d'investissement à long terme pour les neuf premiers mois de 2010. La fluctuation de la valeur du dollar canadien par rapport aux devises s'est traduite par la diminution de 17 millions de dollars des soldes de trésorerie pour les neuf premiers mois de 2010, comparativement à une diminution de 754 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Résultats financiers trimestriels
Le tableau ci-dessous présente un sommaire des résultats de la Financière Sun Life pour les huit trimestres les plus récents. De l'information plus détaillée sur les résultats trimestriels antérieurs de la Compagnie figure dans les rapports de gestion intermédiaires et annuels de la Compagnie.
Résultats financiers historiques ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 T1 09 T4 08 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires (en millions de dollars) 453 213 409 296 (140) 591 (213) 129 Bénéfice (perte) d'exploitation (en millions de dollars) 453 213 409 296 (140) 591 (186) (696) Bénéfice de base par action (en dollars) 0,80 0,38 0,72 0,53 (0,25) 1,06 (0,38) 0,23 Bénéfice dilué par action (en dollars) 0,79 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 (0,38) 0,23 Bénéfice d'exploitation dilué par action (en dollars) 0,79 0,37 0,72 0,52 (0,25) 1,05 (0,33) (1,25) Total des produits (en millions de dollars) 7 745 6 806 6 055 4 993 8 831 8 720 5 028 4 706 Total de l'actif géré (en milliards de dollars) 455 434 435 433 412 397 375 381 -------------------------------------------------------------------------
Deuxième trimestre de 2010
Le recul des marchés boursiers et les fluctuations défavorables des taux d'intérêt ont eu une incidence négative sur le bénéfice net du deuxième trimestre de 2010, lequel s'est chiffré à 213 millions de dollars. Ces incidences défavorables ont été partiellement contrebalancées par l'incidence favorable des activités d'investissement à revenu fixe sur les provisions relatives aux contrats d'assurance et l'économie d'impôts globale pour le trimestre.
Premier trimestre de 2010
Le bénéfice net de 409 millions de dollars au premier trimestre de 2010 a bénéficié du rendement positif des marchés boursiers, des variations favorables des taux d'intérêt et de l'incidence positive d'un rééquilibrage des actifs et des passifs. L'acquisition de la Compagnie au Royaume-Uni au quatrième trimestre de 2009 a également contribué à l'amélioration du rendement des activités de la Compagnie au Royaume-Uni. La hausse des coûts à la suite de l'augmentation des volumes de souscription de nouveaux contrats a partiellement contrebalancé les gains découlant de l'amélioration de la conjoncture.
Quatrième trimestre de 2009
Le bénéfice net de 296 millions de dollars du quatrième trimestre de 2009 marque un retour à des conditions de marché plus favorables, notamment l'incidence positive d'un rééquilibrage entre actifs et passifs, de l'amélioration des marchés boursiers et de la hausse des taux d'intérêt. Le bénéfice net pour ce trimestre a en outre bénéficié d'une économie d'impôts globale. Ces incidences ont été partiellement contrebalancées par des pertes de valeur nettes, par l'abaissement des cotes de crédit sur le portefeuille de placement de la Compagnie et par une diminution des gains de réinvestissement de l'actif attribuables à des variations des écarts de taux.
Troisième trimestre de 2009
La perte de 140 millions de dollars du troisième trimestre de 2009 s'explique principalement par la mise à jour d'hypothèses actuarielles liées aux marchés boursiers et aux taux d'intérêt de 513 millions de dollars et par l'augmentation des provisions de 194 millions de dollars découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie. Ces éléments ont été partiellement contrebalancés par des libérations de provisions de 161 millions de dollars découlant de conditions favorables sur les marchés boursiers.
Deuxième trimestre de 2009
Les libérations de provisions ont eu une incidence favorable sur le bénéfice net de 591 millions de dollars du deuxième trimestre de 2009. Ces libérations de provisions découlent de la hausse des marchés boursiers et des taux d'intérêt ainsi que de l'incidence favorable du rétrécissement des écarts de taux. De bons résultats découlant de l'amélioration des marchés financiers au cours du trimestre ont été partiellement contrebalancés par une augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit du portefeuille de placement de la Compagnie, par des modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit et par des pertes de valeur sur le crédit.
Premier trimestre de 2009
La perte de 213 millions de dollars du premier trimestre de 2009 s'explique principalement par la consolidation des provisions, déduction faite des couvertures, découlant du recul des marchés boursiers, l'augmentation des provisions découlant de l'abaissement des cotes de crédit sur le portefeuille de placement de la Compagnie ainsi que des pertes de valeur sur les actions et les pertes de valeur nettes sur le crédit. Compte non tenu de la charge après impôts de 27 millions de dollars liée aux coûts de restructuration engagés relativement aux mesures prises par la Compagnie pour réduire son niveau de dépenses et accroître son efficience opérationnelle, la Compagnie a déclaré une perte d'exploitation de 186 millions de dollars.
Quatrième trimestre de 2008
Le bénéfice net de 129 millions de dollars du quatrième trimestre de 2008 a subi l'incidence considérable de la détérioration persistante des marchés financiers à l'échelle mondiale et comprend des charges de 682 millions de dollars liées aux marchés boursiers, de 365 millions de dollars liées à des pertes de valeur de l'actif, à des réductions de valeur liées au crédit et à l'élargissement des écarts de taux ainsi que de 164 millions de dollars liées aux modifications apportées aux hypothèses à l'égard des défauts de paiement en prévision de pertes futures liées au crédit plus élevées. Déduction faite du gain après impôts de 825 millions de dollars lié à la vente de la participation de 37 % de la Compagnie dans CI Financial, la Compagnie a présenté une perte d'exploitation de 696 millions de dollars.
Placements
Le total des placements liés au fonds général de la Compagnie se chiffrait à 113,2 milliards de dollars au 30 septembre 2010. La majeure partie du fonds général de la Compagnie est investi dans des titres à revenu fixe à moyen ou à long terme, comme des obligations ou des prêts hypothécaires. La composition du portefeuille est établie avec prudence, l'actif du fonds général étant composé à 86 % de placements liquides et de titres à revenu fixe. Les actions et les biens immobiliers constituaient 4 % et 4 % du portefeuille, respectivement. La proportion restante de 6 % du portefeuille était constituée d'immeubles, d'avances sur contrats, d'actifs dérivés et d'autres placements.
Obligations
Au 30 septembre 2010, la Compagnie détenait des obligations qui représentaient 68,4 milliards de dollars, soit 60 % de l'ensemble de son portefeuille de placement. La proportion des obligations ayant reçu la cote A ou une cote supérieure s'établissait à 68 %, et le pourcentage de celles qui avaient reçu la cote BBB ou une cote supérieure était de 96 % du total du portefeuille obligataire au 30 septembre 2010, au même niveau qu'au 31 décembre 2009.
Des obligations d'une valeur de 68,4 milliards de dollars que détient la Compagnie, les obligations de sociétés fermées comptent pour un montant de 14,2 milliards de dollars, soit 21 % de l'ensemble du portefeuille obligataire de la Compagnie, comparativement à 13,2 milliards de dollars ou 22 % au 31 décembre 2009. Les obligations de sociétés qui ne sont pas émises ni garanties par des gouvernements d'État ou régionaux ou par des administrations municipales représentaient 71 % du total du portefeuille obligataire au 30 septembre 2010, comparativement à 73 % au 31 décembre 2009. Au 30 septembre 2010, les obligations émises ou garanties par des gouvernements totalisaient 20,2 milliards de dollars.
Les pertes brutes non réalisées de la Compagnie sur les obligations disponibles à la vente et les obligations détenues à des fins de transaction se chiffraient à 0,2 milliard de dollars et à 1,2 milliard de dollars, respectivement, au 30 septembre 2010, comparativement à 0,4 milliard de dollars et à 2,4 milliards de dollars, respectivement, au 31 décembre 2009. La diminution des pertes brutes non réalisées est en grande partie attribuable à la baisse des taux d'intérêt, ce qui a eu une incidence positive sur la juste valeur des obligations.
Le portefeuille obligataire de la Compagnie au 30 septembre 2010 comprenait des obligations de 14,1 milliards de dollars dans le secteur financier, soit environ 21 % du portefeuille obligataire de la Compagnie ou 12 % de tous ses placements. Au 31 décembre 2009, ce montant se chiffrait à 14,5 milliards de dollars, soit 24 % du portefeuille obligataire de la Compagnie. Cette diminution de 0,4 milliard de dollars de la valeur des placements dans des obligations du secteur financier résulte des cessions et échéances nettes et de l'appréciation du dollar canadien, partiellement contrebalancées par des augmentations découlant de la diminution des taux d'intérêt.
Titres adossés à des actifs
Le portefeuille obligataire de la Compagnie au 30 septembre 2010 comprenait des titres adossés à des actifs présentés à la juste valeur pour un montant de 4,3 milliards de dollars, soit environ 6 % du portefeuille obligataire de la Compagnie ou 4 % de tous ses placements. Au 31 décembre 2009, ce montant se chiffrait à 4,2 milliards de dollars. L'augmentation de 0,1 milliard de dollars de la valeur des titres adossés à des actifs découle d'acquisitions nettes et d'une diminution des taux d'intérêt, partiellement contrebalancées par l'appréciation du dollar canadien par rapport aux taux de change en vigueur à la fin de la période précédente.
Titres adossés à des actifs (en millions de dollars) 30 septembre 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Coût après Juste BBB et Coût après Juste BBB et amortissement valeur mieux amortissement valeur mieux ------------------------------------------------------------------------- Titres adossés à des prêts hypothécaires commerciaux 2 045 1 895 90,2 % 2 219 1 772 92,9 % Titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels Agences 725 759 100 % 735 768 100,0 % Autres 1 125 793 66,1 % 1 318 886 80,2 % Titres garantis par des créances 191 131 38,2 % 243 169 34,9 % Autres(1) 852 734 82,1 % 729 571 80,6 % ------------------------------------------------------------------------- Total 4 938 4 312 84,5 % 5 244 4 166 87,5 % ------------------------------------------------------------------------- (1) Le poste Autres comprend les prêts hypothécaires à risque, qui représentent une partie de l'exposition de la Compagnie aux prêts hypothécaires de type Alt A et aux autres titres adossés à des actifs.
La Compagnie détermine la perte de valeur des titres adossés à des actifs selon des modèles d'actualisation des flux de trésorerie qui tiennent compte des pertes en fonction de la conjoncture économique actuelle et prévue ainsi que des taux de défauts de paiement présumés et des pertes découlant des défauts prévus pour le groupe de garanties sous-jacentes. Parmi les hypothèses utilisées se trouvent notamment des facteurs macroéconomiques comme la valeur des propriétés commerciales et résidentielles et les taux de chômage. Les taux de défauts de paiement présumés et les pertes découlant des défauts prévus pour le groupe de garanties sous-jacentes sont évalués indépendamment pour chaque titre en fonction de facteurs comme l'acclimatation et l'emplacement géographique des actifs sous-jacents, le fait que les actifs sous-jacents soient des prêts à taux fixes ou ajustables et la probabilité de refinancement aux dates de rajustement des taux. S'il ressort de l'utilisation des modèles d'actualisation des flux de trésorerie une perte économique et que la Compagnie est d'avis qu'il est plus probable qu'improbable que cette perte survienne, une perte de valeur est comptabilisée.
