Prévoyez-vous avoir une retraite dorée ou désargentée? Le point de vue desCanadiens sur la retraite, nuancé en fonction de l'âge, du revenu, du sexe etdes perspectives économiques
mar 8, 2011
L'Indice canadien de report de la retraite Sun Life 2011 et les principaux facteurs qui influent sur l'âge auquel on pense prendre sa retraite et sur ce que l'on prévoit faire après 65 ans
TORONTO, le 8 mars /CNW/ - Les Canadiens sont devenus moins optimistes par rapport à la retraite, à mesure que la reprise économique mondiale se poursuit. D'après les résultats de l'Indice canadien de report de la retraite de 2011 publiés aujourd'hui par la Financière Sun Life, le Canadien moyen s'attend à partir à la retraite à 68 ans. C'est trois années de plus que ce que les répondants ont indiqué dans la même étude il y a un an.
On note que le ralentissement économique a eu le plus grand effet sur les attentes liées à la retraite auprès des personnes ayant un revenu annuel inférieur à 50 000 $. Par conséquent, celles-ci sont moins certaines d'être bien préparées pour la retraite, et elles s'attendent à partir plus tard à la retraite - à 70 ans, en moyenne. Les Canadiens qui ont un revenu supérieur à 100 000 $ prévoient, dans l'ensemble, prendre leur retraite à l'âge normal de 65 ans. Les raisons de continuer à travailler à la retraite diffèrent également en fonction du revenu :
- Les personnes qui ont un revenu annuel supérieur à 100 000 $ mentionnent souvent l'accomplissement personnel comme facteur de motivation : 71 % des répondants indiquent qu'ils travailleront après 65 ans pour rester mentalement actifs et 60 % parce qu'ils aiment leur travail ou leur carrière.
- Parmi les personnes qui ont un revenu annuel inférieur à 50 000 $ (68 %), un grand nombre d'entre elles affirment qu'un des principaux motifs qui les incitent à travailler après 65 ans est d'avoir suffisamment d'argent pour couvrir les dépenses courantes de base.
À mesure qu'ils vieillissent et approchent de l'âge habituel de la retraite, les répondants s'attendent à devoir travailler plus longtemps que le prévoient les Canadiens plus jeunes :
- les personnes dans la trentaine et dans la quarantaine prévoient prendre leur retraite à 67 ans;
- dans le groupe d'âge de 60 à 65 ans, l'âge du départ à la retraite atteint presque 72 ans.
Le sexe joue également un rôle dans le regard que nous portons sur la retraite :
- Tandis qu'un peu plus de la moitié (55 %) de l'ensemble des hommes et des femmes s'attendent à travailler dans une certaine mesure passé l'âge de 65 ans, plus d'hommes que de femmes comptent travailler à temps plein (24 % des hommes par rapport à 17 % des femmes).
- Le moment pour partir à la retraite diffère lui aussi - les hommes s'attendent à travailler presque deux ans de plus avant de prendre leur retraite (presque jusqu'à l'âge de 69 ans pour les hommes, et jusqu'aux alentours de 67 ans pour les femmes).
- Les raisons pour lesquelles on s'attend à travailler passé l'âge de 65 ans varient selon le sexe. Un plus grand nombre d'hommes que de femmes disent qu'ils travailleront parce qu'ils veulent travailler (44 % des hommes par rapport à 34 % des femmes), tandis que les femmes sont plus enclines à penser qu'elles devront travailler (67 % des femmes par rapport à 57 % des hommes).
«Nous avons sondé l'état d'esprit des personnes interrogées à l'égard de la retraite tout au long de la crise économique et nous constatons que la nouvelle attitude des Canadiens dépend de facteurs comme le salaire et la proximité de l'âge de la retraite, indique Kevin Dougherty, président, Financière Sun Life Canada. La bonne nouvelle est que les Canadiens ont des options pour augmenter leur niveau de confiance à l'égard de la retraite. Les résultats indiquent clairement que les Canadiens qui ont un plan financier, un conseiller et un régime parrainé par l'employeur ont plus confiance en leurs plans de retraite et leurs finances.»