En raison de la complexité de ces titres, différentes séries d'hypothèses portant sur la conjoncture économique et sur la performance des groupes de garanties sous-jacentes pourraient se situer dans une fourchette de valeur raisonnable, mais mener à des estimations des pertes considérablement différentes. Le portefeuille de titres adossés à des actifs de la Compagnie est très sensible aux fluctuations des facteurs macroéconomiques, des taux de défauts de paiement présumés sur le groupe de garanties et des pertes découlant des défauts prévus. En outre, le portefeuille de titres adossés à des actifs de la Compagnie est exposé à des titres dont les cotes sont plus faibles, à fort levier financier et laissant un montant relativement faible de subordination disponible en dessous des titres de la Compagnie pour absorber les pertes du groupe de garanties sous-jacentes. Pour ces titres, si un pourcentage relativement faible du groupe de garanties sous-jacentes fait l'objet de défauts, la Compagnie pourrait perdre le montant en capital de son placement dans les titres.
D'autres pertes de valeur sur les titres ayant déjà fait l'objet d'une perte de valeur pourraient être comptabilisées par suite de la détérioration des facteurs économiques comme la valeur des propriétés et les taux de chômage ou de modifications aux taux de défauts de paiement présumés sur le groupe de garanties ou des pertes tenant compte des défauts prévues. En outre, certains organismes américains de prêts hypothécaires ont adopté, ou envisagent de le faire, un moratoire sur les saisies ou la vente de maisons saisies. À l'heure actuelle, l'incidence de l'imposition de ce moratoire est inconnue, mais cette incidence pourrait être défavorable pour les titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels de la Compagnie.
Au 30 septembre 2010, les placements indirects de la Compagnie dans des titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels à risque et à des prêts hypothécaires de type Alternative-A (Alt-A) s'élevaient à 140 millions de dollars et à 109 millions de dollars, respectivement, et représentaient conjointement environ 0,2 % du total des placements de la Compagnie. Une proportion de 89 % de ces placements ont été émis avant 2006 ou sont assortis de la cote AAA. Les prêts hypothécaires de type Alt-A sont des prêts hypothécaires résidentiels consentis à des emprunteurs dont le profil de crédit se situe entre le profil à haut risque et le profil à faible risque.
Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises
Au 30 septembre 2010, la Compagnie avait des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises d'un montant de 19,7 milliards de dollars. Le portefeuille de prêts hypothécaires de 13,3 milliards de dollars de la Compagnie est presque entièrement constitué de prêts de premier rang.
Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises par pays (en millions de dollars) ------------------------------------------------------------------------- 30 septembre 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux hypothé- entre- hypothé- entre- caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Canada 7 454 5 318 12 772 7 534 5 175 12 709 États-Unis 5 753 517 6 270 6 185 246 6 431 Royaume-Uni 53 24 77 57 - 57 Autres - 287 287 - 252 252 ------------------------------------------------------------------------- Total 13 260 6 146 19 406 13 776 5 673 19 449 -------------------------------------------------------------------------
La reprise du marché des biens immobiliers commerciaux se produira vraisemblablement après celle de l'économie globale. Elle dépendra essentiellement de facteurs macroéconomiques tels que la création d'emplois et la confiance des consommateurs. Avec les baisses continues des taux d'occupation et des durées des contrats de location, les emprunteurs ont dû composer avec la diminution de leurs flux de trésorerie, entraînant une hausse des défauts de paiement et des prêts douteux qui touchent maintenant davantage de types de biens immobiliers et de secteurs géographiques.
Les tableaux suivants présentent les prêts hypothécaires et les prêts aux entreprises, classés selon la qualité du crédit, au 30 septembre 2010 et au 31 décembre 2009. Au 30 septembre 2010, le portefeuille de prêts hypothécaires de la Compagnie était composé principalement de prêts hypothécaires commerciaux d'une valeur comptable de 13 milliards de dollars et comptait environ 4 000 prêts hypothécaires, ce qui se rapproche des niveaux du 31 décembre 2009. Les prêts hypothécaires commerciaux visent notamment des immeubles de détail, des immeubles à bureaux, des immeubles d'habitation collective, des biens immobiliers industriels et des terrains. La quotité de financement moyenne pondérée du portefeuille de prêts hypothécaires commerciaux de la Compagnie est d'environ 60 %. Son ratio de couverture de la dette moyen pondéré estimatif est de 1,6 fois, ce qui se rapproche des niveaux de fin d'exercice. La Société canadienne d'hypothèques et de logement assure 23 % du portefeuille canadien de prêts hypothécaires commerciaux.
Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises échus ou ayant subi une perte de valeur (en millions de dollars) 30 septembre 2010 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable brute Provision pour pertes ----------------------------- ----------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux hypothé- entre- hypothé- entre- caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Non échus 12 992 $ 6 110 $ 19 102 $ - $ - $ - $ Échus : Échus depuis moins de 90 jours 47 - 47 - - - Échus depuis 90 à 179 jours - - - - - - Échus depuis 180 jours ou plus - - - - - - Ayant subi une perte de valeur 407 60 467 186 24 210 ------------------------------------------------------------------------- Solde au 30 juin 2010 13 446 $ 6 170 $ 19 616 $ 186 $ 24 $ 210 $ ------------------------------------------------------------------------- 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur comptable brute Provision pour pertes ----------------------------- ----------------------------- Prêts Prêts Prêts aux Prêts aux hypothé- entre- hypothé- entre- caires prises Total caires prises Total ------------------------------------------------------------------------- Non échus 13 600 $ 5 649 $ 19 249 $ - $ - $ - $ Échus : Échus depuis moins de 90 jours 30 - 30 - - - Échus depuis 90 à 179 jours - - - - - - Échus depuis 180 jours ou plus - 1 1 - - - Ayant subi une perte de valeur 252 33 285 106 10 116 ------------------------------------------------------------------------- Solde au 31 décembre 2009 13 882 $ 5 683 $ 19 565 $ 106 $ 10 $ 116 $ -------------------------------------------------------------------------
Le montant net des actifs ayant subi une perte de valeur liés aux prêts hypothécaires et aux prêts aux entreprises, déduction faite des provisions, se chiffrait à 257 millions de dollars au 30 septembre 2010, soit 88 millions de dollars de plus qu'au 31 décembre 2009. Les prêts hypothécaires ayant subi une perte de valeur, pour lesquels sont comptabilisés des provisions particulières, ont augmenté de 155 millions de dollars pour atteindre 407 millions de dollars, principalement en raison de la détérioration des conditions du marché des biens immobiliers commerciaux. Environ 85 % des prêts hypothécaires ayant subi une perte de valeur sont aux États-Unis. Au troisième trimestre, la Compagnie a augmenté ses provisions sectorielles relatives aux prêts hypothécaires de 57 millions de dollars en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux, ce qui s'est traduit par une diminution de 40 millions de dollars du bénéfice net pour le trimestre.
En plus des provisions imputées à la valeur comptable des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises, la Compagnie disposait de provisions de 3,1 milliards de dollars au 30 septembre 2010, comparativement à 2,9 milliards de dollars au 31 décembre 2009, visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs sur les actifs financiers, montants qui étaient compris dans les provisions techniques. Lorsqu'un actif est radié du bilan ou vendu, tout montant correspondant visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs sur cet actif est libéré et inscrit au bénéfice. Ces provisions de 3,1 milliards de dollars visant à couvrir les défauts de paiement éventuels futurs excluent la tranche de la provision qui peut être répartie entre les titulaires de contrat et les provisions visant à couvrir les diminutions de valeur éventuelles des titres de capitaux propres et des immeubles soutenant les provisions techniques.
Instruments financiers dérivés
Les valeurs relatives aux instruments dérivés de la Compagnie sont présentées dans le tableau suivant. L'utilisation d'instruments dérivés est évaluée en termes de montants nominaux de référence qui servent à calculer les paiements, mais ces montants ne correspondent généralement pas aux montants réels qui sont échangés.
Instruments financiers dérivés (en millions de dollars) ------------------------------------------------------------------------- 30 septembre 2010 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Juste valeur nette 910 125 Montant nominal de référence total 42 359 47 260 Montant en équivalent-crédit 1 074 1 010 Montant en équivalent-crédit pondéré en fonction des risques 8 7 -------------------------------------------------------------------------
Le montant nominal de référence total a diminué pour s'établir à 42,4 milliards de dollars au 30 septembre 2010, contre 47,3 milliards de dollars au 31 décembre 2009, principalement en raison du dénouement ou de l'arrivée à échéance de contrats de taux d'intérêt. La juste valeur nette a augmenté, passant de 125 millions de dollars à la fin de l'exercice 2009 à 910 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de 2010, principalement en raison de l'incidence de la diminution des taux d'intérêt sur les contrats de taux d'intérêt.
Les valeurs des placements et les ratios présentés dans cette section sont fondés sur la valeur comptable des catégories d'actifs respectives. La valeur comptable des actifs disponibles à la vente et des actifs détenus à des fins de transaction est égale à leur juste valeur. Dans l'éventualité d'un défaut de paiement, si les montants recouvrés sont insuffisants pour couvrir les flux de trésorerie liés aux provisions techniques connexes que les actifs doivent soutenir, l'exposition au risque de crédit pourrait être supérieure à la valeur comptable des actifs.
Perspectives
La Compagnie subit l'incidence d'un certain nombre de facteurs qui sont étroitement liés à l'environnement économique. Le rendement des marchés boursiers, les taux d'intérêt, les conditions de crédit, les taux de rachat ou de déchéance des contrats, les taux de change et les écarts entre les taux d'intérêt crédités aux titulaires de contrat et le rendement obtenu sur les placements peuvent avoir une incidence importante sur la rentabilité des activités de la Compagnie.
Malgré une fin de trimestre à la hausse, les marchés boursiers sont demeurés volatils au troisième trimestre de 2010. La morosité des conditions économiques a persisté au début du quatrième trimestre de 2010, laissant présager que la Réserve fédérale des États-Unis adoptera des mesures pour stimuler l'économie. Ces mesures, comme le rachat d'obligations du Trésor par la Réserve fédérale, pourraient diminuer le rendement sur ces titres, ce qui se traduirait par une diminution des taux d'intérêt.
L'environnement de réglementation évolue, alors que les gouvernements et les organismes de réglementation rehaussent les exigences en matière de gestion du capital, des liquidités et des risques. Au Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) envisage d'apporter un certain nombre de modifications à la réglementation en matière de capital pour les compagnies d'assurance, notamment de nouvelles lignes directrices qui établiraient des exigences relatives à la suffisance du capital d'une entité autonome pour les sociétés d'assurance-vie actives, comme la Sun Life du Canada, et qui mettraient à jour les directives concernant les sociétés d'assurance-vie inactives agissant à titre de sociétés de portefeuille, comme la Financière Sun Life inc. En outre, le BSIF pourrait modifier sa définition du capital réglementaire disponible dans le but d'harmoniser les définitions des compagnies d'assurance avec toute modification apportée aux définitions provenant des banques aux termes du nouvel Accord de Bâle sur les fonds propres proposé.
Le BSIF envisage des approches de modélisations fondées sur le risque plus sophistiquées en ce qui a trait au montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE), lesquelles pourraient s'appliquer aux fonds distincts et à d'autres produits d'assurance-vie. Plus particulièrement, le BSIF évalue à quel point les techniques de modélisation avancées peuvent produire des exigences en matière de capital plus rigoureuses et sensibles au risque pour les assureurs-vie canadiens. Ce procédé comprend des modèles internes pour le risque inhérent aux garanties liées aux fonds distincts. Le 29 octobre 2010, le BSIF a publié une ébauche de préavis aux fins de consultation par les intervenants du secteur et d'autres intervenants, laquelle établit des critères révisés relatifs aux exigences en matière de capital pour les contrats de fonds distincts en fonction d'un modèle approuvé. Selon la proposition, ces nouveaux critères, dans leur version finale, devraient s'appliquer aux modèles se rapportant à la garantie des fonds distincts admissibles relativement aux contrats souscrits à compter du 1er janvier 2011. La Compagnie procède actuellement à l'examen de l'ébauche de préavis pour déterminer l'incidence potentielle des modifications proposées, et elle continuera de participer activement au processus de consultation connexe.
Le BSIF examinera de façon plus poussée ces critères et l'étendue de leur application dans le cadre d'un processus qu'il avait annoncé et qui comprendra la conception de techniques davantage axées sur le marché, incluant le recours potentiel au crédit pour la couverture dans la détermination d'exigences globales en matière de capital pour les contrats de fonds distincts. Bien qu'il soit difficile de prédire la durée du processus d'examen du risque inhérent aux garanties liées aux contrats de fonds distincts en vigueur, le BSIF prévoit y consacrer plusieurs années, probablement jusqu'en 2013. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions quant à l'incidence cumulative qu'aura ce processus sur les exigences en matière de capital pour les assureurs-vie canadiens.
L'issue de ces initiatives est incertaine et pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la Compagnie ou sur sa situation par rapport à d'autres institutions financières canadiennes et internationales avec lesquelles la Compagnie est en concurrence au chapitre des affaires et du capital. Plus particulièrement, l'ébauche de préavis portant sur les modifications apportées aux exigences actuelles en matière de capital pour les nouveaux contrats de fonds distincts pourrait donner lieu à une augmentation des exigences en matière de capital pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts actuellement offerts par la Compagnie aux États-Unis et au Canada à la date d'entrée en vigueur des nouvelles règles et après cette date. La Compagnie est en concurrence avec d'autres fournisseurs de produits de rentes à capital variable et de fonds distincts qui exercent leurs activités conformément à différentes normes comptables et réglementations d'autres pays, lesquelles pourraient être à l'origine d'écarts au chapitre des exigences en matière de capital, de la rentabilité et du bénéfice déclaré sur ces produits. En raison de cette situation, la Compagnie pourrait se trouver désavantagée face à ses concurrents dans certaines de ses activités. En outre, les modifications finales qui seront apportées au terme de l'examen par le BSIF des modèles internes pour le risque inhérent aux garanties liées aux contrats de fonds distincts en vigueur pourraient changer considérablement le capital jugé nécessaire pour soutenir les activités liées aux contrats en vigueur de rentes à capital variable et de fonds distincts de la Compagnie. Se reporter aux rubriques "Sensibilités au risque de marché" et "Gestion du capital et situation de trésorerie" du présent document.
Gestion du capital et situation de trésorerie
La Financière Sun Life s'est dotée d'une politique conçue pour assurer la solidité de la situation de trésorerie et pour générer la souplesse nécessaire pour tirer parti des occasions de croissance, gérer le risque lié à ses activités et optimiser le rendement pour les actionnaires. La structure du capital de la Compagnie vise à dépasser les exigences réglementaires en matière de cibles de capital interne et à conserver d'excellentes cotes de crédit, tout en maintenant une structure du capital efficace et des ratios de capital enviables. La Financière Sun Life gère son capital et celui de toutes ses filiales en tenant compte du profil de risque propre à chacune.
La Financière Sun Life, y compris toutes ses organisations, prépare chaque année un plan rigoureux en matière de capital aux termes duquel les options en matière de capital et de financement et les politiques en matière de dividendes sont présentées au conseil d'administration. Le capital fait régulièrement l'objet d'examens pour évaluer l'incidence potentielle en fonction de divers scénarios qui touchent les activités, les taux d'intérêt et les marchés financiers. Les éléments pertinents des examens du capital sont présentés chaque trimestre au conseil.
La Sun Life du Canada, principale filiale d'assurance-vie de la Compagnie en exploitation au Canada, est assujettie aux règles relatives au ratio du MMPRCE du BSIF. Le calcul du ratio du MMPRCE prévoit l'utilisation de modèles admissibles ou l'application de facteurs quantitatifs à certains actifs et passifs en fonction d'un certain nombre d'éléments de risque pour atteindre le capital requis et la comparaison du capital requis avec le capital disponible afin d'évaluer la suffisance du capital. À 208 % au 30 septembre 2010, le ratio du MMPRCE de la Sun Life du Canada était supérieur aux niveaux réglementaires minimaux. Le ratio du MMPRCE a diminué par rapport à 210 % au 30 juin 2010 et à 221 % au 31 décembre 2009. Le recul du ratio du MMPRCE depuis le 31 décembre 2009 s'explique essentiellement par l'incidence défavorable des marchés et par l'incidence des lignes directrices du BSIF de 2010. Le 12 octobre 2010, la Compagnie a racheté la totalité des débentures à 6,65 %, de série 3, d'un montant en capital de 300 M$ émises par Clarica, compagnie d'assurance sur la vie.
La Financière Sun Life adoptera les Normes internationales d'information financière (IFRS) le 1er janvier 2011. La mise en œuvre des IFRS devrait avoir une incidence sur le niveau de capital réglementaire disponible. Aux termes du préavis du BSIF sur le Passage des entités fédérales aux Normes internationales d'information financière, les sociétés peuvent choisir d'appliquer progressivement l'incidence de la transition aux IFRS sur les bénéfices non répartis aux fins du capital réglementaire. L'incidence de la transition aux IFRS sur le ratio du MMPRCE de la Sun Life du Canada, la principale filiale en exploitation de la Compagnie, lors de l'exercice initial, ne devrait pas être importante en raison des modalités d'application progressive. Pour de plus amples renseignements concernant les IFRS, se reporter à la rubrique "Normes internationales d'information financière" du présent document.
Le capital est géré sur une base consolidée, en vertu de principes qui tiennent compte de tous les risques liés à un secteur d'activité donné, ainsi qu'au niveau de chaque division, en vertu de principes appropriés dans les territoires où elle est présente. Au 30 septembre 2010, le capital de la Financière Sun Life était largement supérieur au capital minimal réglementaire. Comme l'illustre la section sur les sensibilités au risque de marché du présent document, le capital de la Sun Life du Canada demeurerait largement supérieur au capital minimal réglementaire même après une baisse de 10 % des marchés boursiers par rapport aux niveaux du 30 septembre 2010.
La structure de gestion du risque de la Compagnie comprend plusieurs mécanismes de gestion du risque, notamment l'application de tests de tension, une surveillance continue et l'élaboration de plans d'urgence à l'égard des liquidités. La Compagnie maintient un profil de liquidités global à un niveau qui dépasse les exigences en matière de financement des obligations liées à la demande dont elle doit s'acquitter selon divers scénarios défavorables établis à l'interne concernant les obligations liées à la demande. Par ailleurs, la Compagnie gère activement et surveille de près l'appariement des actifs et des engagements ainsi que la diversification et la qualité de ses placements, par rapport aux objectifs établis.
Les rentrées de fonds liées à l'exploitation, notamment les primes, les frais de gestion de placements et les produits financiers nets, constituent la principale source de capitaux de la Compagnie. Ces capitaux servent principalement à payer les prestations prévues par les contrats, les participations attribuées aux titulaires de contrat, les règlements, les commissions, les frais d'exploitation, les intérêts débiteurs et les dividendes aux actionnaires. Les flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation sont généralement affectés aux paiements qui doivent être effectués ultérieurement, y compris le paiement des dividendes aux actionnaires.
Gestion des risques d'entreprise
La Financière Sun Life a établi un cadre de gestion des risques d'entreprise qui lui permet de classer par catégorie, de surveiller et de gérer les divers risques auxquels elle est exposée. Les principales catégories de risques définies sont les suivantes : risque de crédit, risque de marché, risque d'assurance, risque lié à l'exploitation et risque stratégique. Le risque lié à l'exploitation couvre une large gamme de risques, notamment les risques juridiques et réglementaires, ainsi que les risques associés aux personnes, aux systèmes et aux méthodes.
La Financière Sun Life applique de façon continue des méthodes de gestion des risques d'entreprise qui consistent à passer en revue les différents facteurs de risque pris en compte dans la structure établie et à communiquer les résultats de ces analyses à la haute direction et au comité d'examen des risques du conseil d'administration au moins une fois par trimestre. Les méthodes de gestion des risques d'entreprise mises en application par la Financière Sun Life et les facteurs de risque sont décrits dans le rapport de gestion annuel et la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
Sensibilités au risque de marché
Le bénéfice de la Compagnie subit l'incidence de l'évaluation de ses obligations envers ses titulaires de contrat aux termes des contrats d'assurance et de rentes. Ces montants sont déterminés d'après des modèles d'évaluation internes et sont comptabilisés dans les états financiers consolidés de la Compagnie principalement à titre de provisions techniques. L'évaluation de ces obligations exige de la direction qu'elle pose des hypothèses en ce qui concerne le niveau futur du rendement des marchés boursiers, des taux d'intérêt et d'autres facteurs pour la période complète d'existence de ces contrats. Les états financiers tiennent compte des différences entre les résultats réels de la Compagnie et ses hypothèses les plus probables. Le tableau suivant présente l'incidence immédiate estimative ou la sensibilité du bénéfice net et du ratio du MMPRCE de la Compagnie qui résulteraient de certaines fluctuations soudaines des taux d'intérêt et des cours des marchés boursiers au 30 septembre 2010.
Sensibilités au risque de marché 30 septembre 2010 ------------------------------------------------------------------------- Variations des taux Bénéfice net (en d'intérêt(1) millions de dollars)(3) MMPRCE(4) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 1 % 225 - 325 Augmentation maximale de 8 points de pourcentage Diminution de 1 % (375) - (475) Diminution maximale de 15 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- Variations des marchés boursiers(2) ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 10 % 75 - 125 Augmentation maximale de 5 points de pourcentage Diminution de 10 % (175) - (225) Diminution maximale de 5 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Augmentation de 25 % 125 - 225 Augmentation maximale de 5 points de pourcentage Diminution de 25 % (575) - (675) Diminution maximale de 15 points de pourcentage ------------------------------------------------------------------------- (1) Variation uniforme de 100 points de base des taux d'intérêt présumés sur l'ensemble de la courbe de rendement au 30 septembre 2010. Les variations des rendements réalisés découlant de différences au chapitre de la durée à courir jusqu'à l'échéance, des catégories d'actifs, des écarts de taux et des cotes pourraient donner lieu à des sensibilités réalisées qui diffèrent de façon importante des sensibilités présentées ci-dessus. (2) Variation respective sur tous les marchés boursiers au 30 septembre 2010. En présumant que les risques réels liés aux marchés boursiers suivent de façon constante et précise l'ensemble des marchés boursiers. Étant donné qu'en pratique, les risques réels liés aux marchés boursiers diffèrent généralement de l'ensemble des indices boursiers (en raison de l'incidence de la gestion active, du risque de corrélation et d'autres facteurs), les sensibilités réelles pourraient différer considérablement de celles présentées ci-dessus. (3) Les sensibilités au risque de marché tiennent compte de l'effet d'atténuation prévu des programmes de couverture de la Compagnie en vigueur au 30 septembre 2010. Elles tiennent également compte des affaires nouvelles et des modifications apportées aux produits au cours du trimestre. (4) Les sensibilités du MMPRCE illustrent l'incidence sur le ratio du MMPRCE de la Sun Life du Canada au 30 septembre 2010.