L'importance d'avoir un plan
L'Indice canadien de report de la retraite 2011 montre que près de huit Canadiens sur dix (79 %) n'ont pas de plan financier. Toutefois, les résultats du sondage révèlent également que les Canadiens qui ont un plan financier écrit sont :
- plus confiants de pouvoir payer leurs dépenses courantes de base lorsqu'ils seront à la retraite (84 %, par rapport à 48 % des personnes n'ayant pas de plan);
- plus confiants d'avoir assez d'argent pour s'adonner à leurs passe-temps et à leurs intérêts lorsqu'ils seront à la retraite (73 %, par rapport à 32 % des personnes n'ayant pas de plan);
- plus confiants d'avoir assez d'argent pour s'offrir le mode de vie auquel ils aspirent lorsqu'ils seront à la retraite (71 %, par rapport à 30 % des personnes n'ayant pas de plan);
- plus satisfaits de leur épargne en vue de la retraite (67 %, par rapport à 26 % des personnes n'ayant pas de plan).
L'indice global de l'étude indique que les Canadiens qui ont un plan financier écrit se sentent plus confiants à l'égard de la retraite que ceux qui n'en ont pas (l'indice se situe à 51, comparativement à 37 pour ceux qui n'ont pas de plan). Il en va de même pour ceux qui ont un conseiller (44, comparativement à 36 pour les personnes qui n'en ont pas).
«L'élaboration d'un plan financier qui prend en compte l'épargne personnelle et professionnelle, les régimes de retraite, la diversification du portefeuille, la protection de l'actif, la réduction de la dette et la planification budgétaire peut permettre aux Canadiens d'avoir l'esprit tranquille, affirme Kevin Dougherty. Nous savons qu'il est plus facile, pour les personnes qui consultent un conseiller, d'avoir une vue d'ensemble de leur situation financière et de prendre des mesures qui les aideront à avoir le style de vie qu'elles souhaitent à la retraite et à atteindre leur idéal.»
Préparation de la retraite et priorité financière
L'étude a également révélé que l'indice global de report de la retraite, qui mesure la confiance des travailleurs canadiens, a sensiblement baissé, passant de 50 en 2008 et 51 en 2009 à 39 en 2011. (Plus l'indice est faible, plus la perspective des participants sur les questions ayant une incidence sur la retraite est négative ou pessimiste.) Les Canadiens croient qu'ils travailleront au-delà de 65 ans - l'âge traditionnel du départ à la retraite -, ils ont moins confiance en leurs perspectives liées à la retraite, et ils sont inquiets quant à leur futur bien-être financier.
L'optimisme est en baisse en 2010. La perte de confiance en général s'explique peut-être par le fait que, à la fin de 2009, un grand nombre de Canadiens croyaient que la récession au pays était terminée - et que la reprise économique allait être rapide. En dépit du fait que la récession était effectivement terminée, le Canada n'a pas connu le regain économique qu'il avait espéré : le taux de chômage était encore élevé, le produit intérieur brut progressait lentement, et la santé économique préoccupante des autres pays continuait de peser sur notre économie.
Les résultats du sondage montrent en même temps que les Canadiens modifient leurs priorités. Le remboursement des prêts personnels, cartes de crédit et autres dettes a gagné en importance aux dépens des mesures d'épargne destinées à couvrir les frais de logement ou à permettre de partir à la retraite, si bien qu'il constitue maintenant la priorité financière numéro un (d'après une comparaison des résultats de 2010 et de 2009) :
- remboursement de prêts personnels, cartes de crédit ou autres dettes : 42 % par rapport à 22 %;
- constitution d'une épargne pour le logement ou paiement des frais s'y rattachant (prêt hypothécaire, versement initial, loyer, etc.) : 28 % par rapport à 32 %;
- constitution d'une épargne pour la retraite : 17 % par rapport à 25 %;
- constitution d'une épargne pour partir en vacances ou pratiquer des loisirs : 8 % par rapport à 10 %;
- constitution d'une épargne pour les études ou paiement des frais s'y rattachant : 3 % par rapport à 8 %.
Au Canada, le niveau de confiance par rapport à l'épargne-retraite varie considérablement. À la question «Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) du montant que vous épargnez actuellement pour votre retraite?», les répondants de l'Ontario et de la Colombie-Britannique sont les moins optimistes :
- en Ontario, 27 % des personnes interrogées ont répondu «très satisfait» ou «plutôt satisfait»;
- en Colombie-Britannique, 28 % des répondants ont donné une réponse favorable.
- Ce sont les répondants de la Saskatchewan et du Manitoba qui ont été, toutes proportions gardées, les plus positifs (45 %), suivis de ceux des provinces de l'Atlantique (41 %), de l'Alberta (37 %) et du Québec (33 %).