Garanties liées aux rentes à capital variable et aux fonds distincts
Environ 75 % à 85 % de la sensibilité au risque lié aux marchés boursiers de la Compagnie a trait aux produits de fonds distincts de la FSL Canada, aux produits de rentes à capital variable de la FSL États-Unis et au portefeuille fermé de réassurance de la Compagnie présenté dans le secteur de l'Organisation internationale. Ces produits fournissent des garanties liées au rendement des fonds sous-jacents qui peuvent s'appliquer en cas de décès, d'arrivée à échéance, de retrait ou de constitution de rente, en fonction du rendement sur le marché des fonds sous-jacents.
Les tableaux suivants présentent de l'information sur les garanties fournies relativement aux activités liées aux rentes à capital variable et aux fonds distincts de la Compagnie.
Risques liés aux rentes à capital variable et aux fonds distincts (en millions de dollars) 30 septembre 2010 ------------------------------------------------------------------------- Valeur Montant Valeur des Provisions des fonds du risque(1) garanties(2) techniques(3) ------------------------------------------------------------------------- FSL Canada 11 725 439 11 005 236 FSL États-Unis 23 025 2 732 25 489 703 Portefeuille fermé de réassurance 2 995 743 2 764 499 ------------------------------------------------------------------------- Total 37 745 3 914 39 258 1 438 ------------------------------------------------------------------------- 31 décembre 2009 ------------------------------------------------------------------------- Valeur Montant Valeur des Provisions des fonds du risque(1) garanties(2) techniques(3) ------------------------------------------------------------------------- FSL Canada 10 796 539 10 380 215 FSL États-Unis 21 069 3 006 23 944 675 Portefeuille fermé de réassurance 3 049 811 2 930 452 ------------------------------------------------------------------------- Total 34 915 4 356 37 254 1 342 ------------------------------------------------------------------------- (1) Le "montant du risque" correspond à l'excédent de la valeur des garanties sur la valeur des fonds pour tous les contrats lorsque la valeur des garanties excède la valeur des fonds. Le montant du risque n'est pas exigible puisque les garanties sont payables seulement en cas de décès, d'arrivée à échéance, de retrait ou de constitution de rente si la valeur des fonds demeure inférieure à la valeur des garanties. (2) Pour les garanties de retrait à vie, la "valeur des garanties" correspond à la valeur actualisée des retraits futurs maximaux, en présumant que les conditions des marchés demeurent inchangées par rapport aux conditions actuelles. La valeur de toutes les autres garanties est déterminée en présumant que la totalité des règlements sont faits à la date d'évaluation. (3) Les provisions techniques représentent les provisions de la direction pour les coûts futurs liés à ces garanties, conformément aux notes d'orientation concernant la comptabilité et comprennent une provision pour écart défavorable conformément aux normes d'évaluation.
Le montant du risque au 30 septembre 2010 a diminué par rapport au 31 décembre 2009, principalement en raison de la fluctuation favorable des marchés boursiers. Les provisions techniques ont légèrement augmenté, les gains enregistrés par les marchés boursiers ayant été contrebalancés par la diminution des taux d'intérêt. La valeur des fonds et la valeur des garanties ont augmenté au cours des neuf premiers mois en raison des affaires nouvelles, alors que les fluctuations des marchés boursiers ont eu une légère incidence favorable sur la valeur des fonds. Les variations des taux de change se sont traduites par une légère diminution de tous les éléments.
Le coût final de la fourniture de garanties relativement aux contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts de la Compagnie est incertain, dépendra d'un certain nombre de facteurs, notamment des conditions générales des marchés financiers, du comportement des titulaires de contrat et des résultats au chapitre de la mortalité, comme il est expliqué à la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de 2009 de la Compagnie, et pourrait avoir une incidence négative sur le bénéfice net et le capital.
Programme de couverture des actions pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts
La Compagnie a mis en œuvre des programmes de couverture qui prévoient le recours à des instruments dérivés afin d'atténuer une partie de la volatilité liée aux marchés boursiers à l'égard des coûts liés à la fourniture de ces garanties, réduisant ainsi l'exposition à cette catégorie précise de risque lié aux marchés boursiers. Au 30 septembre 2010, environ 90 % du total des contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts de la Compagnie, évalués selon les valeurs des fonds associés, était couvert par un programme de couverture des actions. Grâce à ce programme de couverture des actions, la sensibilité du bénéfice net de la Compagnie aux reculs des marchés boursiers relativement aux contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts est réduite d'environ 55 % à 65 %. Une part importante des contrats sont couverts par le programme de couverture des actions, mais l'exposition au risque lié aux marchés boursiers sur ces contrats n'est pas entièrement couverte. Pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts couverts par le programme de couverture des actions, la Compagnie couvre généralement la juste valeur des coûts nets futurs prévus des règlements et une partie des frais liés aux contrats. Le tableau suivant illustre l'incidence du programme de couverture de la Compagnie relativement à sa sensibilité à des diminutions de 10 % et de 25 % des marchés boursiers pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts.
Incidence du programme de couverture des actions pour les contrats de rentes à capital variable et de fonds distincts (en millions de dollars) 30 septembre 2010 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net(1) Diminution de Diminution de 10 %(2) 25 %(2) ------------------------------------------------------------------------- Avant couverture (425) - (475) (1 175) - (1 275) Incidence de la couverture des actions 250 - 300 650 - 750 ------------------------------------------------------------------------- Déduction faite de la couverture des actions (150) - (200) (475) - (575) ------------------------------------------------------------------------- (1) Comme la juste valeur des prestations couvertes diffère généralement de la valeur inscrite aux états financiers (en raison des différentes méthodes d'évaluation et de l'inclusion des marges d'évaluation relativement aux valeurs inscrites aux états financiers), cette méthode se traduira par l'inscription aux résultats et dans le capital déclaré d'une valeur correspondant à la volatilité résiduelle découlant de perturbations des marchés boursiers. La disponibilité et le coût de l'ensemble de ces instruments de couverture peuvent subir l'incidence défavorable de certains facteurs, notamment la volatilité, la détérioration des marchés boursiers et la diminution des taux d'intérêt. (2) Variation respective sur tous les marchés boursiers au 30 septembre 2010. En présumant que les risques réels liés aux marchés boursiers suivent de façon constante et précise l'ensemble des marchés boursiers. Étant donné qu'en pratique, les risques réels liés aux marchés boursiers diffèrent généralement de l'ensemble des indices boursiers (en raison de l'incidence de la gestion active, du risque de corrélation et d'autres facteurs), les sensibilités réelles pourraient différer considérablement de celles présentées ci-dessus.
Sensibilités au risque de marché - mise en garde additionnelle et hypothèses clés
Les renseignements concernant les sensibilités de la Compagnie au risque de marché constituent des estimations prospectives non définies par les PCGR. Il s'agit de mesures des sensibilités estimatives du bénéfice net et du capital de la Compagnie aux fluctuations des taux d'intérêt et des marchés boursiers présentées plus haut, en fonction des taux d'intérêt, des cours des marchés boursiers et de la répartition des activités au 30 septembre 2010. Ces sensibilités sont calculées indépendamment pour chaque facteur de risque en présumant généralement que toutes les autres variables de risque demeurent constantes. Les résultats réels peuvent différer considérablement de ces estimations pour plusieurs raisons, notamment les différences dans la structure et la distribution des tensions à l'égard du marché, l'interaction entre ces facteurs de risque, les erreurs de modélisation ou les modifications des hypothèses sous-jacentes comme la répartition des activités, les taux d'imposition effectifs, le comportement des titulaires de contrat, les taux de change et autres variables du marché liées à ces hypothèses sous-jacentes à la date du calcul de ces sensibilités, soit le 30 septembre 2010. Ces sensibilités présument également qu'aucun changement à la provision pour moins-value actuellement requise pour les actifs d'impôts futurs ne sera nécessaire.
Les sensibilités reflètent la composition des actifs et des passifs de la Compagnie au 30 septembre 2010. Des changements à ces positions par suite de nouvelles ventes ou d'échéances, de l'achat ou de la vente d'actifs ou d'autres mesures prises par la direction pourraient donner lieu à d'importants changements aux sensibilités présentées. Plus particulièrement, ces sensibilités reflètent l'incidence prévue des activités de couverture en fonction des programmes et actifs de couverture en place à la date du calcul, soit le 30 septembre 2010. L'incidence réelle de ces activités de couverture peut différer considérablement de l'incidence prévue lors de la détermination des sensibilités indicatives en raison des activités continues de rééquilibrage des couvertures, des modifications de l'envergure et de la portée des activités de couverture, des variations du coût ou de la disponibilité générale des instruments de couverture, du risque de corrélation (le risque que les couvertures ne reproduisent pas de façon exacte les résultats des portefeuilles sous-jacents), des risques de modélisation et autres risques liés à l'exploitation relativement à la gestion continue des programmes de couverture ou encore de l'incapacité potentielle des contreparties liées à la couverture de présenter un rendement répondant aux attentes.
Les sensibilités sont évaluées en fonction de méthodes et d'hypothèses à l'égard de la présentation de l'information financière en vigueur en date du 30 septembre 2010. Des modifications apportées à l'environnement de réglementation, aux méthodes d'évaluation comptable ou actuarielle, aux modèles ou aux hypothèses, après cette date, pourraient donner lieu à d'importantes modifications aux sensibilités présentées. Des fluctuations des taux d'intérêt et des cours des marchés boursiers au-delà des variations présentées pourraient donner lieu à une variation de l'incidence autre qu'une variation proportionnelle.
Pour les raisons susmentionnées, ces sensibilités doivent être perçues uniquement comme des estimations directionnelles quant à la sensibilité sous-jacente à l'égard de chacun des facteurs de ces hypothèses spécialisées et ne devraient pas être interprétées comme des prévisions de la sensibilité future du bénéfice net et du capital de la Compagnie. Étant donné la nature de ces calculs, la Compagnie ne peut donner aucune garantie que l'incidence sur le bénéfice et le capital sera de l'ordre de celle présentée ici.
Des renseignements pertinents additionnels sont présentés aux rubriques "Perspectives", "Conventions et estimations comptables critiques" et "Gestion du risque" du rapport de gestion annuel et à la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010
Dans son rapport de gestion intermédiaire pour le troisième trimestre de 2009, la Compagnie présente son "bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010"(5), pour illustrer l'incidence que les changements qui se sont produits sur les marchés au quatrième trimestre de 2008 et qui se sont poursuivis en 2009 devraient avoir sur les résultats financiers de la Compagnie en 2010. D'après les hypothèses et facteurs décrits ci-dessous, la Compagnie avait estimé, au troisième trimestre de 2009, que son bénéfice d'exploitation ajusté pour l'exercice terminé le 31 décembre 2010 serait de l'ordre de 1,4 milliard de dollars à 1,7 milliard de dollars. La Compagnie a fait une mise en garde : son bénéfice pour 2010 devrait refléter les niveaux d'actifs et la valeur des comptes moins élevés prévus pour 2010, ainsi que des frais liés à la gestion des risques plus élevés, une volatilité et une incertitude potentielles sur les marchés financiers, des niveaux prévus de capital requis par les organismes de réglementation plus élevés, un levier financier moins élevé, la fluctuation des taux de change et la possibilité de charges d'impôts plus élevées à mesure que les gouvernements partout dans le monde cherchent à combler des déficits plus élevés.
Les mises à jour des hypothèses les plus probables de la Compagnie ainsi que les changements aux indicateurs clés internes et externes au cours des neuf premiers mois de 2010 n'ont eu aucune incidence sur la fourchette prévue et présentée précédemment, au troisième trimestre de 2009, à l'égard du bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010.
En se fiant aux hypothèses et méthodes utilisées pour déterminer son bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010, qui n'a pas changé depuis le troisième trimestre de 2009, la Compagnie a déterminé que son bénéfice d'exploitation ajusté était de 353 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2010 et de 1 087 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 30 septembre 2010. Le tableau suivant présente un rapprochement entre le bénéfice d'exploitation ajusté et le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2010.
Bénéfice d'exploitation ajusté du troisième trimestre de 2010 (en millions de dollars) T3 10 ----------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation ajusté(1) (après impôts) 353 Éléments d'ajustement : Incidence nette des marchés boursiers 156 Mesures adoptées par la direction et mise à jour d'estimations et d'hypothèses actuarielles 49 Impôts 16 Provisions sectorielles en prévision d'une pression qui devrait se maintenir sur le marché américain des prêts hypothécaires commerciaux (40) Incidence nette des taux d'intérêt (15) Incidence des taux de change (6) Autres gains (pertes) actuariel(le)s (comprend des résultats défavorables de 32 millions de dollars enregistrés au chapitre de la mortalité et de la morbidité ainsi qu'une incidence défavorable au chapitre du crédit de 4 millions de dollars) (60) ----------------------------------------------------------------------- Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires 453 ----------------------------------------------------------------------- (1) Le bénéfice d'exploitation ajusté exclut : i) les pertes de valeur sur les placements de la Compagnie, déduction faite de la libération de provisions techniques connexes au cours de la période, ii) l'incidence des variations de provisions techniques découlant de modifications des cotes de crédit des placements de la Compagnie au cours de la période, iii) l'incidence des fluctuations des marchés boursiers au cours de la période qui diffèrent de l'hypothèse la plus probable de la Compagnie, soit une croissance d'environ 8 % par année, principalement de l'indice S&P 500, de l'indice composé S&P/TSX et de l'indice TSX 60, iv) l'incidence des éléments fiscaux au cours de la période qui ont donné lieu à une variation du taux d'imposition effectif de la Compagnie, lequel s'est établi à l'extérieur d'une fourchette de 18 % à 22 % au cours de la période, v) certains autres éléments au cours de la période, notamment : les variations des écarts de taux sur les obligations de sociétés qui ont une incidence sur l'évaluation actuarielle des contrats en vigueur en changeant le taux hypothétique de rendement obtenu sur le placement des flux de trésorerie futurs, l'incidence des mesures de rééquilibrage entre actifs et passifs adoptées au cours de la période en réponse aux conditions des marchés, notamment en ce qui concerne les marchés boursiers, les taux d'intérêt et les écarts de taux, afin d'ajuster la situation de gestion de la durée de l'actif et du passif de la Compagnie conformément aux politiques et pratiques de la Compagnie, y compris les politiques et pratiques à l'égard de la tolérance au risque; les variations des taux d'intérêt au cours de la période qui ont une incidence sur le rendement présumé des placements pour les affaires nouvelles, ainsi que l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt sur la valeur des instruments dérivés utilisés dans le cadre du programme de couverture de la Compagnie; les gains ou pertes à la vente des placements excédentaires de la Compagnie; les résultats enregistrés au chapitre de la mortalité et de la morbidité qui diffèrent des hypothèses les plus probables de la Compagnie; le comportement des titulaires de contrat, y compris les déchéances et les rachats, qui diffèrent des hypothèses les plus probables de la Compagnie; les modifications des méthodes et hypothèses actuarielles et autres mesures adoptées par la direction, dont la Compagnie ne peut estimer l'incidence nette de façon fiable.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 correspond à des perspectives financières constituant des mesures financières non définies par les PCGR qui présentent une estimation des résultats financiers après impôts de la Compagnie pour l'exercice 2010 complet et qui sont fondées sur :
i) l'émergence estimative au cours de la période du bénéfice découlant des contrats d'assurance en vigueur de la Compagnie, en fonction des meilleures estimations actuelles à l'égard des hypothèses actuarielles, plus le bénéfice prévu estimatif provenant des activités de gestion d'actifs de la Compagnie, ii) l'incidence estimative des souscriptions de nouveaux contrats au cours de la période, iii) les produits financiers estimatifs gagnés sur les placements excédentaires de la Compagnie, moins les coûts liés au service de la dette, au cours de la période, iv) un taux d'imposition effectif pour la Compagnie, au cours de la période, se situant entre 18 % et 22 %.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 est fondé sur des hypothèses liées à l'économie et d'autres hypothèses, notamment :
i) une croissance d'environ 8 % par année sur les marchés boursiers (principalement le S&P 500, l'indice composé S&P/TSX et le TSX 60), ii) la répartition des activités, les taux de change (par rapport, notamment, au dollar américain et à la livre sterling britannique), les écarts de taux (par exemple, les écarts de taux pour les obligations de sociétés et les swaps) et les taux d'intérêt (par exemple, les taux des obligations du gouvernement du Canada et du Trésor des États-Unis) correspondant aux niveaux existants en date du 30 septembre 2009, iii) le rendement obtenu sur les placements, les taux d'imposition, les exigences relatives au capital, les résultats au chapitre de la mortalité et de la morbidité et le comportement des titulaires de contrat conformes aux meilleures estimations actuelles de la Compagnie à l'égard des hypothèses actuarielles.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 ne tient pas compte des mesures adoptées par la direction ni des modifications des hypothèses actuarielles, des gains et des pertes actuariels ni d'autres éléments qui ne sont pas couverts par les hypothèses actuelles les plus probables, comme l'incidence du marché sur les garanties liées aux fonds distincts, les pertes de valeur sur le crédit, les modifications des cotes de crédit sur le portefeuille de titres à revenu fixe de la Compagnie ainsi que les gains et les pertes sur les placements dont l'incidence nette ne peut être estimée par la Compagnie de façon fiable.
Mise en garde relative au bénéfice d'exploitation ajusté estimatif
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 est une mesure financière prospective non définie par les PCGR, fondée sur des hypothèses relatives aux conditions économiques et à d'autres conditions, qualifications et lignes de conduite futures décrites dans cette rubrique et ailleurs dans le présent rapport de gestion. La Compagnie ne peut donner aucune garantie que son bénéfice déclaré pour 2010 se situera dans la fourchette présentée et ses résultats financiers déclarés pour l'exercice 2010 pourraient différer considérablement du bénéfice normalisé estimatif pour 2010 pour plusieurs raisons, notamment les modifications apportées aux hypothèses relatives à l'économie et à d'autres hypothèses utilisées pour estimer le bénéfice normalisé de 2010 et les conditions réelles de l'économie et autres résultats avant et pendant l'exercice 2010, lesquels pourraient différer des estimations de la Compagnie. Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 exclut les éléments qui sont inclus dans les résultats financiers déclarés par la Compagnie. La Compagnie est exposée à différentes sources de volatilité qui sont décrites ci-dessus et dans le rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009 et en raison desquelles le bénéfice d'exploitation ajusté pourrait s'écarter de la fourchette estimée.
L'information concernant le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 doit être lue en parallèle avec l'information figurant aux rubriques "Déclarations prospectives" et "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR" du présent document, aux rubriques "Conventions et estimations comptables critiques", "Gestion du risque", "Sensibilité au risque de marché" et "Perspectives" du rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009, ainsi qu'à la rubrique "Facteurs de risque" de sa notice annuelle pour l'exercice 2009.
Questions d'ordre juridique et réglementaire
De plus amples renseignements concernant les questions d'ordre juridique et réglementaire sont fournis dans les états financiers consolidés, le rapport de gestion annuel et la notice annuelle de la Compagnie pour l'exercice 2009.
Normes internationales d'information financière
Conformément aux exigences du Conseil des normes comptables du Canada, la Financière Sun Life adoptera les IFRS le 1er janvier 2011 et présentera des chiffres correspondants pour l'exercice précédent. La conversion de la Compagnie aux IFRS progresse conformément au plan et à l'échéancier établis. Le tableau qui suit présente l'état d'avancement des principaux éléments du plan de transition aux IFRS de la Compagnie et fournit une évaluation de l'incidence de la conversion aux IFRS reposant sur le bilan d'ouverture de la Compagnie conformément aux IFRS et en fonction des différences de conventions comptables obligatoires et des choix de méthode comptable. Les choix de méthode comptable pourraient faire l'objet de certains changements d'ici la présentation de l'information financière du quatrième trimestre de 2011.