Il est intéressant de noter que l'Ontario et la Colombie-Britannique sont également des provinces où la proportion de personnes couvertes par un régime collectif de retraite est faible (41 %). C'est toutefois au Québec qu'elle est la moins élevée, soit 39 %.
Mesure de la confiance générale des Canadiens au chapitre de la retraite
L'Indice canadien de report de la retraite Sun Life mesure, pour la troisième fois, la confiance des travailleurs canadiens à l'égard de sujets qui ont une incidence sur la retraite.
L'indice est un ensemble de résultats liés à la confiance répartis dans cinq sous-indices : macroéconomie (résultat = 30), prestations de l'État (résultat = 37), finances personnelles (résultat = 38), prestations de l'employeur (résultat = 29) et santé (résultat = 62).
Les graphiques et les tableaux suivants montrent la différence entre les résultats de l'étude d'une année à l'autre.
- L'âge prévu de la retraite varie en fonction du revenu et de l'âge des répondants
- Les raisons de continuer à travailler à la retraite varient selon le revenu
- Niveau de confiance accru par rapport à la retraite, en ayant recours à un conseiller ou à un plan
- Priorité financière numéro un
Pour plus d'information au sujet de l'Indice canadien de report de la retraite 2011, rendez-vous à l'adresse www.sunlife.ca/ReportdelaretraiteResultats1. Vous pouvez également prendre connaissance du livre blanc (www.sunlife.ca/RapportMars2011-1), qui contient un sommaire des principaux résultats du sondage de 2011.
Méthodologie
Il s'agit de quelques-unes des conclusions d'une étude menée en ligne par Ipsos Reid pour le compte de la Financière Sun Life entre le 24 novembre et le 7 décembre 2010, auprès de 3 422 adultes âgés de 30 à 65 ans. Cette étude a été réalisée au moyen du panel en ligne canadien d'Ipsos Reid. L'échantillon est établi selon la méthode des quotas pondérés afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population adulte selon les données du dernier recensement, et de fournir un échantillon probabiliste approximatif. Pour un échantillon de cette taille, les résultats sont considérés exacts à +/- 1,7 point de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu'ils auraient été si l'ensemble des Canadiens adultes avaient été sondés. La marge d'erreur est plus élevée à l'intérieur des régions et pour d'autres sous-groupes de la population sondée. D'autres sources d'erreur peuvent toucher les enquêtes par sondage, notamment les changements de méthodologie, les erreurs de couverture et les erreurs de mesure.
Ce sondage constitue la troisième partie d'une étude qui avait été réalisée auparavant par téléphone auprès d'un échantillon réduit. Pour certaines questions, l'ampleur des différences par rapport aux résultats des années précédentes peut s'expliquer par le changement de méthodologie et le passage d'un panel par téléphone à un panel en ligne. Toutefois, nous sommes convaincus du bien-fondé des tendances indiquées année après année, et nous pensons qu'elles concordent avec d'autres recherches effectuées récemment par Ipsos Reid sur des questions similaires, par téléphone et en ligne.
À propos de la Financière Sun Life
La Financière Sun Life, qui a été constituée en 1865, est une organisation de services financiers de premier plan à l'échelle internationale qui offre aux particuliers et aux entreprises une gamme diversifiée de services et de produits dans les domaines de l'assurance et de la constitution de patrimoine. Avec ses partenaires, la Financière Sun Life exerce aujourd'hui ses activités dans d'importants marchés du monde, notamment au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, à Hong Kong, aux Philippines, au Japon, en Indonésie, en Inde, en Chine et aux Bermudes. Au 31 décembre 2010, l'actif total géré des compagnies du groupe Financière Sun Life s'élevait à 464 milliards de dollars. Pour plus de renseignements, veuillez visiter le site www.sunlife.com.
Les actions de la Financière Sun Life inc. sont inscrites à la Bourse de Toronto (TSX), à la Bourse de New York (NYSE) et à la Bourse des Philippines (PSE) sous le symbole «SLF».
Note à l'intention des rédacteurs : Tous les montants sont en dollars canadiens.
Pour plus de renseignements: Renseignements:
Renseignements pour les médias :
Hélène Soulard
Directrice, communications
Financière Sun Life
Tél. : 514-866-3589
helene.soulard@sunlife.com