------------------------------------------------------------------------- Principaux éléments et étapes clés État d'avancement ------------------------------------------------------------------------- Formation - Fournir une formation technique - La formation technique des employés aux employés et aux membres de et de la direction a été donnée la direction responsables de la avant le quatrième trimestre de production et de 2009. l'interprétation des états - Des séances de formation et des financiers avant le quatrième mises à jour régulières sont trimestre de 2009. fournies au conseil d'administration - Offrir des séances de formation et au comité de vérification de la régulières sur les IFRS et des Compagnie depuis le deuxième mises à jour périodiques sur trimestre de 2008. l'avancement du projet au - La formation continue se poursuivra conseil d'administration et au jusqu'à la mise en oeuvre. comité de vérification de la - Un programme de formation sur Compagnie. l'incidence des IFRS a été préparé à - Offrir aux employés, à la l'intention des parties prenantes direction et au conseil externes et des séances d'administration de la d'information sont prévues pour le formation sur les nouvelles deuxième semestre de 2010. Normes internationales - Des séances de formation et de d'information financière à sensibilisation à l'égard de mesure qu'elles sont finalisées. questions précises continueront - Déterminer les exigences en d'être fournies aux groupes de matière de communications aux finances et aux groupes parties prenantes externes d'exploitation touchés par la avant le deuxième trimestre de conversion. 2010. ------------------------------------------------------------------------- Modifications de conventions comptables et présentation d'information financière - Déterminer et documenter les - Les principales différences de différences de conventions conventions comptables entre les comptables entre les PCGR du PCGR du Canada et les IFRS ont été Canada et les IFRS avant le déterminées et documentées. quatrième trimestre de 2009. Différentes normes IFRS sont - Évaluer les exigences en toujours sous examen et les matière de présentation et décisions finales sur les choix de d'informations à fournir aux conventions comptables seront prises termes des IFRS et préparer des au cours de 2010. états financiers pro forma - Les états financiers pro forma et ainsi que les exigences clés en les exigences clés en matière de matière de notes notes complémentaires ont été complémentaires avant le préparés. deuxième trimestre de 2010. - Les processus de présentation - Évaluer les exigences en périodique d'information à l'externe matière d'informations à sont en place. fournir pour les rapports de - La Compagnie est en train de gestion intermédiaires et préparer ses états financiers annuels, aux termes des IFRS. comparatifs de 2010 conformément aux - Préparer un bilan d'ouverture IFRS. conforme aux IFRS au 1er janvier 2010 ainsi que des données trimestrielles comparatives pour les trimestres de 2010 aux fins de la préparation des états financiers trimestriels de l'exercice 2011. ------------------------------------------------------------------------- Technologie de l'information et systèmes de données - Déterminer l'incidence sur les - Les modifications aux systèmes en systèmes de grand livre général place ont été préparées, testées et et d'alimentation de données mises en oeuvre. comptables des changements de - Les contrôles de processus et de conventions comptables et systèmes qui s'appliquaient dans d'exigences en matière de l'environnement de production présentation aux termes des conforme aux actuels PCGR du Canada IFRS avant le quatrième demeurent en place et, lorsque c'est trimestre de 2009. pertinent, des contrôles ont été - S'assurer que les systèmes IFRS modifiés ou ajoutés, au besoin, pour demeurent conformes pendant la gérer la conversion aux IFRS ainsi phase de transition et de mise que la préparation en cours d'états en oeuvre. financiers selon les IFRS. - Évaluer l'incidence et faire - La surveillance continue des les modifications nécessaires, systèmes comptables et de grand le cas échéant, aux systèmes de livre général et la préparation de données et aux outils de systèmes autres que les systèmes de présentation d'information et grand livre général et d'analyse, autrement que pour d'alimentation de données les systèmes de grand livre comptables, lesquels seront cruciaux général et d'alimentation de pour la présentation de données comptables. l'information financière intermédiaire en 2011, se poursuivront jusqu'à la mise en oeuvre. ------------------------------------------------------------------------- Incidence sur les activités commerciales - Procéder à l'examen de tous les - La Compagnie a presque totalement produits et de toutes les terminé son examen de l'incidence branches d'activité pour des IFRS sur les produits et les déterminer l'incidence de la branches d'activité. La mise en conversion aux IFRS sur la oeuvre des IFRS au 1er janvier 2011 rentabilité déclarée, sur ne devrait pas avoir d'incidence l'établissement des prix, sur importante sur les activités la conception des produits et commerciales de la Compagnie. La sur la gestion des actifs et Compagnie assure le suivi de des passifs avant le troisième l'évolution de la situation en ce trimestre de 2009. qui a trait aux modifications - Procéder à l'examen de tous les comptables, lesquelles devraient documents portant sur les avoir une incidence plus importante facilités de crédit et sur ses activités commerciales. d'emprunt pour s'assurer de - Les clauses restrictives des leur conformité avec les IFRS facilités de crédit existantes ont avant le troisième trimestre de été examinées à l'interne et aucune 2010. faille n'a été détectée. - Déterminer l'incidence des modifications relatives aux IFRS sur les exigences en matière de capital. ------------------------------------------------------------------------- Contrôles et procédures de communication de l'information et contrôle interne à l'égard de l'information financière - Déterminer les modifications - Le contrôle interne à l'égard de nécessaires à apporter aux l'information financière et les politiques et processus contrôles et les procédures de connexes conformément aux IFRS communication de l'information déjà pour la présentation de en place de la Compagnie ont été l'information financière de maintenus et des contrôles 2011 (et des données additionnels et des processus comparatives de 2010) et d'approbation ont été mis en place évaluer les modifications pour la préparation des états nécessaires à apporter aux financiers comparatifs de 2010. La processus et rapports de la Compagnie ne s'attend pas à ce que Compagnie. les IFRS aient une incidence - Procéder à l'examen de tous les importante sur son contrôle interne contrôles et processus clés à l'égard de l'information liés au contrôle interne à financière et ses contrôles et l'égard de l'information procédures de communication de financière de la Compagnie et l'information actuels. de ses contrôles et procédures - Le contrôle interne à l'égard de de communication de l'information financière et les l'information, aux termes des contrôles et procédures de IFRS, pour s'assurer de communication de l'information de la l'intégrité de la présentation Compagnie ont fait l'objet d'un de l'information avant le examen à la lumière des quatrième trimestre de 2010. modifications apportées aux politiques et processus connexes des IFRS. Les modifications nécessaires à apporter au contrôle interne à l'égard de l'information financière et aux contrôles et procédures de communication de l'information de la Compagnie seront mises en oeuvre d'ici le quatrième trimestre de 2010. Les dirigeants responsables de l'attestation de la Compagnie prévoient terminer la conception de ces contrôles et procéder à l'évaluation de leur efficacité au quatrième trimestre de 2010. -------------------------------------------------------------------------
La Compagnie continue de compiler et d'analyser des données qui figureront dans son bilan d'ouverture au 1er janvier 2010 et aux résultats trimestriels de 2010 préparés conformément aux IFRS. Ceux-ci seront nécessaires à des fins de comparaison en 2011. Dans son rapport de gestion annuel pour l'exercice 2009, la Compagnie a présenté les modifications qui devraient être faites à la suite de la mise en œuvre des IFRS et qui pourraient avoir une incidence importante sur ses états financiers. Les principales incidences sur le bilan d'ouverture de la Compagnie préparé conformément aux IFRS découvertes à ce jour, ainsi que certaines incidences prévues sur le bénéfice net de la Compagnie aux termes des PCGR, sont présentées ci-dessous. L'information présentée ne constitue pas une liste exhaustive de tous les changements qui auront lieu dans le cadre de la transition de la Compagnie aux IFRS. Elle doit être lue en parallèle avec l'information figurant dans le rapport de gestion annuel de la Compagnie pour l'exercice 2009. Certains principes d'évaluation en vertu des IFRS entraîneront une volatilité du bénéfice net entre les périodes, plus particulièrement au niveau de chaque organisation.
Classement et évaluation des contrats
Aux termes des IFRS, la comptabilisation et l'évaluation des contrats est fonction de leur classement. Pour la Compagnie, les contrats d'assurance-vie et d'assurance-maladie et les produits de rente existants seront classés comme des contrats d'assurance, des contrats de placement ou des contrats de service. La plupart des contrats du fonds général de la Compagnie demeureront classés dans les contrats d'assurance aux termes des IFRS (ce qui représente plus de 90 % des passifs relatifs aux contrats d'assurance aux termes des PCGR du Canada). Le mode d'évaluation des montants présentés dans les "Provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance" demeurera le même qu'aux termes des PCGR du Canada jusqu'à l'adoption d'une nouvelle norme exhaustive portant sur les contrats d'assurance, ce qui ne devrait pas avoir lieu avant 2013.
L'évaluation de certains contrats d'assurance existants classés comme des contrats de placement comportera des différences aux termes des IFRS. Aux termes des IFRS, un élément important du solde des contrats de placement du fonds général de la Compagnie a trait à trois séries de billets à moyen terme de 900 millions de dollars américains chacune émise par la Compagnie en 2005 et en 2006. Les billets à moyen terme de la première série sont arrivés à échéance et ont été rachetés en totalité le 6 juillet 2010, tandis que les deux autres séries arriveront à échéance le 6 juillet 2011 et le 6 octobre 2013, respectivement. L'incidence des différences d'évaluation sur le bilan d'ouverture conformément aux IFRS ne devrait pas être importante. Toutefois, jusqu'à l'échéance des billets à moyen terme, la FSL États-Unis pourrait observer une volatilité trimestrielle de son bénéfice, étant donné qu'il est possible que la juste valeur des actifs et des passifs ne soit pas entièrement contrebalancée pour une période précise.
Le mode d'évaluation des contrats d'assurance et des contrats de placements liés aux fonds distincts de la Compagnie demeurera le même aux termes des IFRS.
Écart d'acquisition
Aux termes des IFRS, le test de dépréciation de l'écart d'acquisition portera sur des éléments plus détaillés, les unités génératrices de trésorerie, plutôt que sur des unités d'exploitation comme c'est le cas aux termes des PCGR du Canada (par exemple, les rentes à capital fixe et les rentes à capital variable sont des unités génératrices de trésorerie de la FSL États-Unis). La détermination d'une unité génératrice de trésorerie repose principalement sur les entrées de trésorerie générées. Le test de dépréciation de l'écart d'acquisition compare la juste valeur d'une unité génératrice de trésorerie à sa valeur comptable. Si la juste valeur de l'unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur comptable, l'écart d'acquisition est jugé ne pas s'être déprécié. À l'inverse, si la valeur comptable de l'unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa juste valeur, le déficit est considéré comme une preuve de dépréciation.
La Compagnie s'attend à comptabiliser une charge de dépréciation d'environ 1,7 milliard de dollars (avant impôts) à l'égard de l'écart d'acquisition. Cette charge sera portée en réduction du solde d'ouverture des bénéfices non répartis au moment de la transition aux IFRS. Cette charge de dépréciation a trait à la quasi-totalité de l'écart d'acquisition comptabilisé dans le cadre de l'acquisition de Keyport Life Insurance Company aux États-Unis en 2001 (1,1 milliard de dollars) et à une tranche de l'écart d'acquisition comptabilisé dans le cadre de l'acquisition de Clarica, compagnie d'assurance sur la vie au Canada en 2002 (0,6 milliard de dollars). Cette charge de dépréciation tient compte de l'application des IFRS et de l'incidence de l'environnement économique en date d'ouverture du bilan.
La dépréciation de l'écart d'acquisition est un élément hors trésorerie et n'aura aucune incidence sur le niveau de capital réglementaire pour la Compagnie puisque l'écart d'acquisition est déjà déduit du capital disponible aux fins de la réglementation lors du calcul du MMPRCE de la Sun Life du Canada.
Paiements fondés sur des actions
Certaines attributions liées à des paiements fondés sur des actions faites à des employés de la MFS sont actuellement considérées, conformément aux PCGR du Canada, comme des attributions réglées en instruments de capitaux propres et évaluées à la juste valeur à la date de l'attribution. Aux termes des IFRS, ces attributions dont les droits sont acquis et non acquis, ainsi que les actions émises en vertu de ces régimes, seront considérées comme des passifs réglés en trésorerie et réévaluées à leur juste valeur à chaque date de clôture jusqu'à ce que celles-ci soient réglées en trésorerie ou qu'elles arrivent à échéance. Actuellement, les PCGR du Canada prévoient une charge de rémunération comparable entre les périodes parce que la charge est fixe aux dates d'attribution. Aux termes des IFRS, la charge variera en fonction de la variation de la juste valeur, le cas échéant, des attributions de rémunération à base d'actions et des actions sous-jacentes (y compris les dividendes), ce qui se traduira par une volatilité accrue du bénéfice net.
Les attributions liées aux autres régimes de rémunération à base d'actions de la Compagnie et de ses filiales ne donneront pas lieu à des différences comptables importantes aux termes des IFRS.
Résultat par action
Certains instruments novateurs de catégorie 1 émis par la Compagnie (SLEECS de série A et de série B) sont assortis d'une option permettant à leur porteur de convertir ses titres en actions privilégiées de la Sun Life du Canada. Immédiatement après cette conversion, la Compagnie peut choisir de régler ces actions privilégiées en trésorerie ou en actions ordinaires de la FSL inc. En vertu des PCGR du Canada, le potentiel de dilution est évalué en fonction de l'historique et des prévisions de la Compagnie selon lesquels ces titres devraient être réglés en trésorerie plutôt qu'en actions. En vertu des IFRS, le bénéfice dilué par action doit être fondé sur une présomption selon laquelle ces instruments novateurs de catégorie 1 donneront lieu, après conversion, à un nombre final d'actions émises. Dans l'éventualité où ces instruments seraient convertis en actions privilégiées de la Sun Life du Canada, 46 millions d'actions privilégiées d'une valeur de 25 $ l'action seraient émises et pourraient être converties en actions ordinaires de la Financière Sun Life en fonction du cours des actions à ce moment. Si les SLEECS de série A sont rachetés à la date de remboursement à leur valeur nominale, en 2011, le nombre d'actions privilégiées émises sur conversion sera réduit à 8 millions. En tenant compte d'un niveau de bénéfice comparable à celui du premier trimestre de 2010 en vertu des PCGR du Canada et d'un cours de 29,00 $ pour les actions de la Financière Sun Life inc., l'incidence dilutive sur le bénéfice par action au cours d'un trimestre où les SLEECS de série A et les SLEECS de série B seraient en circulation, s'établirait à 0,03 $ par action. Dans l'éventualité où les SLEECS de série A seraient rachetés, la dilution diminuerait pour s'établir à 0,01 $ par action. Le niveau de dilution du bénéfice par action dépend du bénéfice de la Compagnie, du cours des actions et du nombre d'instruments convertibles en circulation.
En outre, aux termes des IFRS, le bénéfice dilué par action exclut l'incidence des attributions réglées en instruments de capitaux propres dans le cadre d'un régime de rémunération à base d'actions de la MFS qui sont comptabilisées, toujours aux termes des IFRS, comme des passifs réglés en trésorerie. Ces attributions se traduisent par un ajustement du bénéfice net servant au calcul du bénéfice par action dilué en vertu des PCGR du Canada.
Comptabilité de couverture
Certaines stratégies de couverture de la Compagnie pourraient être touchées par des modifications apportées en vertu des IFRS, notamment en raison de nouveaux critères liés à l'application de la comptabilité de couverture et de modifications apportées aux tests d'efficacité et à l'évaluation des relations de couverture. Les IFRS ne permettent pas l'utilisation de la méthode de la concordance des conditions essentielles pour l'évaluation de l'efficacité des couvertures. En outre, certaines stratégies de couverture comptabilisées selon la comptabilité de couverture en vertu des PCGR du Canada ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture en vertu des IFRS. Par exemple, la Compagnie a recours à des swaps de devises afin de couvrir le risque de change lié à une tranche des placements excédentaires de la FSL Canada détenue en obligations libellées en dollars américains. En vertu des IFRS, des écarts dans les courbes de swap canadienne et américaine entraîneront une volatilité trimestrielle du bénéfice. Une augmentation ou diminution parallèle de 25 points de base du différentiel entre les courbes de swap canadienne et américaine se traduirait par une incidence négative ou positive d'environ 30 millions de dollars sur le bénéfice, compte tenu de la taille actuelle du portefeuille de placement et des swaps de devises connexes servant à couvrir le risque de change.
Bien que la Compagnie ne puisse être admissible à la comptabilité de couverture à l'égard de ce portefeuille en vertu des IFRS, cette stratégie de placement et sa couverture connexe demeurent économiquement viables.
Consolidation et présentation
Les IFRS exigent la consolidation de certaines structures hors bilan titrisées dont la consolidation n'était pas obligatoire aux termes des PCGR du Canada. Il est prévu que certaines structures de placement hors bilan, y compris les titres garantis par des prêts hypothécaires, les titres garantis par des créances et les titres synthétiques garantis par des créances, totalisant environ 900 millions de dollars en actifs, et un passif correspondant, seront consolidés aux termes des IFRS. L'incidence de cette consolidation sur le montant net du solde d'ouverture des capitaux propres devrait être minime.
En outre, l'actif et le passif des fonds distincts qui devaient être présentés séparément aux termes des PCGR du Canada seront dorénavant inclus dans le total de l'actif et le total du passif de la Compagnie. La Compagnie continuera toutefois de faire la distinction entre ces actifs et passifs et les actifs et passifs du fonds général.
IFRS 1, Première application des Normes internationales d'information financière
IFRS 1 est une norme d'information financière qui établit les exigences pour une entité préparant des états financiers conformément aux IFRS pour la première fois et qui s'applique au moment de la transition. IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives à la règle générale d'application rétrospective des IFRS. Ces exemptions optionnelles comprennent :
i) l'option de ramener à néant toutes les différences de conversion par le biais des bénéfices non répartis au moment de la transition; ii) l'option de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises pour des acquisitions qui ont eu lieu avant la date de transition; iii) l'option de constater le cumul des gains et pertes actuariels non amortis sur les régimes de retraite à prestations déterminées par le biais des bénéfices non répartis conformément aux PCGR du Canada au moment de la transition.
Bien que la Compagnie n'ait pas encore pris de décisions finales, elle prévoit actuellement se prévaloir de ces exemptions.
Normes comptables futures
Le 30 juillet 2010, l'International Accounting Standards Board (l'"IASB") a publié pour commentaires un exposé-sondage qui présente des principes de comptabilisation, d'évaluation et de présentation touchant les contrats d'assurance. La norme traitant des contrats d'assurance aux termes des IFRS, sous sa forme actuelle, propose que les passifs soient actualisés en fonction d'un taux ne tenant pas compte des actifs qui soutiennent ces passifs, ce qui est à l'opposé des PCGR du Canada, en vertu desquels les variations de l'évaluation des actifs soutenant des passifs actuariels sont largement contrebalancées par une variation correspondante de l'évaluation des passifs.
La Compagnie procède actuellement à l'examen de l'exposé-sondage, et elle travaille de concert avec plusieurs groupes et associations du secteur dont l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes, lesquels ont envoyé une lettre de commentaires à l'IASB le 15 octobre 2010. Les modifications touchant l'évaluation des contrats d'assurance, si elles sont adoptées telles qu'elles apparaissent dans l'exposé-sondage, devraient se traduire par des différences importantes par rapport aux dispositions actuelles des PCGR du Canada, ce qui aura une incidence importante sur les activités commerciales de la Compagnie. En outre, l'IASB travaille sur un projet concernant la comptabilisation des instruments financiers, lequel entraînerait des modifications touchant le classement, l'évaluation, la dépréciation et la couverture. L'application de ces normes ne devrait pas être obligatoire avant 2013.
L'IASB continue d'apporter des modifications à d'autres IFRS et il travaille actuellement à plusieurs projets. La Compagnie continue de surveiller tous les projets de l'IASB qui sont en cours et qui se rapportent au plan de transition pour le passage aux IFRS en 2011 afin de s'assurer de respecter les délais relatifs à l'application et à la comptabilisation.
Contrôle interne à l'égard de l'information financière
Il incombe à la direction de mettre en place et de maintenir un contrôle interne adéquat à l'égard de l'information financière afin de fournir une assurance raisonnable que l'information financière de la Compagnie est fiable et que ses états financiers ont été établis conformément aux PCGR du Canada.
Au cours de la période allant du 1er juillet 2010 au 30 septembre 2010, aucun changement concernant le contrôle interne à l'égard de l'information financière n'a eu, ou n'est raisonnablement susceptible d'avoir, une incidence importante sur le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la Compagnie.
Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR
La direction évalue le rendement de la Compagnie en fonction de mesures financières établies conformément aux PCGR du Canada et de certaines mesures financières non définies par les PCGR. La direction estime que ces mesures financières non définies par les PCGR peuvent aider les investisseurs à comprendre les résultats de la Compagnie et à comparer les résultats trimestriels et annuels des activités de la Compagnie. Ces mesures financières non définies par les PCGR ne font pas l'objet d'une définition normalisée et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables utilisées par d'autres sociétés. Elles ne doivent pas être considérées comme une mesure de rechange aux mesures de rendement financier établies conformément aux PCGR du Canada. Les rapports de gestion annuels et intermédiaires de la Compagnie ainsi que les dossiers de renseignements financiers supplémentaires disponibles à la section "Investisseurs - Résultats et rapports financiers - Rapports de fin d'exercice" à l'adresse www.sunlife.com présentent des renseignements supplémentaires concernant ces mesures financières non définies par les PCGR, ainsi qu'un rapprochement avec les mesures selon les PCGR du Canada.
La direction mesure le rendement de la Compagnie en fonction du bénéfice d'exploitation et de mesures financières fondées sur le bénéfice d'exploitation, notamment le bénéfice d'exploitation par action et le rendement d'exploitation des capitaux propres, qui excluent certains éléments dont la nature ne relève pas de l'exploitation et qui ne sont pas susceptibles de se reproduire. Font aussi partie des mesures non définies par les PCGR utilisées par la direction i) les mesures du rendement financier qui sont établies selon un taux de change constant, sans tenir compte de l'incidence des fluctuations des taux de change, ii) les produits ajustés, qui correspondent au total des produits, déduction faite de l'incidence de la fluctuation des taux de change et de la variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction et des instruments dérivés, iii) le ratio de la marge d'exploitation avant impôts de la MFS dont le dénominateur exclut certains produits financiers et inclut certaines commissions versées, de façon à évaluer la rentabilité sous-jacente de la MFS, iv) l'actif géré, l'actif géré des fonds communs de placement, l'actif des fonds gérés et l'actif géré pour le compte de tiers, v) la valeur des affaires nouvelles utilisée pour mesurer la rentabilité à vie des nouvelles ventes et fondée sur des montants actuariels qui ne sont comparables à aucune mesure aux termes des PCGR du Canada.
Le bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010 et la sensibilité au risque de marché de la Compagnie sont des mesures financières prospectives non définies par les PCGR pour lesquelles il n'existe aucune mesure définie par les PCGR qui soit directement comparable et pour lesquelles aucun rapprochement n'est possible puisqu'il s'agit de déclarations prospectives. Aucun rapprochement entre ces montants et les mesures définies par les PCGR du Canada les plus directement comparables n'est possible dans le cadre des déclarations prospectives, la Compagnie étant d'avis qu'il est seulement possible de fournir les fourchettes d'hypothèses utilisées pour déterminer ces mesures non définies par les PCGR puisque les résultats réels peuvent fluctuer considérablement, à l'intérieur ou à l'extérieur de ces fourchettes, d'une période à l'autre, ce qui peut avoir une incidence importante sur le bénéfice net présenté pour 2010.
Le tableau ci-après présente les éléments exclus du bénéfice d'exploitation de la Compagnie ainsi qu'un rapprochement entre ces montants et le bénéfice de la Compagnie, calculé selon les PCGR du Canada.
Rapprochement entre le bénéfice présenté et le bénéfice d'exploitation (en millions de dollars) Résultats trimestriels ------------------------------------------------------------------------- T3 10 T2 10 T1 10 T4 09 T3 09 T2 09 T1 09 T4 08 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice présenté (selon les PCGR du Canada) 453 213 409 296 (140) 591 (213) 129 Gain (perte) après impôts sur éléments exceptionnels Gain à la vente de la participation dans CI Financial - - - - - - - 825 Coûts de restructuration pour réduire le niveau de dépenses - - - - - - (27) - ------------------------------------------------------------------------- Total des éléments exceptionnels - - - - - - (27) 825 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice d'exploitation 453 213 409 296 (140) 591 (186) (696) -------------------------------------------------------------------------
Déclarations prospectives
Certaines informations contenues dans ce document, notamment les informations relatives aux stratégies de la Financière Sun Life ainsi que d'autres déclarations de nature prévisionnelle dont la réalisation est tributaire, ou qui font mention, de conditions ou d'événements futurs, y compris l'information contenue dans le présent document aux rubriques "Bénéfice d'exploitation ajusté estimatif pour 2010", "Perspectives", "Sensibilités au risque de marché" et "Normes internationales d'information financière", ou qui renferment des expressions telles que "s'attendre à", "prévoir", "avoir l'intention de", "planifier", "croire", "estimer" ou d'autres expressions semblables, sont des déclarations prospectives au sens des lois sur les valeurs mobilières. Entrent dans les déclarations prospectives les possibilités et hypothèses présentées relativement aux résultats d'exploitation futurs de la Compagnie et les déclarations relatives à la vente des activités de réassurance en rétrocession vie de la Sun Life du Canada à Berkshire Hathaway Life Co. of Nebraska ainsi qu'à l'incidence de cette opération sur le MMPRCE de la Sun Life du Canada. Ces déclarations font état des attentes, des estimations et des prévisions de la Compagnie en ce qui concerne les événements futurs et ne représentent pas des faits passés. Les déclarations prospectives ne constituent pas une garantie des résultats futurs et mettent en cause des risques et des incertitudes qui sont difficiles à prévoir. Les résultats et la valeur pour les actionnaires futurs pourraient différer sensiblement de ceux qui sont présentés dans ces déclarations prospectives, en raison, notamment, des facteurs traités sous la rubrique "Facteurs de risque" de la notice annuelle de 2009 de la Compagnie et des facteurs décrits dans d'autres documents déposés auprès des autorités canadiennes et américaines de réglementation des valeurs mobilières, y compris les rapports de gestion et les états financiers consolidés annuels et intermédiaires.
Les facteurs susceptibles d'entraîner un écart important entre les résultats réels et les résultats escomptés comprennent, mais sans s'y limiter, les pertes, les défauts de paiement et les changements d'évaluations sur les placements; la solvabilité des cautions et des contreparties liées aux instruments dérivés; le rendement des marchés boursiers; le coût, l'efficacité et la disponibilité de programmes de couverture des risques; les fluctuations des taux d'intérêt; les autres risques de marché, notamment les fluctuations des écarts de taux; un possible ralentissement économique durable; les modifications apportées aux règlements, aux lois et aux lignes directrices, y compris les lois fiscales; les modifications aux exigences en matière de capital réglementaire, notamment à l'égard du capital réglementaire exigé pour les fonds distincts et les rentes à capital variable; les enquêtes et les procédures relatives à la réglementation, ainsi que les démarches juridiques individuelles et les recours collectifs qui ont été engagés relativement aux pratiques dans les secteurs de la distribution de fonds communs de placement, de produits d'assurance, de produits de rente et de produits financiers; le risque d'illiquidité des marchés; des conditions de marché ayant une incidence négative sur la situation de la trésorerie de la Compagnie et sa capacité à lever des fonds; la baisse de la solidité financière ou des cotes de crédit; le rendement des placements et des portefeuilles de placement de la Compagnie qui sont gérés pour les clients, tels que les fonds distincts et les fonds communs de placement; l'incidence des fusions et des acquisitions; les risques d'assurance liés à la mortalité et à la morbidité, y compris les risques associés aux catastrophes naturelles ou causées par l'homme, aux pandémies et aux actes de terrorisme; les risques liés à la conception des produits et à l'établissement des prix des produits; les risques liés au comportement des titulaires de contrat; l'incapacité de maintenir des canaux de distribution solides et les risques liés à la conduite commerciale des intermédiaires et des agents; les risques liés aux activités menées en Asie, y compris les risques liés aux coentreprises; l'incidence de la concurrence; le risque lié à la fluctuation des taux de change; les risques liés aux erreurs de modélisation financière; les risques liés à la continuité des activités; les défaillances des systèmes d'information et de la technologie fonctionnant sur Internet; les atteintes à la sécurité informatique et au respect de la vie privée; la dépendance à l'égard de relations avec des tiers, y compris les contrats d'impartition; la capacité d'attirer et de conserver des employés; l'incertitude quant à l'amélioration du taux de mortalité; l'incidence de résultats défavorables du portefeuille de contrats fermé; le potentiel de pertes financières liées aux changements de l'environnement; la disponibilité, le coût et l'efficacité de la réassurance, ainsi que l'inefficacité des politiques et procédures de gestion des risques et le potentiel de pertes découlant de risques multiples se présentant en même temps ou augmentant rapidement. La Compagnie ne s'engage nullement à mettre à jour ni à réviser ces déclarations prospectives pour tenir compte d'événements ou de circonstances postérieurs à la date du présent rapport ou par suite d'événements imprévus, à moins que la loi ne l'exige.
Conférence téléphonique portant sur les résultats
Les résultats financiers de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2010 seront présentés lors de la conférence téléphonique qui aura lieu le jeudi 4 novembre 2010, à 10 h, heure de l'Est. Pour écouter la webémission de la conférence en direct, visualiser les diapositives de la présentation et obtenir de l'information connexe, veuillez accéder à l'adresse www.sunlife.com et cliquer sur le lien vers les résultats du troisième trimestre de la rubrique "Investisseurs" figurant à la page d'accueil, 10 minutes avant le début de la conférence. La webémission et la présentation seront archivées sur le site Web de la Compagnie par la suite et seront accessibles à l'adresse www.sunlife.com.
Pour écouter la conférence par téléphone, composez le 416-644-3415 (Toronto) ou le 1 877 974-0445 (ailleurs au Canada et aux États-Unis).
---------------------------------------- (1) Avec ses filiales et coentreprises, "la Compagnie" ou "la Financière Sun Life". (2) Initialement désigné par l'expression "bénéfice normalisé estimatif pour 2010". Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au rapport de gestion intermédiaire de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2009, à la rubrique "Bénéfice normalisé estimatif pour 2010". (3) Le ratio de la marge d'exploitation avant impôts et l'actif géré sont des mesures non définies par les PCGR. Se reporter à la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". (4) L'actif géré est une mesure financière non définie par les PCGR. Se reporter à la rubrique "Utilisation de mesures financières non définies par les PCGR". (5) Initialement désigné par l'expression "bénéfice normalisé estimatif pour 2010". Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au rapport de gestion intermédiaire de la Compagnie pour le troisième trimestre de 2009, à la rubrique "Bénéfice normalisé estimatif pour 2010".
À propos de la Financière Sun Life
La Financière Sun Life, qui a été constituée en 1865, est une organisation de services financiers de premier plan à l'échelle internationale qui offre aux particuliers et aux entreprises une gamme diversifiée de services et de produits dans les domaines de l'assurance et de la constitution de patrimoine. Avec ses partenaires, la Financière Sun Life exerce aujourd'hui ses activités dans d'importants marchés du monde, notamment au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, à Hong Kong, aux Philippines, au Japon, en Indonésie, en Inde, en Chine et aux Bermudes. Au 30 septembre 2010, l'actif total géré des compagnies du groupe Financière Sun Life s'élevait à 455 milliards de dollars. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.sunlife.com.
Les actions de la Financière Sun Life inc. sont inscrites à la Bourse de Toronto (TSX), à la Bourse de New York (NYSE) et à la Bourse des Philippines (PSE) sous le symbole "SLF".
États consolidés des résultats ------------------------------------------------------------------------- Pour les trimestres Pour les périodes de terminés les neuf mois terminées les ------------------------------------------------------------------------- (non vérifié, en millions de dollars canadiens, 30 30 30 30 à l'exception des septembre septembre septembre septembre montants par action) 2010 2009 2010 2009 ------------------------------------------------------------------------- Produits Primes : Rentes 638 $ 1 134 $ 2 092 $ 4 018 $ Assurance-vie 1 608 1 603 4 652 4 741 Assurance-maladie 1 103 1 082 3 298 3 271 ------------------------------------------------------------------------- 3 349 3 819 10 042 12 030 ------------------------------------------------------------------------- Produits financiers nets (pertes de placement nettes) : Variation de la juste valeur des actifs détenus à des fins de transaction 2 210 3 072 3 912 5 025 Revenu (perte) lié(e) aux instruments dérivés 134 (116) 418 (563) Gains nets (pertes nettes) sur les actifs disponibles à la vente 7 53 87 (12) Autres produits financiers nets 1 262 1 334 3 866 4 200 ------------------------------------------------------------------------- 3 613 4 343 8 283 8 650 ------------------------------------------------------------------------- Revenu tiré des droits 783 669 2 281 1 899 ------------------------------------------------------------------------- 7 745 8 831 20 606 22 579 ------------------------------------------------------------------------- Prestations et charges Sommes versées aux titulaires de contrat, aux bénéficiaires et aux épargnants : Capitaux échus et rachats 1 871 1 006 3 723 3 564 Rentes 334 344 999 1 030 Règlements décès et invalidité 663 703 1 997 2 335 Règlements maladie 800 788 2 406 2 390 Participations et intérêts sur les règlements et les sommes en dépôt 258 293 814 992 ------------------------------------------------------------------------- 3 926 3 134 9 939 10 311 Virements nets aux (des) fonds distincts 230 304 689 654 Augmentation (diminution) des provisions techniques 1 588 4 395 4 537 7 729 Commissions 377 423 1 176 1 244 Frais d'exploitation 825 763 2 460 2 307 Taxes sur primes 55 56 162 166 Charge d'intérêts 117 103 340 309 ------------------------------------------------------------------------- 7 118 9 178 19 303 22 720 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle 627 (347) 1 303 (141) Charge (économie) d'impôts sur les bénéfices 141 (238) 138 (455) Part des actionnaires sans contrôle dans le bénéfice net (la perte nette) de filiales 7 4 17 10 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net total (perte nette totale) 479 (113) 1 148 304 À déduire : bénéfice net (perte nette) attribuable aux titulaires de contrat avec participation 1 4 5 8 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires 478 (117) 1 143 296 À déduire : dividendes aux détenteurs d'actions privilégiées 25 23 68 58 ------------------------------------------------------------------------- Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires ordinaires 453 $ (140)$ 1 075 $ 238 $ ------------------------------------------------------------------------- Résultat par action De base 0,80 $ (0,25)$ 1,90 $ 0,42 $ Dilué 0,79 $ (0,25)$ 1,88 $ 0,42 $ Bilans consolidés Chiffres arrêtés aux ------------------------------------------------------------------------- 30 31 30 (non vérifié, en millions de septembre décembre septembre dollars canadiens) 2010 2009(1) 2009 ------------------------------------------------------------------------- Actif Obligations - détenues à des fins de transaction 57 322 $ 51 634 $ 49 965 $ Obligations - disponibles à la vente 11 066 9 673 10 164 Prêts hypothécaires et prêts aux entreprises 19 406 19 449 20 059 Actions - détenues à des fins de transaction 4 136 4 331 4 062 Actions - disponibles à la vente 652 635 648 Immeubles 4 901 4 877 4 826 Trésorerie, équivalents de trésorerie et titres à court terme 9 333 11 868 11 831 Actifs dérivés 1 935 1 382 1 535 Avances sur contrats et autres placements 3 547 3 503 3 486 Autres placements - détenus à des fins de transaction 468 425 365 Autres placements - disponibles à la vente 462 452 493 ------------------------------------------------------------------------- Placements 113 228 108 229 107 434 Écart d'acquisition 6 364 6 419 6 281 Actifs incorporels 914 926 937 Autres actifs 4 987 4 517 4 864 ------------------------------------------------------------------------- Total de l'actif du fonds général 125 493 $ 120 091 $ 119 516 $ ------------------------------------------------------------------------- Actif net des fonds distincts 85 532 $ 81 305 $ 72 984 $ ------------------------------------------------------------------------- Passif et capitaux propres Provisions techniques et autres provisions relatives aux contrats d'assurance 88 200 $ 84 758 $ 84 259 $ Sommes en dépôt 4 392 4 181 4 125 Gains nets réalisés et reportés 225 225 232 Débentures de premier rang 3 811 3 811 3 312 Passifs dérivés 1 025 1 257 1 432 Autres passifs 6 319 5 432 5 809 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif total - fonds général 103 972 99 664 99 169 Emprunts subordonnés 3 046 3 048 3 050 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 53 42 36 Total des capitaux propres 18 422 17 337 17 261 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Total du passif et des capitaux propres - fonds général 125 493 $ 120 091 $ 119 516 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Passif relatif aux contrats liés aux fonds distincts 85 532 $ 81 305 $ 72 984 $ ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (1) Le solde d'ouverture des bénéfices non répartis au 1er janvier 2008 a été retraité.
Pour plus de renseignements: Renseignements: pour les médias : Hélène Soulard, directrice, affaires publiques et générales, téléphone : 514-866-3589, helene.soulard@sunlife.com; pour les investisseurs : Phil Malek, vice-président, relations avec les investisseurs, téléphone : 416-204-8163, investor.relations@sunlife.com